Titre : Kyo-Ichi, La marque du Diable
Auteur : Motorô Mase
Editeur : Kazé
Auteur : Motorô Mase
Editeur : Kazé
Date de publication : 2012
Couverture :
Couverture :
Nombre de tomes sortis : One-shot
Prix :
8,99 euros
Biographie auteur : (source : manga-news.com)
Motorô MASE
commence sa carrière de mangaka en obtenant, en 1998, le prix Shôgakukan du
meilleur jeune auteur pour sa première œuvre AREA. Il se consacre à son art et crée de nombreuses œuvres dont Kyoichi. L’une de ses œuvres les plus
connues en France est HEADS (édité en
France chez Delcourt), l’adaptation d’un roman de Keigo Higashino, qui confirme
son talent de conteur et la parfaite adéquation de son style avec le genre du
thriller psychologique. En janvier 2005 commence la publication dans Weekly
Young Sunday (Shôgakukan), de son titre le plus apprécié, Ikigami, qui continue aujourd’hui dans le Weekly Big Comic Spirits.
Synopsis :
Autour de
Kyôichi, fou au visage difforme porteur d’une marque étrange, se construit un
culte sanguinaire. Un homme seul, dont les amis sont morts pour avoir croisé la
route de Kyôichi, tente de lutter contre la folie meurtrière des membres de la
secte, mais leur leader semble invincible, et à chaque fois qu’il survit contre
toute attente, le nombre de ses adeptes augmente. Comme si plus rien,
désormais, ne pouvait arrêter la propagation de la marque.
Critique :
Grand admirateur de la série Ikigami de Motorô
Mase, un coupaing a eu la bonne idée de me prêter une des toutes premières œuvres
de celui-ci. Un seinen donc, mais plutôt dans la fibre horrifique cette
fois-ci. C’est un genre que je goûte peu habituellement. La seule chose qui m’attire
dans le genre est l’aspect psychologique, chose pour laquelle Motoro Mase est
très doué dans sa série phare qu’est Ikigami.
Avec Kyo Ichi, on a affaire à ce qui ressemble
à une première expérience. Le dessin n’est pas encore des plus affirmés, et le
concept n’est pas des plus originaux. Lié le diable à une œuvre d’horreur n’est
en effet pas une première. Pour un coup d’essai néanmoins, ça reste correct. Je
note malgré tout deux défauts, bien que ça reste fortement du domaine de l’appréciation
personnelle pour le premier, j’ai l’impression de tourner en rond dans ce genre
de récit avec une fin ouverte où l’histoire se répète. En gros, l’auteur nous a
raconter une histoire pour rien, ou bien il ne savait pas comment la finir et
donc je laisse le lecteur se démerder. Bon, ce n’est pas un problème
catastrophique, mais dans le cas présent, ça me dérange un peu. L’autre défaut,
ce sont les personnages. Ils sont assez pâlichons, on a du mal à s’attacher à
eux. Et une bonne histoire comme je le répète souvent, c’est aussi de bons
personnages.
Une critique assez sévère, mais une note pas dégueulasse,
car je pars malgré moi avec un a priori négatif pour une œuvre d’horreur (donc
je compense un peu par la note), mais aussi pour la présence du pilote d’Ikigami
du nom de Limit, très sympa. Mais comme quoi, il y a un fossé important entre
un pilote et une série.
Note : 6/10
Un goûter horrifique.
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