dimanche 28 juillet 2013

The Cape, de Joe Hill's

Titre : The Cape
Auteur : Jason Ciaramella, Zach Howard et Nelson Daniel, inspiré d’une nouvelle de Joe Hill
Editeur : Milady Graphics

Date de publication : 2013
Couverture :
Nombre de tomes sorti : One-shot
Prix : 19,90 euros

Biographie auteur : (source : babelio.com)

Joe Hill (de son vrai nom Joseph Hillstrom King) est le fils de l'écrivain Stephen King et de Tabitha King.
Il n'a révélé cette identité qu'en 2007, car il souhaitait faire ses preuves par lui-même sans profiter des avantages qu'aurait pu lui apporter son nom.
Second des trois enfants du couple d'écrivains américain Tabitha et Stephen King, Joseph Hillstrom King grandit à Bangor, dans le Maine. Il commence à écrire des nouvelles qui sont publiées dans différents magazines, tels que Subterranean Magazine, Postscipts et The High Plain Litterary Review, à partir de 1997, et il adopte le nom de plume de Joe Hill, chanteur engagé en l'honneur de qui il a été prénommé, afin de pouvoir bâtir sa carrière sur ses seuls mérites sans qu'on puisse l'assimiler à son père. En 1999, il reçoit le A. E. Coppard Long Fiction Prize pour sa nouvelle Better Than Home. Son premier livre, un recueil de nouvelles intitulé Fantômes - Histoires troubles (20th Century Ghosts) est publié en 2005 et reçoit le prix Bram Stoker et le prix British Fantasy du meilleur recueil de nouvelles en 2006. Son premier roman, Le Costume du mort, paraît en 2007. Il reçoit le prix Locus du meilleur premier roman en 2008 et atteint la huitième place de la liste des best-sellers du New York Times. Peu après, il confirme publiquement son identité après qu'elle eut été révélée dans un article de Variety paru suite au succès rencontré par son roman. Il est également le scénariste du comic Locke & Key, édité par IDW Publishing, et dont le premier numéro était épuisé dès le jour de sa parution, le 21 février 2008. En 2009, un roman court écrit par Joe Hill et Stephen King, Throttle, est paru dans une anthologie dédiée à Richard Matheson, He Is Legend. Son second roman, Cornes, est paru en 2010. Joe Hill est marié et a trois enfants.
Un détail amusant : c'est Joe Hill qui incarne le personnage de Billy dans le film Creepshow, réalisé par George Romero en 1982 et scénarisé par Stephen King. On le voit dans le prologue et l'épilogue du film. C'est intéressant parce que finalement, ce petit garçon peut être considéré comme l'astre principal de la galaxie Joe Hill, le prologue à son aventure littéraire...

Synopsis :

Qui n’a pas rêvé de s’élancer dans les airs ?
De détenir d’extraordinaires pouvoirs ?
Mais qu’arriverait-il si ce rêve se réalisait ?

Eric est un homme brisé. Depuis l’accident tragique qui a bouleversé sa vie, à huit ans, et lui a arraché ses rêves de grandeur, rien n’a plus de sens. Si seulement il remettait la main sur la cape de son enfance, l’impossible serait à portée de main. Il pourrait s’envoler vers le ciel… et assouvir enfin ses désirs de vengeance.

Critique :

                Dans ma flemme de lire Cornes incessamment sous peu afin de confirmer tout le bien que l’on me dit de Joe Hill, fils du très connu Stephen King, je me suis rabattu sur un one-shot comics qui vient de sortir, adapté de l’une de ses nouvelles. Je crois que Cornes vient de faire un petit bond dans ma pile à lire. D’autant plus qu’il y a le film à venir, et que j’aimerais bien l’avoir lu avant sa sortie.

                Donc, The Cape. Drôle de titre déjà, qui met en exergue un symbole assez récurrent chez les super-héros, et qui personnellement je trouve donne un petit côté enfantin. Mais à peine cinq pages après l’ouverture du comics, on sent l’erreur d’appréciation, avec un traumatisme d’enfance qui va changer des choses. Se profile alors très rapidement une histoire « à l’envers », où notre héros se mue en anti-héros, dans une histoire très sombre.

                Comme il s’agit d’un one-shot, j’ai peur d’en livrer trop, et donc je ne vais pas en dire beaucoup plus, si ce n’est  que Joe Hill a un talent énorme, et que vous devez lire The Cape pour l’ambiance qui s’en dégage, pour son dessin aussi, et surtout pour prendre votre pied.

