Titre : Le Fléau (The Stand)
Auteur : Stephen King
Editeur : Le Fléau
Biographie auteur : (source : babelio.com)
Synopsis :
Auteur : Stephen King
Editeur : Le Fléau
Date de publication : 1990 (réédition)
Couverture :
Couverture :
Nombre de tomes sorti : 3
Illustrateur : Matthieu Blanchin
Illustrateur : Matthieu Blanchin
Pages : 572
pages
Prix : 8,00
euros par volume
Biographie auteur : (source : babelio.com)
Stephen Edwin King, plus connu
sous le nom de Stephen King, est un écrivain américain né le 21 septembre 1947
à Portland, dans le Maine (États-Unis).
Très prolifique et souvent
transposé sur le grand et le petit écran, Stephen King a écrit plus de 50
romans dans la thématique horreur et fantastique, plus de 100 nouvelles, et
plus de 400 essais. Ses romans les plus connus sont Carrie, Shining ou encore
Ça.
Il reçoit en 2003 la médaille de
la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature
américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers
américains Mystery Writers of America lui décerne le titre de « grand master ».
Ses derniers romans en date sont 22/11/63, autour de l'assassinat de John
Fitzgerald Kennedy mais toujours mâtiné de surnaturel, Joyland autour d'un
tueur en série sévissant dans les parcs d'attractions, et Docteur Sleep, suite tant attendue de Shining.
Synopsis :
On avait
cru d’abord à une banale épidémie de grippe. Mais quand les cadavres se
comptèrent par milliers, quand les villes se transformèrent en charniers
infâmes, il fallut bien se rendre à l’évidence : le Fléau n’épargnerait
personne.
Hagards,
terrorisés, les rares survivants tentent de se regrouper. Tout est horrible,
désorganisé. Partout le danger rode.
Un même
cauchemar les obsède : un « homme sans visage » marche vers eux,
un homme maudit aux pouvoirs machiavéliques. Ses intentions sont claires :
imposer sa propre loi, fondée sur la malfaisance, la cruauté et la haine.
Et si cette
vision angoissante devenait réalité ?
Critique :
On parle
beaucoup de Stephen King et il a reçu (et reçoit encore) de nombreuses éloges,
mais j’ai pour ma part été assez déçu par ce roman. Avant de rentrer plus dans
le détail, je souhaite juste vous dire que l’édition proposée ici n’existe plus
vraiment, j’ai en tout cas eu du mal à la retrouver. Elle regroupe les trois tomes
en un, ce qui est plutôt génial, ça permet de continuer la lecture sans
s’interrompre !
Alors oui,
déception face à Le Fléau, mais il faut savoir prendre en compte le
facteur temporel aussi. Le livre date de 1990 suite à une réédition effectuée
par l’auteur afin d’ajouter des scènes auparavant supprimées par l’éditeur.
Cette époque est différente de l’actuelle et les mentalités ne sont pas tout à
fait les mêmes. Si l’on attendait quoique ce soit d’original de la part de
Stephen King, on trouve ici un sujet déjà beaucoup travaillé, le
post-apocalyptique.
Il est
naturel que ce livre ait su épater les cœurs de son époque, il s’attaquait à un
genre encore peu récurrent, et proposait donc des idées nouvelles. Aujourd’hui,
notamment après avoir vu la série The Walking Dead, on sait dorénavant
plus ou moins comment cela va se passer. Je ne dis pas que l’un est calqué sur
l’autre, ce serait faux de l’affirmer.
On retrouve
néanmoins quelques points communs, et ceux qui divergent nous attristent car
ils ne font que ressortir l’hégémonie
américaine dans toute sa splendeur. Une happy-end assez invraisemblable,
burlesque, une dose de surnaturel afin d’expliquer rapidement des phénomènes
compliqués, un fond religieux important… Tout ce qui m’a déplu personnellement.
Il y a de
l’action, et c’est ce qui nous entraîne dans une lecture rapide, agréable, par
moment quelque peu insipide. En terme d’horreur et d’épouvante, Stephen King a
fait mieux, sachez-le ! Mais son style d’écriture, assez basique et
compréhensible, adopte de nouveaux points de vue intéressants qui laissent tout
de même un goût d’innovation dans la bouche du lecteur. De même, une dose
d’effroi est toujours appréciable, et c’est ce qui fait de cette lecture un bon
divertissement ! Il ne faut pas trop en attendre, mais si vous ne savez
pas quoi lire, et que vous souhaitez renouer avec quelques sensations fortes,
laissez-vous tenter !
Note : 6,5/10
À dévorer en période de
vacances !
Signé : Eäron Valil
L'effet "nostalgie" me fait dire que c'est sans doute parmi ce que j'ai lu de mieux de Stephen King (avec "Misery", "Cujo", "Jessie", "Les Tommyknockers", "la superbe nouvelle "Les langoliers", etc... Ouais, plein de trucs quoi !^^).
RépondreSupprimerEn étant réaliste, il faut dire qu'il y a aussi une grosse dose de longueurs, mais j'aime encore beaucoup le final, qui fait que "Le fléau" dépasse le simple état de roman d'horreur/post-apo.
Mais l'aspect religieux qui ne me dérangeait pas quand j'étais ado risquerait de moins bien passer maintenant...
J'en garde un bon souvenir mais comme Lorhkan je l'ai lu à l'adolescence, et à une époque où on était bien moins abreuvé de post-apo. Ceci dit la fin ne m'avait pas émerveillé non plus, j'avais trouvé ça assez étrange (même si je crois que y'a des liens intéressants à faire avec la Tour Sombre).
RépondreSupprimerC'est un de mes King préféré aussi. Je l'ai lu quand j'avais 13 ans la première fois, il y a peut-être 2 ans la dernière fois. J'aime toujours autant. Ce que je préfère le plus dans le livre c'est tout le début : des prémisses de la grippe (tout cela est quand même vachement bien amené et décrit) aux premiers temps à Boulder.
RépondreSupprimerComme Tigger Lilly j’ai adoré le début ;) Mais j’ai encore plus aimé « Ca » , un livre exceptionnel, ainsi que la Tour Sombre, une fantasy assez hallucinante...
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