Série :
La Tour Sombre
Auteur : Stephen King
Editeur : J’ai lu
Couverture :
Auteur : Stephen King
Editeur : J’ai lu
Couverture :
Pages : 255
/ 397 (format poche)
Prix : 6,00
€ / 8,40 €
Biographie auteur :
Stephen King est né le 21 septembre 1947
à Portland, dans le Maine. Ses parents se séparent alors que celui-ci n'a que
deux ans. Il ne vit certes pas une enfance très heureuse entre les absences de
sa mère et la méchanceté de ses camarades de classe dont il devient rapidement
le souffre-douleur. Pour échapper à la souffrance quotidienne dont il est la
victime, Stephen trouve son réconfort dans la lecture.
C'est en découvrant, par le plus grand
des hasards, une malle remplie de livres fantastiques dans le grenier de sa
tante, qu'il se prend de passion pour la littérature avec une prédilection
marquée pour le genre du fantastique. De sa grand-mère qui était une
admiratrice d'Agatha Christie, il retient une façon assez particulière de lire
en commençant par la fin, ce qui lui évitait de lire tout ce qui était
intermédiaire entre l'introduction et la conclusion. C'est d'ailleurs de cette
méthode qu'il a tiré profit pour élaborer ses romans de façon à brouiller les
cartes en rendant l'histoire impossible à comprendre pour tous ceux qui
seraient tentés de débuter par la fin.
Stephen King ressent très jeune
l'envie d'écrire, il commence à ébaucher des petites histoires dès l'âge de 12
ans. Il fait une brillante scolarité puis de bonnes études universitaires et
obtient une maîtrise en anglais. Il continue toujours à écrire alors qu'il
exerce différentes professions, comme celle de professeur et de concierge.
Stephen King abat des masses énormes
de travail, écrivant même plusieurs livres dans la même année. Chacun de ses
livres connaît un immense succès, à tel point qu'il est aujourd'hui un des
écrivains les plus célèbres, les plus aimés et surtout un des plus lus. Il est
la référence incontestable et inévitable de la littérature fantastique. Il
totalise jusqu'à environ 44 ouvrages vendus à plus de 100 millions
d'exemplaires ! Ses ouvrages sont traduits dans plus de 32 langues différentes.
De plus, 35 films ont été adaptés d'un de ses livres.. Ceux qui détestent la
littérature ne pouvaient pas échapper au phénomène Stephen King. Il vit
toujours à Bangor, dans le Maine, dans une superbe demeure de style victorien,
avec sa femme Tabitha Spruce et deux de leurs enfants prénommés Joe et Owen.
Leur fille, Naomi, vient de faire un mariage homosexuel à Nashville, dans le
Tennessee.
En dehors de son métier, King est un
grand fan de base-ball et de rock. Il joue d'ailleurs de la guitare. Pour
assouvir ses deux passions, il a créé et financé WZON, une station de radio à
Bangor qui diffuse du rock et retransmet des matchs de base-ball.
Synopsis :
Un désert
calciné, cruel et aveuglant. Immense. Un lieu réfractaire à la vie. C'est à
peine si quelques masures, quelques hameaux subsistent çà et là, écrasés sous
le ciel inerte. Un enfer implacable.
C'est là,
pourtant, que marchent les deux solitaires; obstinés, portés par un destin qui
les dépasse.
