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samedi 15 novembre 2014

Le Dévoreur au ciné #9 J'ai refait mon retard

Bon-jour.
Voi-ci-que-je-rattrape-mon-re-tard-dans-les-films-vus-au-ci-né-ré-cem-ment-et-que-j'ai--ap-pré-cié. Mer-ci-d'en-pren-dre-bon-ne-note. Stop.

Gone Girl, de David Fincher
Avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris

Encore une surprise avec ce film, et un bon bouche à oreille aussi. Car me fiant à mon instinct habituel après avoir visionné la bande-annonce, je n'attendais pas grand chose de ce film, et j'étais même prêt à ne pas me rendre en salle. Heureusement, je suis une personne influençable, et l'on m'a convaincu de le voir. Bien m'en a pris, une belle claque avec ce thriller peu commun. C'est difficile d'en parler sans vous spoiler. Personnellement, j'étais assez fier de moi car j'ai pigé le truc de l'histoire assez rapidement (*s'envoie des fleurs*), mais ça n'a en aucun cas gâché mon plaisir. Un film bien ficelé et excellent, par la même occasion.

Mommy, de Xavier Dolan
Avec Anne Dorval, Suzanne Clément, Antoine-Olivier Pilon

Cette semaine, j'ai découvert que le québecquois était un langage bien différent du français. Le temps d'adaptation passé grâce à des sous-titres indispensables, force est de constater la réussite qu'est Mommy, un film très fort émotionnellement, très intense dans les relations humaine mises en scène. Par moment, une chape de plomb s'empare de vos intestins, mais souvent, on sourit (et même rit) de la cocasserie de certaines situations, sans pour autant que ce soit une comédie. Le film est long, même en même temps pas du tout tant il y a de chose à dire. Il aurait pu y avoir une heure de rab que ça ne m'aurait pas gêné. On vit une année très riche en tranches de vie particulièrement réussies au cinéma. On ne peut que ressentir de l'empathie pour les personnages principaux mis en scène d'une part grâce aux jeux d'acteurs, et d'autres part grâce à l'authenticité dégagée. Un film du genre incontournable, avec une réalisation en plus de cela différente de ce qui se fait à l'heure actuelle, où le réalisateur s'éclate avec sa caméra, ça fait plaisir. 

Fury, de David Ayer
Avec Brad Pitt, Shia LaBoeuf, Logan Lerman, etc

Bon, disons-le clairement, j'ai adoré Fury et découvert un réalisateur inconnu au bataillon pour ma part. Le dernier film de guerre que j'ai aimé est... je ne sais plus, c'est dire que ça date. Bon, je n'en regarde pas des masses, mais Fury est tout d'abord une réussite sur le plan esthétique pour moi. Entre le quotidien d'un soldat et le confinement d'un équipage de char, mais aussi les plans plus larges extérieurs à la troupe de Brad Pitt, le film est loin d'être moche malgré la dureté de la guerre. Ensuite, le scénario. Un bon scénario. Bien évidemment, on connait déjà la guerre, et Fury relate un acte d'héroïsme, avec ce patriotisme américain propre aux films hollywoodiens, mais sans outrance, avec une mesure appréciable. L'Américain n'est pas tout propre, l'Allemand n'est pas tout sale. Bref, aucun ennui de mon côté. Suivre un équipage de char était pour moi nouveau, et peut-être s'il est un seul reproche que l'on peut relever comme me l'a fait remarquer mon camarade de séance, c'est l'aspect un peu caricatural de la composition de l'équipage. Encore que, ça ne m'a pas gêné pour ma part, et j'ai même trouvé que ça apporté une belle variété dans les relations entre personnages.

lundi 10 novembre 2014

Le Dévoreur au ciné #8 Je suis à la bourre

Bonsouâr tout le monde !
En ce moment, période plutôt cinéphile que lecturophile, car il y a quelques bons films qui me faisaient de l'oeil. Et ce n'est pas fini, car ça prépare le terrain pour un certain Christopher Nolan que je vais voir très prochainement. Mais pour le moment, c'est un billet de rattrapage va-t-on dire, car voici une sélection de choses que j'ai aimé depuis plusieurs mois. Viendra prochainement les films encore à l'affiche.

Enemy, de Denis Villeneuve
Avec Jake Gyllenhaal, Mélanie Laurent, Sarah Gadon

Après Prisoners que j'avais beaucoup aimé, j'attendais le Denis Villeneuve nouveau avec une certaine impatience. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le film enlevé de l'affiche du Pathé le plus proche de chez moi au bout d'une seule semaine. Déplacement obligé dans un cinéma plus cosy pour se faire lobotomiser le cerveau. Un viol bien en règle où la réaction à la sortie de la salle est le désormais célèbre "Ouate ze Fuque". Enemy n'est pas un film grand public, et heureusement qu'il ne dure qu'une heure trente, car il faut parfois s'accrocher pour décortiquer un sens à l'affaire. Mais au final, si l'on détient un certain bagage culturel pour décrypter l'aspect symbolique caché derrière tout ça, et que vous aimez porter votre cerveau en ébullition, l'affaire est sûrement pour vous. Pas mon film de l'année, mais un film très intéressant avec une esthétique, vraiment bien sympathique. Et un rôle qui va comme un gant à Jake Gyllenhall.