Note : 8,5/10
Le scénario « à l’envers » qui fait mal, très mal. A dévorer.

Cape Town by The Cranberries on Grooveshark

dimanche 21 juillet 2013

Lasser, Mariage à l'Egyptienne, de Sylvie Miller et Phillipe Ward

Titre : Lasser, Mariage à l’Egyptienne
Série : Lasser, Détective des Dieux, tome 2
Auteur : Sylvie Miller et Philippe Ward
Editeur : Critic
Date de publication : 2013
Couverture :

Nombre de tomes sorti : 2 sur 3
Illustrateur : Ronan Toulhoat
Pages : 307 pages
Prix : 18 euros

Biographie auteur :

Dans la vraie vie, Sylvie Miller et Philippe Ward sont respectivement professeur et fonctionnaire territorial. Mais une fois terminé leur travail, à deux ou à quatre mains, ils écrivent, traduisent et publient tout un tas de textes, qui ont remporté les plus grands prix de l’Imaginaire.
Un privé sur le Nil est le premier volume mettant en scène Jean-Philippe Lasser – digne successeur de Philip Marlowe – dans un univers plein de personnages hauts en couleurs. Quand le faucon maltais rencontre Roger Rabbit, quand la fantasy se mélange au polar, quand l’Égypte n’est pas tout à fait l’Égypte, le voyage vaut le détour !


Synopsis :

1935, Le Caire.
Enfin ! Jean-Philippe Lasser vient de décrocher le jackpot, l’affaire qui lui vaudra la Une des journaux… ou la rubrique nécrologique.
Le mariage inédit qui doit rapprocher dieux grecs et égyptiens risque de prendre une fâcheuse tournure : la future mariée a disparu ! Fugue ? Enlèvement ? Complot ? Si la promise ne réapparaît pas très vite, le vin de noces pourrait bien tourner au vinaigre.
Armé de son intuition et de son pur malt, Lasser plonge au cœur des intrigues divines, où mensonge et trahison sont la règle. Le compte à rebours est lancé : le détective des dieux n’a pas le droit à l’erreur, et encore moins de tomber amoureux…

Critique :

                Le grand retour de Lasser, ce détective un peu minable qui au gré d’un incroyable concours de circonstances se retrouve propulsé « Détective des Dieux » en Egypte, pauvre gaulois qu’il est. Je vous rappelle que j’avais adoré cette uchronie burlesque, et j’ai beaucoup aimé cette suite. Mais je l’ai trouvé un peu en-dessous du premier tome qui a tout de même remporté le prix des Imaginales 2013 dans la catégorie « Nouvelle ». C’est dire que j’avais été un peu visionnaire avec ma très belle note, mais surtout, cela souligne le vide que bouchaient Sylvie Miller et Philippe Ward dans le genre.

                Et donc, le premier tome Un Privé sur le Nil entre dans la catégorie « Nouvelle », et c’est là où je pense que Mariage à l’Egyptienne y perd un peu, sur de points notamment : le rythme et le nombre d’idées. Si l’on peut classer les Lasser dans le genre du polar, les enquêtes de ceux-ci sont à mon sens le début de l’idée humoristique en elle-même. Par conséquent, le fait de passer de plusieurs à une seule enquête limite le nombre d’idées imaginables, tout simplement parce qu’il y a moins de mises en situation différentes.

                L’humour était le grand point fort du premier volume, et c’est toujours le point fort du second. Mais le basculement d’un simili-recueil de nouvelles à un roman, cherchant probablement à favoriser une enquête policière plus longue casse donc le rythme entrevu jusque-là.

                Néanmoins, si comme moi, vous avez aimez le premier tome, je pense que vous aimerez ce second, qui bien que moins intense conserve les mêmes ingrédients de sa réussite. Vous retrouverez pas mal de clins d’œil sympathiques des premières aventures de Lasser, sans que ce soit lourd. Vous trouverez des frictions divines bien poilantes. Vous trouverez un héros encore un peu niais parfois. Et plein d’autres bonnes choses. Excusez-moi de livrer une critique pas forcément jouissive, mais j’ai sincèrement aimé ce livre (moins que le premier). Seulement, je n’aime pas trop me répéter et ai donc fait la « part belle » au pendant un peu négatif. C’est pourquoi je vous invite à relire ma première chronique sur le tome premier du nom.

