Titre : Alone – L’Intégrale
Auteur : Thomas Geha
Editeur : Critic
Biographie auteur :
Synopsis :
Auteur : Thomas Geha
Editeur : Critic
Date présente édition : février 2014
Couverture :
Couverture :
Illustrateur : François Baranger
Pages : 446
pages
Prix : 22,00
euros
Biographie auteur :
Thomas
Geha collectionne les casquettes. Auteur reconnu par la critique, notamment par
son dernier recueil de nouvelles Les
Créateurs aux éditions Critic, il fait aussi son come-back en 2012 en tant
que libraire chez cette même librairie Critic à Rennes. A côté de cela, il a
monté sa propre structure éditoriale avec les éditions Ad Astra.
La
réédition (revue et corrigée) des Alone
en intégrale poursuit la belle aventure entre les éditions Rivière Blanche et
Critic.
Synopsis :
« Les Alones évitent les
Rassemblés, rongés par le fanatisme, parce qu’ils sont trop... nombreux. C’est
que, même balèze, un Alone a du mal à affronter une vingtaine de fous furieux.
»
Pépé est un
Alone, un solitaire qui trace sa route dans une France dévastée. Son créneau :
la survie. Son credo : le mouvement. Armé de ses couteaux, il va affronter tous
les dangers pour retrouver un fantôme de son passé : Grise. Mais suffit-il de
survivre ? Car un vent de renouveau souffle sur les débris de l’ancien monde,
porteur de dangers autant que d’espoir.
Ce volume
réunit pour la première fois A comme
Alone et Alone contre Alone dans
une version largement révisée par l’auteur et augmentée de deux nouvelles dans
le même univers. Des récits post-apocalyptiques enlevés, bel hommages à Julia
Verlanger et son roman L’Autoroute
Sauvage.
Critique :
Il est des auteurs un peu coqueluches de la
blogosphère. Thomas Geha en fait partie. Récemment, Book en Stock a consacré un
mois complet à celui-ci, et Un Papillon dans la Lune a classé l’intégrale Alone
dans son top 10 de tous les temps (tout de même), parmi quelques autres belles
chroniques sur Alone (comme celle de Cornwall) à l’occasion de cette réédition illustrée
magnifiquement par François Baranger.
Mais
pourquoi une telle sympathie à l’égard de l’œuvre de Thomas Geha ?
Simplement parce que ce dernier a bonne bouille ? Alors certes, le
personnage est (très) sympathique, mais sa qualité de romancier est à mettre
principalement en avant. Alone, en plus d’être un vibrant hommage à
Julia Verlanger et L’Autoroute Sauvage (si je vous saoule d'hyperliens, vous me le dites), est une intégrale qui se dévore
sans interruption et sans aucun souci. Le style est propre, concis et… drôle.
Ou plutôt, dirons-nous fun. Car oui, comme feu Julia Verlanger, l’intégrale Alone
est un post-apo dans la veine du divertissement le plus cool, où
la prise de tête n’a pas lieu d’être.
Je vais m’attarder
avec cette similitude à L’Autoroute Sauvage. Si les mécanismes sont
les mêmes, il ne faut pas s’offusquer de ces ressemblances. Thomas Geha apporte
sa touche, plus créative, non pas que Julia Verlanger manquait d’imagination
(au contraire), mais dans ce côté décalé si frais. Qui donc peut inventer des « voitortues » ?
On tourne presque à la limite du fantastique parfois, par l’intermédiaire de
ces mutants notamment.
Probablement
Thomas Geha, grand fan de Julia Verlanger comme le souligne son pseudonyme, a
voulu écrire quelque chose dans le chemin déblayé par Julia Verlanger, la voie
du divertissement le plus pur (je me répète un peu, mais c'est parce que j'insiste). Ainsi, si vous cherchez de grandes réflexions
sur le genre humain, passez votre chemin. Enfilez plutôt le blouson de cuir (ou
plutôt le débardeur trempé de sueur avec un treillis militaire), collez-vous
une clope au coin de la bouche, sortez un couteau de lancer (ou un katana), et
il ne manque plus que la moto pour vous faire une idée de la chose,
un truc qui en jette grave, où les alones évitent les « rasses »
comme la peste, et où la loi du plus fort prime. Du feu et de l’action, fuck YEAH !
Appréciation : Un diptyque,
deux nouvelles, un très bon moment de divertissement, dans la veine des
meilleurs romans populaires SF français, hyper cool et fun.
J'ai de plus en plus l'impression d'être le seul à n'avoir jamais lu "L'Autoroute sauvage". Est-ce que je suis obligé de le lire en premier pour moi aussi faire une chronique avec la référence ? =O
RépondreSupprimerNan, y a pas besoin de lire L'Autoroute sauvage, et heureusement. Je dirais même qu'au final, tu peux n'en lire qu'un seul des deux, ça se suffit en soit (à moins que tu raffoles vraiment à donf du genre)
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