Edge of Tomorrow, de Doug Limann
Avec Tom Cruise, Emily Blunt, Bill Paxton

Sincèrement, une excellente surprise. Un film purement divertissant sans être abrutissant. Un scénario simple mais efficace. De l'humour bien soutenu par cette histoire de boucle temporelle et un Tom Cruise canaille comme il le fait si bien habituellement. Son personnage est d'ailleurs vraiment cool puisqu'il est à la base un militaire bureaucrate bien gradé, beau salop de première qui va être expédié au front contre les aliens tout simplement parce que... c'est un salop. On ne s'ennuie jamais, j'ai ressenti un petit côté jeu vidéo, et les extra-terrestres m'ont fait penser aux machines dans Matrix. C'était un film bien cool.


Boyhood, de Richard Linklater
Avec Ellar Coltrane, Patricia Arquette, Ethan Hawke

Le film concept qu'il ne fallait pas manquer. Tourné sur une période de 12 ans, Boyhood s'avère être un must. Ce tournage très particulier se ressent dans la structure du récit qui, au final, est très linéaire (sans être péjoratif), ce qui sert le fond (grosse) tranche de vie de Mason dont on suit l'enfance, de "l'âge de raison" à sa majorité. Pas d'intrigue à proprement parler, on se laisse porter par le flot, par les drames et les joies du quotidien, par la vie en somme. N'ayez pas peur d'une narration déstructurée. Si l'on ressent parfois les transitions d'une année sur l'autre, ce n'est pas gênant. Un film touchant à voir impérativement.


dimanche 25 mai 2014

BD à dévorer #9 Lupano's time

Voilà le retour des "speed critiques" !
Pour la première fois depuis la fin des notes sur ce blog, et après sept mois d'absence de BD franco-belge, voici un retour fracassant sous l'égide du grand, du trèèèèèèèèèèèèès grand, j'ai nommé sieur Lupano ! Peut-être, probablement, sûrement, très certainement mon scénariste préféré à l'heure actuelle. Et pour me faire plaisir, sieur Lupano est prolifique depuis ce début d'année. Que de bonnes choses, les voici, les voilà !

L'homme qui n'aimait pas les armes à feux, de Lupano et Salomone
Appréciation : Un western différent, décalé et drôle.
Après Alim le Tanneur ou encore Ma Révérence, Lupano confirme son incroyable talent - en plus de son éclectisme - avec ce western d'un genre nouveau, totalement décalé mais en même temps au scénario plus que bien foutu. La rengaine est pourtant souvent la même avec sieur Lupano, et donc je risque de me répéter. Avec un scénario solide donc, Lupano nous livre des personnages truculents plein d'humour qui donne toute leur saveur au made in Lupano. Le dessin de Salomone est quant à lui dans la lignée de la BD franco-belge, un dessin clair mais détaillé, et très chaleureux. J'aime vraiment beaucoup. Trois tomes pour le moment, s'achèvera en quatre il me semble. La série western du moment.

Les vieux fourneaux, de Lupano et Cauuet

Appréciation : Une tranche de vie qui swingue, qui dépote, qui balance du lourd.
Je vais me paraphraser, mais j'ai dis qu'avec Lupano, il s'agit souvent de la même rengaine. Un bon scénario, des personnages géniaux et de l'humour. Seulement, cela n'empêche pas d'être surpris d'une BD à une autre. Toujours en bien jusqu'ici. D'autant plus parce que monsieur Wilfrid Lupano a ce supplément d'âme lorsqu'il écrit une tranche de vie. Comme dans Ma Révérence (mon coup de cœur de l'an dernier), Les vieux fourneaux recèle une sensibilité rare derrière des réparties monumentales. En plus de cela, il y a un sens de l'anecdote juste génial. Franchement, je tire mon chapeau, une série qui risque encore d'être captivante. Le dessin de Cauuet est un peu moins poussé je trouve, mais le travail sur l'expressivité des personnage (le plus important dans une tranche de vie à mon avis) est bien fait. Je signe des deux mains et des deux pieds pour la suite !

