vendredi 15 mars 2013

La Guerre des Chiffonneurs, de Thomas Geha

Titre : La Guerre des Chiffonneurs
Auteur : Thomas Geha
Editeur : Rivière Blanche

Date de publication : 2011
Couverture :
Illustrateur : Arnaud Boutle
Pages : 186 pages
Prix : 17,00 euros

Biographie auteur :

                Thomas Geha, de son vrai nom Xavier Dollo, collectionne les casquettes. Auteur reconnu par la critique, notamment par son dernier recueil de nouvelles Les Créateurs aux éditions Critic, il fait aussi son come-back en 2012 en tant que libraire chez cette même librairie Critic à Rennes, en plus d’avoir monté sa propre structure éditoriale avec les éditions Ad Astra.
                Avec La Guerre des Chiffonneurs, voici qu’il nous livre un space opera pêchu, dans la lignée d’un Frey.

Synopsis :

Dur d'être un Terrien élevé par le peuple Jadoin, des pirates... surtout quand on s'entiche d'une femme promise à son frère adoptif ! Marcus Mardel l'apprendra à ses dépens. Banni de son clan, il se retrouve sur la planète Tanope où il rencontre Raugri, un félin humanoïde bougon et asocial. Ensemble, dans le but de devenir prospecteurs, ils acquièrent un astronef, surnommé un soir de beuverie Le vieux mais joli lapin rose. Problème, pour le faire fonctionner, il lui faut un chiffonneur, et seul cet appareil permet la navigation intergalactique. Mais en ces temps troublés où certaines technologies se sont perdues, les chiffonneurs se font rares... de quoi déclencher, peut-être, la guerre des chiffonneurs...

Critique :

              

               Auteur, éditeur, libraire, Thomas Geha est tout cela, et plus encore. Personnage sympathique et résolument amoureux de la SF, ses écrits (pour ceux que j’ai lus) sont à son image : cools. Preuve en est encore avec ce court récit, un space opera plein de gouaille et d’action. J’ai personnellement eu deux références qui ont traversées mon esprit. La première est celle de Frey, écrit par Chris Wooding, pour la mise en scène de pirates de l’espace. La seconde est Star Wars, pour le couple Marcus et Raugri, un humain partenaire avec un félin que l’on imagine poilu, suivez mon regard.

                Ce texte assez court est un pur divertissement. Pas de réflexion métaphysique donc, mais plutôt des réflexions humoristiques qui font sourire (cf. synopsis nom du vaisseau). L’auteur s’est résolument fait plaisir dans cet univers qui nous offre une histoire type « SF spaghetti » où sa défouraille pas mal, que ce soit avec « l’engin » personnel de monsieur, des armes en tout genre, ou encore avec des vaisseaux spatiaux.

                J’ai personnellement bien aimé ce récit, bien que j’ai trouvé le titre un peu « pompeux », ou plutôt pas très adapté par rapport à l’histoire. On peut bien parler de guerre, mais bon, à moitié. Bon, c'est mon jugement personnel, mais ça ne ressemble pas à une guerre. Et en même temps, comme ça, sur le coup, je n’ai pas d’alternative à proposer, pas d'autre mot. Mais rassurez-vous, il n’y a pas escroquerie sur la marchandise. De mon point de vue, ça met l’accès sur l’aspect action (ou aventure, comme vous voulez) du roman.

                Non, je retiens l’histoire (j’ai comme l’impression de tourner en rond dans mon propos) pour l’aspect très divertissant, très fun surtout, avec de nombreux rebondissements et des traits d’humour bienvenues. C’est de bonne facture et sans prise de tête.

Note : 7/10
Un space opera résolument fun à lire de façon gourmande. A dévorer.

 

4 commentaires:

  1. J'avais vraiment apprécié cette lecture, qui m'avait beaucoup fait penser à la série Firefly (ce que Thomas Geha a d'ailleurs confirmé, en disant qu'il y avait bien un hommage à la série dans son bouquin).

    Bref, ce que tu dis au début de ton article est tout à fait juste. Ce livre est cool :D Cet adjectif lui convient parfaitement.

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  2. Par contre, qu'est-ce qui leur a pris de faire la couverture à partir de ce qui ressemble à une capture d'écran d'un jeu vidéo ?

    (au cas où il passerait par là, toutes mes excuses à l'illustrateur)

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  3. Oui, on m'a parlé de cette référence Olya. Sauf que je peux pas trop en parler en ce moment de Firefly, je viens de regarder l'épisode pilote seulement hier :s

    Et je demanderais à l'auteur Baroona. Mais faut savoir que les éditions Rivière Blanche sont une toute petite maison d'édition, ils n'ont pas des moyens démesurés.

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