Titre : The City & The City
Auteur : China Miéville
Editeur : Fleuve Noir
Auteur : China Miéville
Editeur : Fleuve Noir
Date de publication : 2011
Couverture :
Couverture :
Illustrateur : Marc Bruckert
Pages : 391
pages
Prix : 20
euros
Biographie auteur : (source : fleuvenoir.fr)
China Miéville est né à Londres en 1972. Dès la parution
de son premier roman, Le Roi des rats, il fait figure de nouveau prodige des littératures de
l'imaginaire. Perdido Street Station obtient le Prix Arthur C. Clarke, le British Science
Fiction Award et le Grand Prix de l'Imaginaire (meilleur roman et meilleure
traduction) en 2004. Les Scarifiés et Le Concile de Fer (prix Arthur C. Clarke) confirment son succès et son
originalité. Avec The City&The City, un polar teinté de fantastique, il obtient un nombre
de prix incroyable : Hugo, Britih SF, Arthur C.Clarke, World Fantasy, Locus,
Elabkin et le Grand Prix de l'Imaginaire.
Synopsis :
Les habitants de Besźel et d'Ul Qoma, villes doubles
partageant le même territoire, ont interdiction absolue d'entrer en contact
avec leurs voisins. La moindre infraction à cette règle déclenche
l'intervention de la Rupture, une force de police secrète dont tous redoutent
l'efficacité impitoyable.
Quand le cadavre d'une inconnue est découvert dans un
terrain vague de Besźel, l'inspecteur Tyador Borlu comprend vite que ses ennuis
ne font que commencer. Non seulement la jeune femme, étudiante en archéologie,
a été tuée à Ul Qoma, mais ses recherches inquiétaient jusqu'aux plus hautes
sphères. Et menaçaient de mettre en danger l'équilibre précaire entre les deux
villes...
Ce polar virtuose a reçu pas moins de cinq prix en
Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il a été cité dans la liste des meilleurs
livres de l'année par le Los Angeles Times, le Seattle Times et Publishers' Weekly.
« Si Raymond Chandler et Philip K. Dick avaient un
enfant élevé par Kafka, ce pourrait être The
city & the city. » Los Angeles Times
« D'une stupéfiante beauté. » Brian Evenson
Critique :
Ma lecture de cet ouvrage a été à l’instar de
celui-ci, étrange. Etrange parce qu’il y a longtemps que je n’avais pas
décroché d’un livre de cette façon, aussi violemment. Etrange, parce que China
Miéville torture notre esprit, d’un point de vue conceptuel. Etrange, parce qu’encore
plus rarement ai-je pu raccrocher à un bouquin après l’avoir déposé dans un
coin poussiéreux pendant trois bons mois, à moitié entamé. Et pourtant, le
souvenir restait vivace dans mon esprit, sans trop de lacune au niveau de l’intrigue.
Pourquoi avais-je lâché cette lecture, chose qui ne m’arrive
due deux ou trois fois dans l’an en général. J’avais pourtant bien réussi à
tenir presque la moitié du bouquin d’une traite. La difficulté à laquelle j’ai
dû faire face ici est que je n’arrivais pas à visualiser l’univers de l’auteur.
Je n’ai pourtant pas besoin, d’habitude, de réfléchir à quoi cela ressemblerait
sur un écran de cinéma, mais j’en avais vraiment besoin dans le cas présent car
Miéville pose un concept connu mais revisité de telle manière qu’il me fut
difficile à appréhender.
Ce concept,
c’est celui de deux villes « parallèles », où chacun s’ignore grâce à
« l’évisage » alors que tous sont à portée les uns des autres. Bref,
à ne pas pouvoir visualiser cela, j’ai fait un rejet assez violent (ne vous fiez pas à mon explication simpliste). Seulement,
les échos que j’avais sur ce bouquin étaient tellement dithyrambiques que je me
suis forcé à y revenir dernièrement.
Et je ne le
regrette pas ! Comme quoi, il s’agissait peut-être d’un concours de
circonstances à un instant T. Personnellement, je ne pense pas car d’une
certaine façon, j’avais toujours ce blocage, celui où je n’adhérais pas au
concept. Seulement, l’intrigue policière mêlée à ce concept qui permettait une
intrigue politique conséquente a porté ses fruits pour donner tout son sel à l’histoire.
C’est là à mes yeux le point fort du livre avec cette variable fantastique qui
décuple l’intérêt pour l’aspect policier qui devient assez captivant.
Pour
résumer, je dirais que c’est vraiment un bouquin que je ne qualifierais pas de
hors-norme mais plutôt de hors-catégorie, par son côté très novateur.
Seulement, à mon avis, il renouvelle plus le genre du policier que le genre de
la science-fiction. En tout cas, je conseille de s’accrocher à la lecture, au
moins au début, pour espérer l’apprécier par la suite. Je comprends en tout cas
qu’on puisse adorer ou détester. Personnellement, je serais plus mitigé. Je ne
trouve pas ça normal qu’il faille une bonne centaines de pages pour rentrer
dans l’univers, presque de force pour avoir la satisfaction de terminer la
besogne.
Note : 7/10
On adhère ou pas. A goûter pour
tester, et peut-être que vous aurez une excellente surprise (ou le contraire).
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