Titre : Et pour quelques gigahertz de plus…
Auteur : Ophélie Bruneau
Editeur : Ad Astra
Couverture :
Auteur : Ophélie Bruneau
Editeur : Ad Astra
Couverture :
Illustrateur France : Laurent Guillet
Pages : 216 pages format poche
Biographie auteur :
Ophélie Bruneau se décrit volontiers
comme hispano-montargo-réunionno-nanto-chti, et encore, c’est pour simplifier.
Après avoir grandi entre deux hémisphères et survécu à des études d’ingénieur,
elle est venue à la littérature pas le Donjon
de Naheulbeuk et a publié ses premières nouvelles en 2009.
Elle vit en banlieue parisienne avec
un sosie raté de Sébastien Chabal, un cerisier mégalomane, deux oursons pirates
et beaucoup de bibliothèques. Et pour
quelques gigahertz de plus est son premier roman.
Synopsis :
Un vaisseau proche du cimetière des astronefs…
Un équipage incomplet et hétéroclite…
Un système inexploré à la veille d’une guerre interplanétaire…
Pour Jean-Frédéric Serrano, commandant du Viking, la meilleure solution serait de quitter le secteur avant le début des embrouilles ! Sauf, bien sûr, si les autochtones impliquent de force les Terriens dans leur conflit.
Pris entre deux feux, privés du soutien de la planète-mère, les soldats du Viking joueront à la roulette russe… à leur façon !
Dans l’espace, personne ne vous entendra bluffer.
Un équipage incomplet et hétéroclite…
Un système inexploré à la veille d’une guerre interplanétaire…
Pour Jean-Frédéric Serrano, commandant du Viking, la meilleure solution serait de quitter le secteur avant le début des embrouilles ! Sauf, bien sûr, si les autochtones impliquent de force les Terriens dans leur conflit.
Pris entre deux feux, privés du soutien de la planète-mère, les soldats du Viking joueront à la roulette russe… à leur façon !
Dans l’espace, personne ne vous entendra bluffer.
Avec Et pour quelques gigahertz
de plus, space-opera mouvementé qui lorgne du côté de Babylon V et de Galaxy Quest, Ophélie Bruneau vous
promet un bel électrochoc !
Critique :
NaNoWrimo. Je ne sais pas si
ce mot étrange vous dit quelque chose, et pourtant. Chaque année, des milliers
d’écrivains en herbe à travers le monde tentent d’écrire un livre d’au moins 50 000
mots durant le seul mois de novembre. Parmi eux, une poignée parvient à se
faire publier. Ophélie Bruneau fait partie de ce club encore très fermé en
France. Assurément, elle le mérite. Assurément, on sent la patte d’un NaNoWrimo
avec un texte nerveux qui va dix mille à l’heure. Pas de repos pour les braves.
Si ce premier roman est très rapide à lire, c’est certes parce que le roman est
court, mais c’est aussi parce que l’on a un texte très fluide, sans anicroche.
Pour ma part, je dirais qu’il
s’agit d’un bon premier roman, très agréable à la lecture que je conseillerais
à la lecture pour les débutants en science-fiction qui ne veulent pas se prendre
la tête avec des romans où l’aspect technique et scientifique est beaucoup plus
mis en avant. Car dans Et pour quelques gigahertz de plus, on a affaire à une
aventure simple axé sur la découverte d’une nouvelle espèce intelligente
développé spatialement. C’est d’ailleurs là que réside l’originalité de ce
récit puisque pour une fois, ce sont les humains qui sont le plus développés
technologiquement dans cette histoire où nos héros, venus pour une simple
mission diplomatique, vont se retrouver entre deux feux dans un début de guerre
qu’ils vont tenter de désamorcer contrairement à toutes les lois
intergalactiques.
Nos héros jouent par contre un
peu sur les stéréotypes avec Artémisia, lieutenant modèle, Tikosh le coureur de
jupon ou Serrano commandant de bord un peu grande gueules. Une sacré équipe de
troublions. Si à ce niveau l’originalité est moins présente, l’alchimie
fonctionne très bien avec des personnages attachant. Une histoire sans aucun
personnage auquel s’attacher est une histoire manquée, ce qui n’est pas le cas
ici.
Note :
7/10
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