Azimut, de Lupano et Andreae
Appréciation : Probablement une des BD les plus originale à l'heure actuelle, classé parmi mon panthéon des chefs-d’œuvre.
J'aurais tendance à sortir une tirade toute faite : "le meilleur pour la fin". Je vous laisserais juger par vous même si jamais vous vous égariez dans les méandres de l'imagination lupanoïenne.  Pour ma part, je crois qu'Azimut est un chef-d’œuvre, du genre hors-norme. Une fantasy burlesque à l'esthétique steampunk qui n'invente peut-être pas la poudre, mais qui a le mérite d'être une synthèse d'un tas d'influences, et cela pour le meilleur. J'avais bien aimé le premier volume, puis j'ai été estomaqué par le second. J'ai relu le premier, j'ai d'autant plus adoré. Il y a une richesse incroyable dans cette série. Lupano sait en plus bien s'entourer en la personne d'Andreae. Ce dernier a vraiment le style parfait pour retranscrire cet univers fantasmagorique. A chaque fois, j'ai le sentiment que Lupano collabore avec le dessinateur idéal. Une série parmi mes incontournables.

mercredi 12 février 2014

Le Dévoreur au ciné #7 Oscaro.com's power

Dallas Buyers Club,  de Jean-Marc Vallée
Avec Matthew McConaughey, Jared Leto et Jennifer Garner

Nos amis québécois ont du talent ! Après Denis Villeneuve, voici Jean-Marc Vallée ! Si l'on outrepasse la ressemblance légère avec Garou, son dernier film de Dallas Buyers Club m'a bluffé, chose qui ne m'était pas arrivé au cinéma depuis deux bons mois. Tout m'a plu dans ce film. L'histoire, celle d'un combat sur le thème du SIDA, problème peu abordé sur grand écran, est excellemment portée par les différents jeux d'acteur. Le SIDA n'est pas seulement un grave problème sanitaire, surtout dans ces années 80, mais c'est aussi un grave problème sociétal, où les malades doivent se battre judiciairement contre des institutions étatiques omnipotentes qui privilégient l'argent au véritable remède. On suit un héros atypique totalement captivant, homophobe notoire, un peu comme tous les péquenots texans de base à l'époque, qui va être transformé dans son rapport à la vie par ce combat lorsqu'on lui annonce sa mort dans trente jours. Il tiendra sept ans. Le top de ce début d'année.

12 years a slave, de Steve McQuenn
Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Lupita Nyong'o et Brad Pitt

Un film à oscar comme je le lis partout, de la même façon que Dallas Buyers Club ci-dessus. J'ai personnellement préféré le film précédent, plus poignant à mon sens car jouant mieux sur l'empathie et les contrastes. 12 years a slave présente des défauts à mon regard, comme quelques longueurs, mais surtout un traitement, je me trompe peut-être, déjà vu de la thématique de l'esclavagisme américain. Certes, c'est moche tout ça, pas bien, pas bien. Mais j'ai trouvé cela un peu trop tourné vers le larmoyant. Bon, et je me trompe sûrement puisque le film est tiré d'une histoire vraie, mais je trouve aussi les esclavagistes un poil trop caricaturaux, comme s'il n'y avait eu que deux profils différents, le gentil et le violent. Néanmoins, je suis peut-être un peu trop fine bouche. Cela reste un bon film, je ne me suis pas ennuyé malgré les quelques longueurs, et ce genre de film à toujours le mérite de mettre sur la place publique le côté obscur de l'Histoire. Un bon film, sans plus.


Les Brasiers de la Colère, de Scott Cooper
Avec Christian Bale, Casey Affleck, Woody Harrelson, Zoe Saldana et Forest Whitaker

Bon, à l'heure de cette rédaction, le souvenir de ce film est déjà un peu lointain puisque je suis allé le voir début janvier me semble-t-il. Pour autant, j'en garde un bon souvenir, Scott Cooper est un réalisateur à suivre, indéniablement. Je pense que tout le monde n'aimera pas, mais j'adore ce rythme lent qui permet le développement d'une ambiance lourde, avec cette teinte à la fois mélancolique et âpre. La bande-annonce m'avait un peu refroidi, ayant un peu peur de voir un film tournant dans une forme d'ultra-violence à l'américaine, mais pas du tout. Au contraire, on développe à fond les relations entre les personnages, l'intrigue, pas des plus originales mais bien menée, avance par petites touches, et on plonge dans  l'univers présenté. J'étais sceptique rien qu'en lisant le titre du film, mais justement, le titre est parfaitement représentatif de l'atmosphère du film, tout en tension, en colère retenue, qui couve jusqu'à une fin bien posée malgré une petit problème de crédibilité qui prête au sourire (si on le remarque, of course). En plus de cela, la prestation de Christian Bale fait peut-être partie de ses meilleures. Un film très sympathique.

lundi 20 janvier 2014

Mangas à dévorer #4 Spécial nucléaire

Konichiwa chers lecteurs !
          Aujourd'hui, la thématique de cette petite speed critique manga est le nucléaire, avec des œuvres plus ou moins emblématiques, et plus ou moins récentes. Il est intéressant de noter que les catastrophes nucléaires, que ce soit Hiroshima ou Fukushima, sont toujours diluées dans une symbolique végétale, les cerisiers pour l'aspect mélancolique, ou le blé dans Gen d'Hiroshima, pour souligner la vivacité de l'homme. Envie d'oublier ou envie de surmonter ?