Note : 8/10
Toujours dans le décalé d’une façon très drôle, mais un peu plus dans le polar aussi, affaiblissant un peu le côté très rythmé du premier volume. A dévorer.


Alexandrie, Alexandra by Claude François on Grooveshark

dimanche 14 juillet 2013

Non Stop, Personne ne doit les arrêter, de Frédéric Mars

Titre : Non Stop
Auteur : Frédéric Mars
Editeur : Hachette Black Moon

Date de publication : novembre 2011
Couverture :
Illustrateur : /
Pages : 768 pages (grand format)
Prix : 18 €

Biographie auteur : (source : site officiel de l’auteur)

Frédéric Mars, 43 ans, né le 18 mai 1968, vit entre Paris et l'océan Atlantique, entre ses travaux de scénariste TV et son univers romanesque, ébauché avec  Son parfum, développé avec L'amour est une femme, Le livre du mal (Le sang du Christ) ou Non stop.
Il voue une passion à tout ce qui touche à la communication hommes/femmes, et en particulier aux modes d'échange non-verbaux (sensoriels, sensuels, etc.), ainsi qu'aux limites de la science, et aux sujets d'actualité (politique internationale, faits divers, etc.).
Dans une autre vie professionnelle, il a aussi été journaliste, photographe, "nègre" et auteur (sous d'autres patronymes) de nombreux essais, documents et livres pratiques.
Quand il n'écrit pas il lit, et vice versa. Ou alors, c'est qu'il est au cinéma...

Synopsis :

« 9 septembre 2012, Manhattan. Un homme ordinaire reçoit une enveloppe anonyme et se met à marcher en direction du métro. À peine s’est-il arrêté sur le quai de la station qu’il explose, semant la mort autour de lui.
Très vite, les mises en marche et explosions de ce genre se multiplient à une allure folle. Sam Pollack et Liz Mc Geary, les deux agents chargés de l’enquête, doivent admettre qu’ils sont confrontés à une attaque terroriste d’une envergure inouïe. Une attaque non revendiquée et d’autant plus difficile à contrer qu’elle transforme des innocents en bombes humaines, faisant d’eux les agents de ce scénario apocalyptique.
Tous se sont vu implanter un pacemaker piégé dans les deux dernières années. Tous reçoivent ces fameuses enveloppes kraft et se mettent à marcher. S’ils s’arrêtent, la charge explosive se déclenche, où qu’ils soient. Quel que soient leur âge, leur sexe et leur couleur de peau. La cavale sans fin de ceux qu’on appelle les Death Walkers, les marcheurs de la mort, ne fait que commencer. »


Critique :

Sachez tout d’abord, chers lecteurs, que c’est un livre que j’ai lu il y a quelques temps déjà. Et pourtant, je ne cesse de penser à lui, et de me rappeler le souvenir de cette lecture. Pour vous dire à quel point il est honorable (le livre) !

L’atmosphère présentée par Frédéric Mars est absolument exceptionnelle. Tout bonnement géniale, même.  On suit l’enquête policière du début jusqu’à la fin, les rebondissements intégrés au roman nous frappent de plein fouet… Que de sursauts, que de frayeurs ! Vous êtes pris aux tripes, capturés sans la moindre possibilité d’évasion, et la tenaille est tenace, et le piège est sournois.

L’auteur a su créer une ambiance typiquement bouleversante et captivante, et une fois qu’il vous a entre ses mains, il ne vous lâche plus ! Pour le coup, les sentiments véhiculés par les personnages sont tout ce qu’il y a de plus sincère et précis. Ils sont très bien décrits, et vous arrachent de la passivité et de la monotonie de la lecture. Vous vous faîtes dévorés par le récit, et c’est le cas de le dire.

                J’ai réellement pris un énorme plaisir à lire ce livre, d’actualité qui plus est, avec les « récents » problèmes liés au terrorisme. On découvre de nouvelles facettes du monde de nos jours… En plus, un certain nombre de clins d’œil, ou tout simplement de petits détails – parfois entièrement personnels et non voulus – m’ont fait rire et apprécié la lecture de ce premier de Frédéric Mars.

On découvre notamment des scènes d’horreur à Manhattan, et dans d’autres villes, ou dans d’autres endroits, saisissantes au possible. Le carnage qui règne alimente une atmosphère lourde et hallucinante. Je peux dire qu’on n’est pas déçu par cette lecture et qu’elle vaut le coup si vous souhaitiez avoir quantité d’émotions !

