Prophecy, tome 2, de Tetsuya Tsutsui

Titre : Prophecy, tome 2
Série : Prophecy
Auteur : Tetsuya Tsutsui
Editeur : Ki-oon
Couverture :

Illustrateur France : Tetsuya Tsutsui

Nombre de tomes sortis : 2

Prix : 7,90 euros

Biographie auteur : (source : Wikipédia)

Tetsuya Tsutsui est un mangaka japonais indépendant.

En tant qu'auteur indépendant, il publie la plupart de ses œuvres via son site Internet. Remarqué, il publia trois œuvres (Duds Hunt, Manhole et Reset) dans le magazine de l'éditeur Square Enix, Young Gangan.

Synopsis :

La section de lutte contre la cybercriminalité de Tokyo est sur les dents. Un individu coiffé d’un masque en papier journal poste sur Internet des vidéos menaçantes où il prédit les pires crimes : incendies, agressions, viols… Le problème ? Dès le lendemain, ses prophéties se réalisent à la une des journaux télévisés.

Qui est-il, comment procède-t-il, quelles sont ses motivations ? C’est le début d’une course contre la montre qui mène les inspecteurs jusqu’au siège vide d’un cybercafé de la banlieue de Tokyo. Mais tandis que l’enquête piétine, contre toute attente, le soutien populaire grandit autour du mystérieux personnage. Marginaux, employés tyrannisés par leur hiérarchie, internautes qui hantent les forums de discussion : ils sont de plus en plus nombreux à se retrouver dans son combat…

Le grand retour de Tetsuya Tsutsui dans une série où se mêlent avec brio ses thèmes de prédilection : injustice sociale, vengeance et nouvelles technologies.

Critique :

                Remember ma première critique sur la nouvelle série de Tetsuya Tsutsui. J’y faisais part d’une bonne impression, mais je ne sombrais pas dans l’éloge démesuré. Je ne pense pas vous faire souvent des doublons sur une même série manga (je pars du principe qu’une série forme un tout plus ou moins homogène en général), à moins que mon avis change radicalement en cours de route, mais je me sens obligé de faire un cours rectificatif sur Prophecy et le sentiment qu’il m’inspire.

                Pour résumer le premier tome, j’affirmais que c’était une bonne série, mais que tout restait à faire pour confirmer ce sentiment. Et bien l’auteur ne m’a pas fait mentir puisque qu’il a capitalisé sur son premier tome introductif pour clairement passer la vitesse supérieure dans son scénario. J’aime que les paperboys passent à la pêche au gros plutôt que de continuer dans les petites vengeances. J’aime le duel à distance entre la brigade cybercriminelle et notre gang vengeur. J’aime le ton « osé » (pour un mangaka japonais), critique tout du moins, à l’égard de la puissance culturelle américaine. J’aime quand on sent le feu qui souffle au cul d’un camp ou l’autre.

                Bref, vous l’aurez compris, notre mangaka fétiche augmente la cadence et a changé de calibre. L’effet est immédiat et jouissif.

Note : 9/10

Un cyber-thriller qui monte clairement en puissance. A dévorer.