Les cerisiers fleurissent malgré tout, de Keiko Ichiguchi
Note : 5/10
Le titre le plus récent, sous forme de one-shot, qui traite de maladie et de Fukushima. On suit une japonaise expatriée en Italie dont l'enfance a été un combat contre une maladie difficile à guérir. Par ce prisme des flashbacks, on va pouvoir se faire une idée de ce qui l'a guidé dans la vie, ce qui l'a soutenu ou perturbé, comment elle a surmonté cette épreuve où la peur de la mort est omniprésente. Elle acquiert de ce passé une forte empathie pour les autres, mise en exergue par le tsunami et la catastrophe de Fukushima dans cette histoire à la coloration doucereuse. Hélas, je n'ai pas réussi à ressentir l'empathie de notre héroïne, du fait d'un discours trop "fleur bleue", assez pathétique, ou au moins trop classique. Ce qui manque aussi, c'est un discours global plus profond d'après l'événement Fukushima. L'auteure en fait trop sur le cas particulier d'Itsuko, alors que cette figure semble être voulu en partie comme un cas représentatif de l'affolement qui s'ensuivit chez les expatriés japonais après la catastrophe. En plus de cela, on note un dessin particulièrement vide. Beaucoup de visages laissés pour compte, tout simplement blancs, tout comme les décors. Ça se lit sans trop forcer, mais je ne conseille pas cette histoire pas vraiment creuse, mais qui souffre d'incomplétude aiguë.

Le Pays des cerisiers, de Fumiyo Kouno

Note : 8/10
1955. Hiroshima. La bombe atomique a frappé depuis déjà dix ans. Comment laisser derrière soi cette terrible plaie ? C'est ce dont traite ce recueil de trois nouvelles avec une sensibilité déconcertante. Le contraste entre le dessin, charmant et charmeur, et la douleur, la noirceur présente en toile de fond de l'histoire offre une vision originale du moment le plus dramatique de l'histoire mondiale. Je serais plus court sur cette œuvre, mais je préfère rester suffisamment énigmatique pour vous inciter à lire cette petite merveille de manga. Si vous avez apprécié quelque chose comme Le Tombeau des lucioles, il s'agit probablement d'une lecture pour vous.

Gen d'Hiroshima, de Keiji Nakazawa
Note : 8,5/10
Le titre annonce la couleur. Le titre original, Gen aux pieds nus, est peut-être encore plus révélateur. La série est en cours de réédition aux éditions Vertige Graphic, avec une préface du grand Art Spigelmann (Prix Pulitzer pour Maus). Le dessin est rétro, voire laid. Mais la guerre est laide, provoque le pire fanatisme chez les hommes en plus d'une régression intolérable de la société. Au plus dur de la guerre, on suit Gen, jeune enfant de six ans, entouré de sa fratrie et de parents pacifistes, désigné traître à la nation. La vie devient encore plus difficile avec cette étiquette, les privations, les brimades, un père emprisonné, etc. Il faut grandir vite au sein de cette misère pour le jeune Gen. D'autant plus qu'aux malheurs quotidiens s'ajoute l'horreur inimaginable du 3 août 1945. Autobigraphique à auteur de 80% selon l'auteur, Nakazawa livre un récit terrifiant sur la société japonaise à la fin de la guerre, où chaque lueur d'espoir s’éteint une à une malgré toute la force de caractère des personnages. Une œuvre extrêmement riche dont on ne décroche pas. La suite est achetée, elle va bientôt être dévorée...

jeudi 2 janvier 2014

Mangas à dévorer #3 Spécial Vintage

BONNE ANNÉE A TOUS !  
ET SURTOUT BONNES LECTURES !
          Après une claire chute de mon activité pour différentes raisons, me voici (je l'espère) de retour. L'an dernier, je m'étais fendu d'un long billet récapitulant bilan de l'année précédente et projets de l'année à venir. Vous me pardonnerez de ne pas en faire autant cette année, ma bonne résolution étant avant tout de me remettre à écrire pour vos beaux yeux. Et je commence par quelques mangas, rares objets de détente ces deux derniers mois. Et comme nous entrons dans une nouvelle année, un petit regain de nostalgie s'empare de moi, et je m'en vais vous présenter un billet spécial vintage.

Le voyage de Ryu, de Shotaro Ishinomori
Note : 7/10
Contrairement aux deux titres qui vont suivre, Le voyage de Ryu présentait la spécificité de m'être totalement inconnu au bataillon. Il me suffit de découvrir qu'il s'agit de science-fiction japonaise pour me jeter à l'eau. Ancien assistant d'Osamu Tezuka, Ishinomori nous emmène ici sur une Terre post-apocalyptique où notre héros Ryu, revenant d'un voyage spatial où il dormait d'un sommeil artificiel, découvre une humanité retombée à un niveau primitif. Dans sa quête de la civilisation, Ryu va devoir surmonter les obstacles, mais aussi outrepasser une réflexion initiale assez obtuse. Il me fut un peu difficile d'entrer dans l'ambiance graphique, mais on se laisse porter par l'imagination débordante  de sieur Ishinomori. Une belle découverte.