L'Homme en
noir d'abord, mystérieux, qui laisse dans son sillage une légende de faiseur de
miracles. Et puis le Pistolero, économe, laconique, dont lui-même ne sait plus
s'il est encore humain. Le premier fuit, le second poursuit. Il y a si
longtemps qu'elle s'est engagée, cette chasse à l'homme, plus de vingt ans
certainement. Sans que ni l'un ni l’autre ne sachent réellement qui détient les
clés de ce jeu mortel. Et si le gibier n'était pas celui qu'on croit ? …
/
Échoué
sur une plage peuplée de monstres, gravement blessé, Roland de Gilead se
retrouve face aux trois portes qui jalonnent sa route vers la Tour Sombre, son
but ultime. Par elles, il parcourra l'espace-temps, rencontrera trois
compagnons insolites et reverra Jake, cet enfant dont le souvenir le hante et
qui semble nécessaire à sa quête. Alors que le temps devenu fou joue contre lui
et les siens, le Pistolero saura-t-il démasquer ses noirs ennemis, magiciens et
démons ligués pour s'emparer de la Tour ? Est-il prêt pour cela à partager son
idéal, en s'en remettant au ka - le destin ? C'est pour lui l'heure de vérité…
Critique :
Une
critique un peu spéciale, il est vrai ! En réalité, cela fait déjà un
petit moment que j’ai terminé ma lecture sur Le Pistolero, et il faut
vous avouer, que je n’arrivais pas à en faire une critique ! Un récit un
peu dur à commenter. J’aurais bien entendu pu en faire une, mais je n’en avais
guère l’envie voyez-vous. J’ai donc acheté le tome deux, Les Trois Cartes,
histoire de voir ce que la suite valait. Je vais donc commenter les deux en un,
j’essaierais de voir à l’avenir ce que je fais !
Et je ne
fus certes pas déçu, absolument pas même si je puis dire. Vous avez déjà eu
quelques aperçus de mes précédentes critiques, et en fait, je trouve qu’il est
dur d’évaluer un livre par rapport à un autre, surtout si ces derniers n’ont
pas de genre littéraire similaire. N’étant jamais réellement sorti du style « fantasy »,
je n’ai pas de base concrète sur laquelle m’appuyer. Je mets 9, hésite avec le
9,5… Mais bon, mettez-vous bien en tête que c’est un auteur qui m’a
marqué !
Bref,
passons sur la notation. En réalité, le premier tome m’a surpris, agréablement
bien entendu. Mais le second m’a totalement subjugué. Mais c’est une suite qui
attendra quelque peu ! Attardons-nous un peu sur Le Pistolero. On
découvre petit à petit l’univers de l’auteur, le monde même, puisque celui-ci
diffère du notre en de nombreux points. Un style « Western » assez
agréable, n’ayant pas l’habitude particulière d’en lire. C’est un ami qui
m’avait conseillé cette lecture, et je l’en remercie de tout cœur. C’est fou de
voir combien d’écrivains ont été touchés par l’influence du Seigneur des
Anneaux ! Celui-ci, l’autre (prochaine ou précédente critique ?)…
La quête de
ce personnage, de ce pistolero, Roland, nous ensorcelle en quelque sorte, bien
que l’on espère, à mesure, tout comme lui, qu’il l’atteigne ! Mais en
réalité, ceci me rappelle un cours de philosophie, sur Alain, qui disait, que
le bonheur ne consistait pas dans l’objectif que l’on se fixe, mais dans le parcours
qu’on accomplit pour atteindre cet objectif. Et bien là, c’est exactement la
même chose : finalement, on ne jouit (ne jouira pas plutôt) lorsque Roland
atteindra sa fameuse « Tour Sombre », comme il l’aime l’appeler, mais
au contraire, on jouit tout au long de notre lecture, sur ce chemin qu’il
parcourt afin de l’atteindre.
Je
m’éloigne quelque peu, le style même de l’auteur rencontre quelques similitudes
avec le mien, je m’en inspirerais d’ailleurs probablement ! Si l’on ajoute
à son style, ces quelques images toute particulières à son style, se trouvant
au centre du livre, on ne peut qu’aimer. Le mystère qui enroule « l’homme
en noir », nous laisse durant toute notre lecture, sur le cul, si je puis
dire. On attend, on attend, et on ne découvre en réalité absolument pas quel
est son rôle, ni le sien, ni celui de la Tour Sombre. Pourquoi aide-t-il
Roland ? Mystère et boule de gomme.
