Titre : La cabane de l’aiguilleur
Auteur : Robert Charles Wilson
Editeur : Folio SF
Couverture :
Auteur : Robert Charles Wilson
Editeur : Folio SF
Couverture :
Illustrateur France : Burno Wagner - Yayashin
Pages : 272 pages
Biographie auteur :
Né
en 1953 en Californie mais vivant aujourd’hui à Toronto, Robert Charles Wilson
s’est imposé comme l’une des têtes de file de la science-fiction canadienne
avec des romans tels que Mysterium, BIOS, Darwinia, Les Chronolithes,
Spin ou Axis qui lui ont valu de nombreux prix littéraires, dont le
prestigieux prix Hugo.
Synopsis :
À la mort de
sa mère, Travis Fisher est recueilli par sa tante, Liza Burack, à Haute
Montagne. Malgré la Grande Dépression, la vie y est simple, rythmée par le
travail à la fabrique de glace, les sermons à l’église baptiste et les sorties
avec Nancy Wilcox. Travis en viendrait presque à oublier son statut d’inadapté.
Mais il y a la mystérieuse Anna Blaise, elle aussi hébergée par les Burack. Qui
est-elle vraiment ? Quel secret cache-t-elle dans sa chambre
systématiquement close ?
Premier roman
de Robert Charles Wilson, La cabane de l’aiguilleur contient déjà en
germe les ingrédients qui feront le succès de l’auteur, notamment avec Spin :
une écriture intimiste au service de personnages attachants confrontés à une
réalité qui leur échappe.
Critique :
Critique très brève pour cause de fatigue, mais envie
de partager mes sentiments sur cet ouvrage. Il s’agit d’un premier roman que je
trouve pour ma part réussi, avec une maitrise déjà assez impressionnante.
Depuis, l’auteur à largement confirmé.
Contrairement à l’estampillage Folio, il s’agit d’une
œuvre de fantastique plutôt que de SF. Mais avant que l’aspect fantastique
ressorte nettement, cela ressemble plus d’un récit de « l’étrange » à
l’ambiance assez délectable et inquiétante. J’ai personnellement plus aimé
cette première moitié du livre avec ce côté « étrange » dans un
référentiel rétro que la seconde partie qui bascule clairement dans le
fantastique. Néanmoins, cela forme un tout plutôt réussi, d’un très bon niveau
pour un premier roman.
Note :
7/10
Une bonne entrée à dévorer avec quelque assaisonnement.
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