Ashita no Joe, de Tetsuya Chiba et Asao Takamori
Note : 9/10
Peut-être ne connaissez-vous pas encore l'ampleur de ma passion pour tout ce qui touche à la BD de boxe. J'ai déjà chroniqué des choses comme Rainbow, Over Bleed ou encore Ken Games (dans une certaine mesure). J'ai adoré une BD tel que L'enragé, et je suis accroc à une série manga comme Ippo. Je me devais donc, un jour, de lire Ashita no Joe, série de référence sur l'univers boxe. Et à la lecture, on se rend compte de l'influence majeure de cette œuvre sur les mangas de boxe cités ci-dessus. Et il est difficile de tuer le père. Ashita no Joe est tout simplement une belle baffe pour les amateurs du genre, parvenant à mélanger une passion sans borne pour ce sport, une critique sociale forte et des émotions. Vous allez adorer détester Joe Yabuki, personnage haut en couleur qui tantôt vous fera rire, tantôt vous émouvra, tantôt vous désespérera. Un incontournable du manga à dévorer.

Capitaine Albator, Le Pirate de l'espace, de Leiji Matsumoto
Note : 8/10
A l'occasion de la sortie en salle du film, une épaisse intégrale du manga original est sortie en France, afin de surfer sur la vague. Je me suis jeté sur les deux, n'ayant pas regardé, à mon grand regret, la série lorsque je me situais à un stade de ma vie plus infantile encore. Si j'ai trouvé le film particulièrement mauvais au niveau du scénario (mais qui déchire en ce qui concerne l'animation pure), c'est bien parce que je venais de lire le manga auparavant. Non pas que le scénario du manga me fasse sauter au plafond, il s'agirait même plutôt d'un point faible, mais au moins l'histoire conserve une certaine crédibilité par rapport à l'univers créé. Albator, c'est surtout un capitaine charismatique, un équipage farfelu et fun, une ambiance graphique et un univers vraiment top, saupoudré par quelques petits encarts à tendance philosophique. Une œuvre de divertissement pur à dévorer avec délectation. Et juste pour le plaisir : J'erre parmi les étoiles. Les gens m'appellent le "capitaine Albator"... Une voix me susurre : "Parcours cette mer sans lendemain, et vis en homme libre !" et cette voix me chante : "Vis libre, sous ta bannière, celle de la liberté." Au final, peut-être aurais-je dû me contenter de cette citation pour vous inviter à lire ce monument.


dimanche 17 novembre 2013

Le Dévoreur au ciné #6 Des films à voir

Hellow !
          Cette première moitié de novembre a été assez prolifique en séances cinéma, mes rares moments de relâchement en ce moment. Et franchement, il y a de très bonnes choses à l'écran en ce moment.

Gravity, de Alfonso Cuaron
Avec Sandra Bullock et Georges Clooney.

Après Prisoners de Villeneuve, difficile de lutter, surtout niveau scénario. D'autant plus qu'au final, Gravity n'est pas un film qui laisse la part belle à ce même monsieur scénario. Néanmoins, je m'en suis contenté, ou plutôt, j'en ai fait abstraction. Pourquoi ne pas profiter du très bon jeu d'acteur de Sandra Bullock ou encore de la beauté de l'espace ? Avec du recul, on se rend bien compte que le film peut laisser un petit goût amer. Qu'il aille plus loin dans le traitement de l'élément perturbateur (deux astronautes qui se retrouvent à la dérive), qu'il se sorte de ce carcan hollywoodien, etc. Mais bon, ce serait trahir mon ressenti à chaud, très positif. C'est beau, c'est bien filmé, c'est bien joué, il suffit d'apprécier.

Snowpiercer, le Transperceneige, de Bong Joon Ho
Avec Chris Evans, Song Kan-Ho, Jamie Bell, Ed Harris, etc.

Avec Le Transperceneige, on touche à une vraie perle d'adaptation SF au cinéma. D'ailleurs, l'anecdote de son adaptation par le sud-coréen Bong Joon Ho est vraiment cocasse (connaissance de la BD via une traduction pirate). Je ne suis pas un grand fan de certains personnages qui vont dans la caricature et donc immanquablement entraine certains acteurs à surjouer. Mais au contraire de Gravity, on est face à tout le contraire d'une production hollywoodienne. Un film "lutte des classes" qui n'épargne personne, à l'univers très riche jouant bien sur la suggestion et une histoire vraiment excellente, et la morale hollywoodienne absente. Le tout avec un petit côté esthétique "à la 300" vraiment sympa. Au final, on a un film qui a tout pour s'imposer parmi les excellents films de SF. Allez le voir, outrepassez cette bande-annonce qui a failli ne pas aller me faire voir ce petit bijou.

