Titre : Spirale
Auteur : Junji Ito
Editeur : Tonkam
Biographie auteur :
Synopsis :
Auteur : Junji Ito
Editeur : Tonkam
Date présente édition : octobre 2011
Couverture :
Couverture :
Pages : 664
pages
Prix : 29,99
euros
Biographie auteur :
Considéré
comme l'un des maîtres du manga d'horreur, la légende raconte que Junji Ito
commence à dessiner alors qu'il est enfant, inspiré par des dessins de sa sœur
aînée. En 1987, alors qu'il exerce le métier de technicien dentaire, il laisse
libre cours à sa passion et voit bientôt son premier manga publié. Tomié, qui se développe dans les pages
de la revue Gekkan Halloween spécialisée dans les récits d'horreur, remporte un
grand succès. Il reçoit même l'adoubement de Kazuo Umezu, celui que beaucoup
considèrent comme le père du manga d'horreur. Au début des années 1990, le
succès se confirmant, Junji Ito décide de se consacrer exclusivement à la bande
dessinée. Désormais dans l'écurie d'un magazine grand public, Big Comic Spirit,
il s'attelle dès 1998 à nouvelle série horrifique, Spirale. Pourtant, c'est bien son projet suivant, Gyo, quelque part entre Kazuo Umezu et
Lovecraft, qui consacre définitivement Junji Ito comme un mangaka
incontournable.
Synopsis :
De prime
abord, Kurouzu ressemble à une banale petite ville de campagne. Mais, au-delà
des apparences moroses, existe un mal profond, terrible et indicible qui plane
au-dessus des habitants. Une pression hypnotique, un malaise poisseux qui
corrompent les coeurs, les âmes et les esprits de victimes impuissantes.
Critique :
Je n’ai peut-être jamais eu l’occasion de vous le
dire, mais tout ce qui touche à l’horreur, ce n’est pas mon truc (bon, excepté
l’horreur de la condition humaine :o). Pour autant, je m’en vais vous
parler d’un manga qui a atterri entre mes mains, un couteau sous la gorge (« lis-ça !
lis-ça ! »). Il s’agit de Spirale, écrit par Junji Ito,
apparemment considéré comme un grand maître du genre au Japon. Et je dois dire
que j’ai été estomaqué.
Spirale est un manga bien tordu (normal, il y a plein
de spirales mouhahaha !) qui m’a littéralement asphyxié. J’ai tendance à
rejeter l’horreur pour l’aspect gore qui est souvent trop présent, mais ce n’est
absolument pas le cas ici. C’est vraiment l’aspect bizarre du fantastique qui
est poussé à l’extrême, jusqu’à la répulsion. Je peux vous dire que je n’étais
vraiment pas bien lors de ma lecture. Sauf qu’il m’était impossible de
décrocher de cette pourtant imposante intégrale, un bien bel objet par
ailleurs.
Le découpage narratif est intéressant, à chaque fois
en histoires courtes, mais avec les mêmes personnages et en fil conducteur
cette malédiction de la spirale. Personnellement, j’aime bien ce format qui
permet de renouveler l’intérêt en permanence. D’autant plus que la fin est bien
gérée. Avec un extra qui vire au cosmique.
Je finirais, comme souvent, sur le dessin,
particulièrement bien adapté au genre, tout en étant dense, avec une qualité du
détail qu’on ne trouve pas partout dans le manga, loin de là. Junji Ito joue
particulièrement bien sur ce que j’appelle les « lignes d’ambiances ».
Franchement, ce manga a un truc en plus qui fait la différence, et que beaucoup
n’ont pas. Seul un japonais pouvait pondre un truc aussi bizarre et torturé.
Appréciation : Un manga
horrifique torturé, très inventif, à l’atmosphère particulièrement suffocante
et prenante. Probablement un des must du genre en manga.
Le
jeu des comparaisons : Hé bien, pas vraiment de comparaison puisque
je ne suis pas un aficionado du genre. On peut peut-être rapprocher ça de Kyo-Ichi
pour la déformation humaine, mais en dix mille fois mieux, avec une dose d’inventivité
sans comparaison.
Intrigué par ton article, j’ai fait une petite recherche : ton manga a été adapté au cinéma sous le titre de « Uzumaki », tu as entendu de bons échos à son propos ?
RépondreSupprimerAlors oui, j'en ai entendu parlé, mais je ne le regarderais pas. J'ai été tellement déçu d'à peu près toutes les adaptations ciné japonaises que j'ai vu, donc bon.
SupprimerEn tout cas, je ne suis pas sûr que ça vaille le coup de regarder ça en film.