Auteur : Thomas Geha
Editeur : Rivière Blanche
Date de publication : 2011
Couverture :
Couverture :
Pages : 186
pages
Prix : 17,00
euros
Biographie auteur :
Thomas
Geha, de son vrai nom Xavier Dollo, collectionne les casquettes. Auteur reconnu
par la critique, notamment par son dernier recueil de nouvelles Les Créateurs aux éditions Critic, il
fait aussi son come-back en 2012 en tant que libraire chez cette même librairie
Critic à Rennes, en plus d’avoir monté sa propre structure éditoriale avec les
éditions Ad Astra.
Avec
La Guerre des Chiffonneurs, voici
qu’il nous livre un space opera pêchu, dans la lignée d’un Frey.
Synopsis :
Dur d'être un
Terrien élevé par le peuple Jadoin, des pirates... surtout quand on s'entiche
d'une femme promise à son frère adoptif ! Marcus Mardel l'apprendra à ses
dépens. Banni de son clan, il se retrouve sur la planète Tanope où il rencontre
Raugri, un félin humanoïde bougon et asocial. Ensemble, dans le but de devenir
prospecteurs, ils acquièrent un astronef, surnommé un soir de beuverie Le vieux mais joli lapin rose. Problème,
pour le faire fonctionner, il lui faut un chiffonneur, et seul cet appareil
permet la navigation intergalactique. Mais en ces temps troublés où certaines
technologies se sont perdues, les chiffonneurs se font rares... de quoi
déclencher, peut-être, la guerre des chiffonneurs...
Critique :
Auteur, éditeur, libraire,
Thomas Geha est tout cela, et plus encore. Personnage sympathique et résolument
amoureux de la SF, ses écrits (pour ceux que j’ai lus) sont à son image :
cools. Preuve en est encore avec ce court récit, un space opera plein de gouaille et
d’action. J’ai personnellement eu deux références qui ont traversées mon
esprit. La première est celle de Frey, écrit par Chris Wooding, pour la
mise en scène de pirates de l’espace. La seconde est Star Wars, pour le
couple Marcus et Raugri, un humain partenaire avec un félin que l’on imagine
poilu, suivez mon regard.
Ce texte assez court est un pur divertissement. Pas
de réflexion métaphysique donc, mais plutôt des réflexions humoristiques qui
font sourire (cf. synopsis nom du vaisseau). L’auteur s’est résolument fait
plaisir dans cet univers qui nous offre une histoire type « SF
spaghetti » où sa défouraille pas mal, que ce soit avec
« l’engin » personnel de monsieur, des armes en tout genre, ou encore
avec des vaisseaux spatiaux.
J’ai personnellement bien aimé ce récit, bien que j’ai
trouvé le titre un peu « pompeux », ou plutôt pas très adapté par
rapport à l’histoire. On peut bien parler de guerre, mais bon, à moitié. Bon, c'est mon jugement personnel, mais ça ne ressemble pas à une guerre. Et en
même temps, comme ça, sur le coup, je n’ai pas d’alternative à proposer, pas d'autre mot. Mais
rassurez-vous, il n’y a pas escroquerie sur la marchandise. De mon point de
vue, ça met l’accès sur l’aspect action (ou aventure, comme vous voulez) du roman.
Non, je retiens l’histoire (j’ai comme l’impression de
tourner en rond dans mon propos) pour l’aspect très divertissant, très fun
surtout, avec de nombreux rebondissements et des traits d’humour bienvenues.
C’est de bonne facture et sans prise de tête.
Note : 7/10
Un
space opera résolument fun à lire de façon gourmande. A dévorer.
J'avais vraiment apprécié cette lecture, qui m'avait beaucoup fait penser à la série Firefly (ce que Thomas Geha a d'ailleurs confirmé, en disant qu'il y avait bien un hommage à la série dans son bouquin).
RépondreSupprimerBref, ce que tu dis au début de ton article est tout à fait juste. Ce livre est cool :D Cet adjectif lui convient parfaitement.
Par contre, qu'est-ce qui leur a pris de faire la couverture à partir de ce qui ressemble à une capture d'écran d'un jeu vidéo ?
RépondreSupprimer(au cas où il passerait par là, toutes mes excuses à l'illustrateur)
Oui, on m'a parlé de cette référence Olya. Sauf que je peux pas trop en parler en ce moment de Firefly, je viens de regarder l'épisode pilote seulement hier :s
RépondreSupprimerEt je demanderais à l'auteur Baroona. Mais faut savoir que les éditions Rivière Blanche sont une toute petite maison d'édition, ils n'ont pas des moyens démesurés.
<3 Thomas Geha !!
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