Blood Ties, de Guillaume Canet
Avec Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard, Mila Kunis, etc.

Pas de surprise cette fois-ci. Je pressentais l'excellent film grâce à la bande-annonce. Attention, c'est un film au rythme très lent, un peu comme ce que peut nous servir le réalisateur danois Nicolas Winding Refn (Drive, Only God Forgives, etc). Ce n'est pas du thriller, mais un bon film noir remake semble-t-il du film Les Liens du Sang (que je n'ai pas vu). Tout d'abord, casting excellent. Clive Owen vraiment au top. Un scénario bien foutu. Une histoire certes de truands, mais avant tout une histoire de famille, et ça sonne très vrai. Guillaume Canet s'affirme comme un bon réalisateur aussi, avec quelques plans très bien réussis. Et enfin, j'ai bien ris. Étrange me direz-vous, il ne s'agit vraiment pas d'un film à la fibre humoristique. Mais certaines situations sont vraiment cocasses, et surtout, le film joue très bien sur certains stéréotypes qu'il faut savoir parfois apprécier. A voir pour les amateurs du genre.

vendredi 25 octobre 2013

BD à dévorer #8

          Pfiou ! J'avais promis plein de mini-critiques BD, encore une fois, je suis un peu à la ramasse. Je crois que je vais inaugurer prochainement un nouveau fonctionnement avec Facebook pour les BD, où je ne mettrais que rapidement mon sentiment personnel. Mais en attendant, place !

Astérix chez les Pictes, de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad
Note : 7/10
Et oui, je commence par la plus grosse sortie de cette semaine, avec ce bon vieux Astérix. Et oublié les dernières grosses bouses avec des extraterrestres et tout le tsoin-tsoin, on renoue avec quelque chose de plus en phase avec l'esprit Astérix. Il ne s'agit sûrement pas du meilleur opus de la célèbre série, mais on a le sourire aux lèvres très souvent. J'ai ressenti quelques "passages obligés" pas toujours au mieux négociés, mais jamais pénibles à lire non plus. Mon principal reproche est l'impression laissé par notre petit blondinet national, moins charismatique qu'habituellement, au profit d'un Obélix omniprésent. M'enfin bon, ça ne gâche pas le plaisir de lecture, avec quelques jeux de mots bien sentis, des références humoristiques très sympathiques, un voyage en Ecosse parfait pour nos deux héros, et un dessin parfaitement calqué sur l’œuvre originale.

Niourk, tome 2, de Olivier Vatine

Note : 8,5/10
J'avais aimé le premier volume, et j'aime tout autant le second qui prend de l'ampleur progressivement. Vraiment, les éditions Ankama ont eu une riche idée d'adapter en BD l’œuvre de Stefan Wul, extrêmement visuelle, parfaitement adaptée pour la BD. Car Stefan Wul, c'est avant tout une imagination débordante qui en met plein la vue. Et si en plus, on a la chance d'avoir cela servi par le dessin magnifique d'un Olivier Vatine, on saute dessus. Niourk, un pilier de la collection wulienne de chez Ankama à dévorer. A lire aussi La Peur Géante.

Loup de Pluie, tome 2, de Rubén Pellejero et Jean Dufaux
Note : 9/10
Waouh ! J'avais déjà grave kiffé le premier tome de Loup de Pluie, mais là, vous allez être gâtés. L'histoire prend vraiment une dimension supplémentaire, avec ce virage tragique, des plans vraiment bien choisis, de l'héroïsme là où on ne l'attend pas. Du parfait western, toujours avec ce dessin magnifique, avec ses contours noirs et épais qui jouent à merveille sur les couleurs. Et superbe coup scénaristique avec l'absence presque totale du héros éponyme de la série dans cet opus. Et pourtant, on le sens, on le sais derrière les trames de l'histoire. Il est là, son ombre plane, tout le monde l'attend. Grosse tuerie, entre codes et anti-caricature du western. A dévorer. Et attention, objet magnifique en main, encore un excellent boulot de Dargaud.

lundi 9 septembre 2013

BD à dévorer #7 Du lourd, du très lourd

Hello people !
          Aujourd'hui, toujours pas de chronique sur un nouveau roman, mais ça ne va pas tarder (je viens de terminer le dernier Abercrombie). Pour vous faire patienter, un petit tour d'horizon des meilleures BD que j'ai lu ces derniers jours (parce que oui, si vous voyez rarement de mauvaises notes sur ce blog, c'est que je fais de l'écrémage avant cela, surtout en BD).

