Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée
Avec Matthew McConaughey, Jared Leto et Jennifer Garner
Nos amis québécois ont du talent ! Après Denis Villeneuve, voici Jean-Marc Vallée ! Si l'on outrepasse la ressemblance légère avec Garou, son dernier film de Dallas Buyers Club m'a bluffé, chose qui ne m'était pas arrivé au cinéma depuis deux bons mois. Tout m'a plu dans ce film. L'histoire, celle d'un combat sur le thème du SIDA, problème peu abordé sur grand écran, est excellemment portée par les différents jeux d'acteur. Le SIDA n'est pas seulement un grave problème sanitaire, surtout dans ces années 80, mais c'est aussi un grave problème sociétal, où les malades doivent se battre judiciairement contre des institutions étatiques omnipotentes qui privilégient l'argent au véritable remède. On suit un héros atypique totalement captivant, homophobe notoire, un peu comme tous les péquenots texans de base à l'époque, qui va être transformé dans son rapport à la vie par ce combat lorsqu'on lui annonce sa mort dans trente jours. Il tiendra sept ans. Le top de ce début d'année.
12 years a slave, de Steve McQuenn
Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Lupita Nyong'o et Brad Pitt
Un film à oscar comme je le lis partout, de la même façon que Dallas Buyers Club ci-dessus. J'ai personnellement préféré le film précédent, plus poignant à mon sens car jouant mieux sur l'empathie et les contrastes. 12 years a slave présente des défauts à mon regard, comme quelques longueurs, mais surtout un traitement, je me trompe peut-être, déjà vu de la thématique de l'esclavagisme américain. Certes, c'est moche tout ça, pas bien, pas bien. Mais j'ai trouvé cela un peu trop tourné vers le larmoyant. Bon, et je me trompe sûrement puisque le film est tiré d'une histoire vraie, mais je trouve aussi les esclavagistes un poil trop caricaturaux, comme s'il n'y avait eu que deux profils différents, le gentil et le violent. Néanmoins, je suis peut-être un peu trop fine bouche. Cela reste un bon film, je ne me suis pas ennuyé malgré les quelques longueurs, et ce genre de film à toujours le mérite de mettre sur la place publique le côté obscur de l'Histoire. Un bon film, sans plus.
Les Brasiers de la Colère, de Scott Cooper
Avec Christian Bale, Casey Affleck, Woody Harrelson, Zoe Saldana et Forest Whitaker
Bon, à l'heure de cette rédaction, le souvenir de ce film est déjà un peu lointain puisque je suis allé le voir début janvier me semble-t-il. Pour autant, j'en garde un bon souvenir, Scott Cooper est un réalisateur à suivre, indéniablement. Je pense que tout le monde n'aimera pas, mais j'adore ce rythme lent qui permet le développement d'une ambiance lourde, avec cette teinte à la fois mélancolique et âpre. La bande-annonce m'avait un peu refroidi, ayant un peu peur de voir un film tournant dans une forme d'ultra-violence à l'américaine, mais pas du tout. Au contraire, on développe à fond les relations entre les personnages, l'intrigue, pas des plus originales mais bien menée, avance par petites touches, et on plonge dans l'univers présenté. J'étais sceptique rien qu'en lisant le titre du film, mais justement, le titre est parfaitement représentatif de l'atmosphère du film, tout en tension, en colère retenue, qui couve jusqu'à une fin bien posée malgré une petit problème de crédibilité qui prête au sourire (si on le remarque, of course). En plus de cela, la prestation de Christian Bale fait peut-être partie de ses meilleures. Un film très sympathique.
Avec Matthew McConaughey, Jared Leto et Jennifer Garner
Nos amis québécois ont du talent ! Après Denis Villeneuve, voici Jean-Marc Vallée ! Si l'on outrepasse la ressemblance légère avec Garou, son dernier film de Dallas Buyers Club m'a bluffé, chose qui ne m'était pas arrivé au cinéma depuis deux bons mois. Tout m'a plu dans ce film. L'histoire, celle d'un combat sur le thème du SIDA, problème peu abordé sur grand écran, est excellemment portée par les différents jeux d'acteur. Le SIDA n'est pas seulement un grave problème sanitaire, surtout dans ces années 80, mais c'est aussi un grave problème sociétal, où les malades doivent se battre judiciairement contre des institutions étatiques omnipotentes qui privilégient l'argent au véritable remède. On suit un héros atypique totalement captivant, homophobe notoire, un peu comme tous les péquenots texans de base à l'époque, qui va être transformé dans son rapport à la vie par ce combat lorsqu'on lui annonce sa mort dans trente jours. Il tiendra sept ans. Le top de ce début d'année.
