mardi 19 juin 2012

La cabane de l'aiguilleur, de Robert Charles Wilson


Titre : La cabane de l’aiguilleur
Auteur : Robert Charles Wilson
Editeur : Folio SF
Couverture : 
 
Illustrateur France : Burno Wagner - Yayashin
Pages : 272 pages

Biographie auteur :

                Né en 1953 en Californie mais vivant aujourd’hui à Toronto, Robert Charles Wilson s’est imposé comme l’une des têtes de file de la science-fiction canadienne avec des romans tels que Mysterium, BIOS, Darwinia, Les Chronolithes, Spin ou Axis qui lui ont valu de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux prix Hugo.

Synopsis :

À la mort de sa mère, Travis Fisher est recueilli par sa tante, Liza Burack, à Haute Montagne. Malgré la Grande Dépression, la vie y est simple, rythmée par le travail à la fabrique de glace, les sermons à l’église baptiste et les sorties avec Nancy Wilcox. Travis en viendrait presque à oublier son statut d’inadapté. Mais il y a la mystérieuse Anna Blaise, elle aussi hébergée par les Burack. Qui est-elle vraiment ? Quel secret cache-t-elle dans sa chambre systématiquement close ?
Premier roman de Robert Charles Wilson, La cabane de l’aiguilleur contient déjà en germe les ingrédients qui feront le succès de l’auteur, notamment avec Spin : une écriture intimiste au service de personnages attachants confrontés à une réalité qui leur échappe.


Critique :

                Critique très brève pour cause de fatigue, mais envie de partager mes sentiments sur cet ouvrage. Il s’agit d’un premier roman que je trouve pour ma part réussi, avec une maitrise déjà assez impressionnante. Depuis, l’auteur à largement confirmé.
                Contrairement à l’estampillage Folio, il s’agit d’une œuvre de fantastique plutôt que de SF. Mais avant que l’aspect fantastique ressorte nettement, cela ressemble plus d’un récit de « l’étrange » à l’ambiance assez délectable et inquiétante. J’ai personnellement plus aimé cette première moitié du livre avec ce côté « étrange » dans un référentiel rétro que la seconde partie qui bascule clairement dans le fantastique. Néanmoins, cela forme un tout plutôt réussi, d’un très bon niveau pour un premier roman.

Note : 7/10
Une bonne entrée à dévorer avec quelque assaisonnement.

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