Paco les mains rouges, de Vehlmann et Sagot
Note : 8,5/10
Un dessin qui pourra en rebuter quelques-uns, mais pas moi. J'ai tout de suite accroché à l'ambiance retranscrite, celle d'un presque condamné à mort qui va être envoyé au bagne de Cayenne pour perpette. Une BD où l'on suit donc notre "héros" qui raconte à la première personne d'une façon incroyablement détaché qui pour moi fait toute la saveur du récit, où nous lecteur sommes au premier plan sans que tout cela ne soit obscurcit par la rage (ou autres sentiments) du héros. Il nous raconte tout simplement comment il survit dans ce terrible milieu. J'ai adoré, à dévorer.

Ma Révérence, de Lupano et Rodguen
Note : 10/10
Grosse claque pour moi avec ce one-shot qui touche à la perfection. Thriller sociétal au découpage narratif intelligent servant parfaitement le récit, soutenu par un duo de héros extrêmement complémentaires, l'un beau phraseur, tête bien faite, mais qui a vu sa vie sombrer suite à un triste choix de sa part, essaie dorénavant de redresser la barre en orchestrant un braquage type "Robin des Bois", l'autre gros loubard de première totalement déjanté. Chacun son registre comique, le premier cynique, le second délirant. Mais les deux sont pour le moins attendrissants. Le tout servit par un dessin très sympathique, on obtient une bande dessinée génialissime, intelligente, drôle et touchante. A dévorer d'URGENCE avant la rupture de stock.

Saveur Coco, de Renaud Dilliès
Note : 9/10
Rentrée sous le signe de Dilliès avec la double sortie de l'intégrale d'Abélard, sûrement une de mes BD favorites, et la sortie de sa dernière nouveauté, à savoir Saveur Coco. Et c'est une grande réussite, bien que je la place en-dessous d'Abélard. Le ton est plus léger, totalement décalé, l'auteur basant son récit sur l'absurde. Pas fan de l'absurde justement, je ne peut pourtant que m'incliner devant Renaud Dilliès qui a ce petit truc qui fait la différence. Cette BD est une bouffée d'air frais avec comme dans Ma Révérence un duo de héros qui fonctionne du tonnerre, se donnant la réplique de façon délicieuse avec leurs deux caractères totalement différents. A dévorer.

lundi 2 septembre 2013

BD à dévorer #6

Bonjour !
          Que vois-je ?! Dernière publication le 4 août ! Une éternité en somme. Mais ne croyez pas que je comptais vous délaisser. Tout simplement la fatigue et le travail m'ont-ils empêché d'être plus présent sur la toile. D'un côté, j'avoue avoir eu besoin d'une petite coupure, mais ce n'est que pour revenir plus fort, j'annonce la couleur.
          Et ce premier billet bandes dessinées est significatif : vous allez en avoir des avis BD, un bon paquet. Tellement que le modèle privilégié sera le format des "speed critiques", histoire que je puisse suivre le rythme.
          Mais le roman ne sera pas oublié, au contraire ! J'ai même un programme plutôt chargé qui vous attend, essentiellement à base de fantasy puisque les nouveautés du genre sont alléchantes, le tout agrémenté bien évidement de science-fiction.
          Place au Dévoreur Nouveau !

La Guerre des Lulus, La maison des enfants trouvés, 1914, de Régis Hautières et Hardoc
Note : 8/10
Une BD qui ne m'attirait pas plus que cela de prime abord, du fait de la thématique récurrente de la 1ère Guerre Mondiale et d'un dessin qui ne m'emballait pas. Mais la critique dessus était élogieuse. Mon immersion a été assez rapide, trouvant la première moitié de ce volume sympathique, touchant de naïveté et de tendresse dans un monde en guerre. Mais la suite allait crescendo, terminant sur une note assez dramatique, prenant le lecteur au piège de cette nouvelle série pleine de promesses pour la suite. A dévorer.

Où le regard ne porte pas, tome 1, de Georges Abolin et Olivier Pont
Note : 8,5/10
Comme quoi, faire un inventaire en librairie, c'est parfois positif. J'ai tout de suite été accroché par la couverture de ce premier volume et ce titre à tendance poétique. Un récit mélodramatique extrêmement touchant, où une infime évolution dans les sentiments d'un personnages bouleverse la suite de l'histoire. Mon seul regret, malgré un dessin qui me plaît, c'est le manque de grandes planches afin de mettre plus en valeur le décor magnifique de ce récit ancré au début du XXème siècle en Italie. Je m'en vais dévorer la suite de ce qui semble être un diptyque.