12 years a slave, de Steve McQuenn
Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Lupita Nyong'o et Brad Pitt
Un film à oscar comme je le lis partout, de la même façon que Dallas Buyers Club ci-dessus. J'ai personnellement préféré le film précédent, plus poignant à mon sens car jouant mieux sur l'empathie et les contrastes. 12 years a slave présente des défauts à mon regard, comme quelques longueurs, mais surtout un traitement, je me trompe peut-être, déjà vu de la thématique de l'esclavagisme américain. Certes, c'est moche tout ça, pas bien, pas bien. Mais j'ai trouvé cela un peu trop tourné vers le larmoyant. Bon, et je me trompe sûrement puisque le film est tiré d'une histoire vraie, mais je trouve aussi les esclavagistes un poil trop caricaturaux, comme s'il n'y avait eu que deux profils différents, le gentil et le violent. Néanmoins, je suis peut-être un peu trop fine bouche. Cela reste un bon film, je ne me suis pas ennuyé malgré les quelques longueurs, et ce genre de film à toujours le mérite de mettre sur la place publique le côté obscur de l'Histoire. Un bon film, sans plus.
Les Brasiers de la Colère, de Scott Cooper
Avec Christian Bale, Casey Affleck, Woody Harrelson, Zoe Saldana et Forest Whitaker
Bon, à l'heure de cette rédaction, le souvenir de ce film est déjà un peu lointain puisque je suis allé le voir début janvier me semble-t-il. Pour autant, j'en garde un bon souvenir, Scott Cooper est un réalisateur à suivre, indéniablement. Je pense que tout le monde n'aimera pas, mais j'adore ce rythme lent qui permet le développement d'une ambiance lourde, avec cette teinte à la fois mélancolique et âpre. La bande-annonce m'avait un peu refroidi, ayant un peu peur de voir un film tournant dans une forme d'ultra-violence à l'américaine, mais pas du tout. Au contraire, on développe à fond les relations entre les personnages, l'intrigue, pas des plus originales mais bien menée, avance par petites touches, et on plonge dans l'univers présenté. J'étais sceptique rien qu'en lisant le titre du film, mais justement, le titre est parfaitement représentatif de l'atmosphère du film, tout en tension, en colère retenue, qui couve jusqu'à une fin bien posée malgré une petit problème de crédibilité qui prête au sourire (si on le remarque, of course). En plus de cela, la prestation de Christian Bale fait peut-être partie de ses meilleures. Un film très sympathique.
J'hésitais pour "Dallas Buyers Club", je vais donc essayer de me pousser à y aller. ^^
RépondreSupprimerSinon, je n'ai pas vu "12 years a slave" mais j'en ai le même avis. Ou en tout cas la sensation que ça allait être ça. Merci de me le confirmer. =P
Oui, je le pressentais aussi. Je ne suis allé voir ce film que parce que la séance du Vent se lève était pleine xD
SupprimerJ'ose espérer que tu as pu réparer cela et finalement voir "Le vent se lève" ? =O
SupprimerJe suis allé le voir hier, excellent =)
Supprimer"12 years a slave" n'est pas un chef d'oeuvre pour moi non plus, mais ça reste un film essentiel, pour son sujet évidemment.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu les deux autres, et je sens que je ne vais pas avoir le temps, ça sent la VOD tout ça...
Les brasiers de la colère ne doit plus être à l'affiche à mon avis. Mais je t'enjoins à aller voir Dallas Buyers Club, surtout si tu aimes ce genre de sujet un peu sensible ;)
SupprimerDallas Buyers Club est vraiment très bien. J'ai bien aimé 12 years a slave, même si la réalisation est plutôt commune. Pas vu le troisième mais il ne m'intéresse pas.
RépondreSupprimer