Bref, le
premier tome m’a laissé un peu perplexe, d’un sentiment mitigé. Et je pense
qu’en
cela, l’auteur a réussi son objectif. Il m’a laissé dans l’attente d’une suite, je ne pouvais absolument pas m’arrêter sur cela ! Un jour ou l’autre, la tentation aurait été trop forte pour que je puisse résister à l’envie d’entrer dans une bibliothèque, ou une libraire, et d’emprunter/acheter la suite !
cela, l’auteur a réussi son objectif. Il m’a laissé dans l’attente d’une suite, je ne pouvais absolument pas m’arrêter sur cela ! Un jour ou l’autre, la tentation aurait été trop forte pour que je puisse résister à l’envie d’entrer dans une bibliothèque, ou une libraire, et d’emprunter/acheter la suite !
J’ai donc
eu besoin de Les Trois Cartes afin de me débarrasser de ce
sentiment ! En réalité, j’ai trouvé cette suite beaucoup, beaucoup plus
drôle, et saisissante. On ne peut pas s’empêcher de rire du comique de
situation, parfois, ou à d’autres moments, de jeux de mots, d’attentions
particulières de Stephen King. On ne peut pas s’empêcher de pouffer de rire,
quand l’auteur lui-même se fout de notre gueule, entièrement ! En tout
cas, je l’ai ressenti comme cela. Il imagine un personnage parlant dans la tête
d’un autre personnage, puis nous pose dans les pattes, un lapin, ou plutôt un
personnage ayant déjà dans sa tête deux personnalités !
Il
multiplie selon moi, son nombre de talents. C’est magnifique, sublime. En même
temps, il dissimule ci et là quelques critiques de la société. Mais ce qui m’a
réellement pris aux tripes, ce sont le rôle que jouent ces trois cartes !
Et découvrir au fur et à mesure leur signification… Brûler aussi dans l’attente
de savoir ce que l’on va découvrir derrière cette nouvelle porte. Bref, c’est
un chef d’œuvre à mon sens. Un de plus. Désolé de ne vous présenter que cela en
ce moment. Ce n’a pas toujours été le cas, je préfère immédiatement vous
rassurer ! D’ailleurs mon autre critique n’en est pas une, même si ça
reste agréable à lire.
Je ne vais
pas vous laisser vous attarder plus longtemps en ces lieux, filez dans votre
librairie préférée ! On peut se le permettre, vu le prix du livre…
Note : 9/10
Le premier n’était que
massacre. Celui-ci est plus retord, plus recherché, plus approfondi à mon sens.
Que vous révélerons vos cartes ?
Signé : Eäron Valil
« L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait. »
RépondreSupprimerA elle seule, cette phrase mérite le 10/10.
Et dans son ensemble, La Tour Sombre mérite le 10/10.
Oui, elle n'est peut-être pas complètement parfaite, ni toujours au même niveau. Par exemple le premier tome, Le Pistolero, est parfois un peu longuet, pas facile à accrocher. Mais il faut se forcer, cela ne va qu'en progressant. Et comme tu le dis, l'ambiance western est fort sympathique.
Il y a tellement de choses différentes dans cette saga. Ce n'est pas pour rien que Stephen King la qualifie de "système solaire de son imagination".
Il y a tellement de choses que je ne sais même pas quoi en dire. Hormis que cela vient juste de me donner envie de la relire. Faites-en de même ! \o/
Je suis parfaitement d'accord ! C'était les premiers livres que je lisais - enfin ! - de Stephen King, et je ne suis absolument pas déçu du tout !
RépondreSupprimerJ'accroche assez peu à Stephen King en général, mais ce cycle là est un sacré morceau (même si les premiers sont les meilleurs dans mon souvenir).
RépondreSupprimerD'ailleurs ça me rappelle, il faut que je motive Lune pour qu'elle finisse le 3e, qu'on continue notre relecture cet été ^^.
Salut Vert,
RépondreSupprimerJe ne suis pas un lecteur de Stephen King perso, mais apparemment, le dernier qui est sorti est vraiment bien ;)
Il me tente bien aussi mais c'est une telle brique (et le numérique est à peine moins cher) que je vais attendre qu'ils l'achètent à la biblio ^^
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