Frenchman, de Patrick Prugne
Note : 9/10
Waouh ! sera peut-être mon commentaire le plus explicite. J'adore tout simplement. Je ne connaissais pas du tout Patrick Prugne, grosse découverte pour moi. De même que Où le regard ne porte pas, j'ai d'abord été attiré par cette couverture où le "vide" est présent, mais uniquement pour mettre en valeur le personnage de façon énigmatique. Et c'est ce qu'on retient très rapidement de cette BD, son dessin magnifique avec des plans époustouflants. Si j'ai bien compris, il s'agirait d'un dessin fait à l'aquarelle, une réussite. L'histoire est plus classique mais très bien rendue, extrêmement bien mise en valeur par ce dessin justement, mais aussi extrêmement bien documenté sur cette Amérique du tout début XIXème siècle. Quelques planches et dessins préparatoires commentés par l'auteur à la fin de l'ouvrage donne aussi un point de vue nouveau sur le travail de Patrick Prugne, très intéressant. A dévorer.

dimanche 14 avril 2013

Le Dévoreur au ciné #4 Des films bien

Bonjour à tous !
          Dernièrement, j'ai vu pas mal de films sympathiques et que je vous conseille de regarder si vous aimez les thrillers ou la SF. Pas des grands films, mais des bons films tout de même.

The Place Beyond the Pines, de Derek Cianfrance,
Avec Ryan Gosling, Bradley Cooper & Eva Mendes.
Un "thriller" orienté tranche de vie vraiment sympathique mais surtout merveilleusement bien tiré vers le haut grâce aux performances de Ryan Gosling et Bradley Cooper. Si vous aimez les films avec cette petite tonalité "mélancolique", parce que la vie est dure, ce film est pour vous. Ne vous attendez pas à de l'action en veux-tu en voilà. Non, attendez-vous plutôt à des plans foireux qui s'enchainent, dans le sens où tout tourne au vinaigre pour nos protagonistes. Un titre et une fin qui se veulent poétique (enfin, je crois), mais cette fin justement m'a laissé un petit sentiment d'inachevé (mon seul bémol).

Dead Man Down, de Niels Arden Oplev,
Avec Colin Farell & Noomi Rapace.

Pour le coup cette fois, il y a vraiment plus d'action, sans pour autant que ça tourne à l'excès. Donc on a cette fois un vrai bon thriller, avec un rôle sur mesure pour monsieur Farell. Les fils de l'intrigue sont parfois un peu gros, mais ça reste raisonnable. C'est bien rythmé je trouve, la réalisation est bonne et le bouquet final est sympa. Un film pas prise de tête sans être simplet à voir, et où on a même du Zaz en bande-son (et ça passe bien dans le contexte).

Oblivion, de Joseph Kosinski,
Avec Tom Cruise, Olga Kurylenko, Morgan Freeman & Andrea Riseborough.
Bon, 2013 s'annonce vraiment comme une année marqué par la SF au cinéma. Je ne vais pas m'en plaindre. On a dans ce film SF post-apocalyptique un acteur vedette en la présence de Tom Cruise qui annonce la couleur : on n'a pas à réfléchir ^^. Mais ça ne me dérange aucunement, bien que je sois du genre à aimer les scénarios assez complexes, c'est sympa parfois de se contenter  d'une réalisation ultra-efficace qui en met plein la vue, avec un style très épuré au niveau techno, et tant que le scénario n'est pas bancal. Très agréable à regarder avec en plus une excellente bande-son (M83 à la baguette oblige). La scène finale hors épilogue qui a un très fort goût d'Independance Day aussi, c'était rigolo aussi.

lundi 18 février 2013

BD à dévorer #5




Bonjour à tous !
          Pour vous faire patienter le temps que j’arrive à lire un petit roman, voici les dernières bandes dessinées que j’ai lues et que je vous conseille.

Urban, de Luc Brunschwig et Roberto Ricci
Note : 8/10
Le tome deux vient de sortir, et cela ne fait que ce confirmer. Urban est une série SF en bande dessinée à suivre absolument. Dans une ville décadente où tout est jeu, même la poursuite des criminels, on suit un jeu « interceptor », entre autres, jeune policier empli d’idéaux qui n’ont plus vraiment leur place dans la ville de Monplaisir, mais qui s’adapte comme il le peut. Fort comme un bœuf, il est un des derniers à avoir été élevé avec la gravitation, il va avoir affaire à un tueur à gage légendaire qui tue un par un les interceptors. A dévorer.

Chaos Team, de Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat
Note : 7,5/10
La nouvelle série des auteurs de Block 109 qu’il faudrait que je vous présente, car c’est une vraie tuerie. En tout cas, ils confirment leur potentiel, bien que j’ai trouvé cela en-dessous de leur série phare que je viens de citer. On est dans un monde post-apo où ça bourrine bien et où la religion est à nouveau exacerbée. La narration se fait autour d’une équipe de choc engagée par le pape de la nouvelle Europe. Entre actions et dessin parfois quasi photographique, à dévorer.


Billy Brouillard, Le petit garçon qui ne croyait plus au Père Noël, de Guillaume Bianco
Note : 8/10
Dans la continuité du premier tome que je vous ai déjà présenté rapidement. Une BD drôle et attendrissante où l’imagination fantasmagorique d’un petit garçon est au cœur du sujet. Un petit garçon qui préfère la nuit, qui aime mettre des taquets sur le crâne de sa petite sœur, et qui n’a qu’une peur, la mort. A dévorer.