jeudi 3 juillet 2014

Goodbye Billy, de Laurent Whale

Titre : Goodbye Billy
Auteur : Laurent Whale
Editeur : Critic

Date présente édition : juin 2014
Couverture :
Illustrateur : Ronan Toulhoat
Pages : 606 pages
Prix : 20 euros

Biographie auteur :

                Né en 1960 à Torquay (Angleterre), Laurent Whale a exercé des professions aussi diverses que variées : il a ainsi été militaire, traducteur, musicien ou brocanteur.
                Aujourd’hui, il vit dans la région parisienne et enseigne l’anglais et le français à des élèves en difficulté. Auteur de cinq romans, il se lance avec Goodbye Billy dans une série de thrillers historiques, où une cellule spéciale, les Rats de poussière, enquête sur des personnalités de l’Histoire – leur première cible : Billy the Kid.

Synopsis :

« Si Dieu a créé les hommes, Samuel Colt les a rendus égaux. »

14 juillet 1881, Old Fort Sumner. Lorsque la nuit tombe sur ce coin perdu du Nouveau-Mexique, l’Ouest américain ne le sait pas encore, mais on va l’amputer d’une légende. Tapi dans l’ombre, Billy the Kid attend son heure. Dans quelques secondes, ses actes changeront à jamais le cours de l’Histoire.
Décembre 2012, Washington, bibliothèque du Congrès. Un archiviste examine un exemplaire du Miami Chronicle daté de 1934. Soudain, une photo retient son attention : les revenants existeraient-ils ?
Tandis que les sbires d’un candidat à la présidence suppriment les dossiers compromettants de leur employeur, un groupe d’historiens de choc, dirigé par Richard Benton, se met en quête de la vérité. Quel lien unit donc un jeune hors-la-loi du XIXe siècle à un requin politique de l’ère spatiale ?
Dick Benton et son équipe feront l’impossible pour le savoir.

Critique :

C’est peut-être une impression, mais j’ai l’impression de n’être jamais inspiré quand j’ouvre mon fichier Word pour faire une nouvelle chronique. Et encore une fois, je n’échappe pas à cette fâcheuse habitude. Par quel bout commencer ? Tout d’abord, situons bien ce roman. Laurent Whale s’attaque pour la première fois au thriller historique, avec toute l’expérience qu’il a accumulé en science-fiction. Pour avoir déjà lu le monsieur à plusieurs reprises, je n’ai pas été étonné de voir atterrir entre mes mains un roman faisant la part belle à Billy the Kid, personnage dont je ne connaissant rien à part ce qui était dit dans Lucky Luke (les caramels, la grenadine, toussa toussa).

Bref, ce livre est vraiment à la sauce Laurent Whale, auteur s’affirmant probablement comme un des meilleurs en France dans la veine du divertissement pur. Ca défouraille beaucoup, le rythme est très bien géré de mon point de vue (l’aspect très fragmenté des chapitres ne m’a pas gêné), et l’intrigue bien menée, sans vous donner de maux de tête. Science-fiction ou thriller, qu’importe la formule, l’auteur mène bien sa barque.

J’ai particulièrement aimé l’équipe des Rats de poussières qui me font penser un peu à des séries américaines style NCIS. Des profils atypiques et attachants. J’aime beaucoup le western habituellement, et les chapitres rétrospectifs sur le Kid sont intéressants, mais j’émets une petite préférence pour le pendant contemporain, car au final, le récit prend toute son ampleur grâce au travail des Rats de poussières qui mettent à jour les connexions entre l’histoire et la politique actuelle.

Ma petite mention spéciale pour ce livre se situe au niveau de l’écriture. J’avoue ne pas encore avoir lu Les Damnés de l’Asphalte, mais j’ai trouvé l’écriture plus fluide encore par rapport à son bouquin Les étoiles s’en balancent. Il est normal de progresser au fil du temps me direz-vous, mais ce n’est pas le cas de tous les auteurs, et donc je tiens à le signaler.

Appréciation : Fun, divertissant, bien ficelé (et documenté), j’accorde l’estampille « bonne came », en m’excusant de cette piètre chronique.