Après, l’ingéniosité de l’auteur m’a réellement marqué, il fallait une bonne dose d’imagination, à mon sens, pour écrire un tel bouquin. C’est sincèrement effarant de voir parfois l’univers crée et l’inventivité dont certains font preuve. Le scénario catastrophe présenté ici peut paraître pourtant « simple » mais il se révèle, heureusement ou non, réaliste au possible !

Pour finir, je dirai que c’est un livre qui m’a réellement emporté du début jusqu’à la fin et je ne pense absolument pas m’être ennuyé une seule fois, si ma mémoire est bonne. Je vous le conseille donc, sans retenue !

Note : 9/10
Une bonne portion de stress et de frayeurs vous attend !

Signé : Eäron Valil

Nyan Cat (Orchestrated) by Blake Robinson on Grooveshark

dimanche 7 juillet 2013

Junk, L'intégrale, de Brüno et Nicolas Pothier



Titre : Junk, Intégrale
Auteur : Brüno et Nicolas Pothier
Editeur : Glénat
Date de publication : 2013
Couverture :

Prix : 20,00 euros

Biographie auteur : (source : bédéthèque.com)

Brüno est né le premier mars 1975 en Allemagne, d'un père militaire et d'une mère au foyer. Après le bac, il passe un an à l'école Estienne à Paris, puis déménage à Rennes, où il obtient une maîtrise d’arts plastiques. En 1996, premières parutions aux éditions La Chose : Le Guide Crânien, Vitr le Mo... En 1998, il signe chez Treize Etrange, pour qui il réalise Nemo, une libre adaptation du roman de Jules Verne 20.000 lieues sous les mers. À partir de 2001, il publie avec Fatima Ammari-B Inner City Blues aux éditions Vents d'Ouest, une série policière ayant pour cadre le milieu noir américain des années 70. De 2003 à 2006, il anime avec Pascal Jousselin Les Aventures de Michel Swing, un feuilleton improvisé réalisé à quatre mains. Cette bande dessinée est d’abord disponible sur internet. La version album paraît aux éditions Treize Etrange en 2006. En 2007, il rencontre Appollo, avec qui il signe chez Dargaud. Ensemble, ils réalisent Biotope (un diptyque de SF), puis la série Commando Colonial dans la collection Poisson Pilote. Il poursuit ces collaborations fructueuses, notamment avec des scénaristes tels que Fabien Nury, avec qui il a signé Atar Gull, sélectionné pour de nombreux prix, dont celui du meilleur album à Angoulême. Très appréciés par la critique, ses derniers ouvrages lui ont permis de conquérir un large public.

Nicolas Pothier est né le 14 avril 1968 à Poitiers. Après avoir travaillé dix ans dans le jeu vidéo en tant que directeur artistique, il se lance dans l'écriture de scénarios de bandes dessinées en 2002. Avec Yannick Corboz, il signe son premier album, le BD Ciné consacré à Woody Allen, ainsi que diverses histoires courtes publiées dans les magazines BoDoï et Métal Hurlant et réunies dans un recueil, Voies Off, aux éditions Treize Etrange. C'est chez le même éditeur qu'il crée en 2005 la série Ratafia en collaboration avec Frédérik Salsedo (BD Jazz Art Tatum et James Brown). Parallèlement à la bande dessinée, il continue d'écrire pour le jeu vidéo et pour le magazine BoDoï. Il prépare actuellement trois autres albums pour la collection BD Music.

Synopsis : (source : fnac.com)

Quand la bande des Jersey Cowpunchers s’est séparée il y a quinze ans pour se ranger, les six membres du groupe pensaient ne jamais se revoir. C’était sans compter sur leur leader Hank Williams qui reforme l’équipe pour un dernier baroud d’honneur : une étrange chasse au trésor dans les montagnes désertiques et enneigées. Passé le moment des retrouvailles, les vieux bandits se voient vite confrontés à leur souvenirs et tentent de revivre un passé depuis longtemps disparu, sans savoir que Hank a organisé ce voyage dans un seul but : régler ses comptes avec celui qui, il y a longtemps, a trahi tous les autres…

Critique :

                Ma critique sur le blog de la librairie Critic

Note : 9/10
De l’humour, un dessin au top, un scénario bien mené, une vengeance, du pognon en jeu et des morts Brüno et Nicolas Pothier ont tout compris au western que j’aime. A dévorer.