mercredi 4 juin 2014

Brazyl, de Ian MacDonald

Titre : Brazil
Auteur : Ian McDonald
Editeur : Folio SF

Date présente édition : septembre 2011
Couverture :
Illustrateur : Damien Venzi
Pages : 544 pages
Prix : 8,90 euros

Biographie auteur :

Ian McDonald est né en 1960, à Manchester. C'est l'un des auteurs de science-fiction les plus talentueux et les plus récompensés. Il est notamment connu pour son roman Le fleuve des dieux qui a reçu de nombreux prix. Ian McDonald vit à Belfast avec sa femme.

Synopsis :

2006 : Marcelina Hoffman est productrice de télé-réalité. Elle vient d’avoir l’idée d’une émission qui pourrait définitivement lancer sa carrière : organiser le procès de Moacir Barbosa, le gardien de but responsable de la défaite de la Seleção lors de la Coupe du monde de football en 1950.
2032 : Edson souhaite par-dessus tout sortir de la favela où il vit, à São Paulo. Mais sa rencontre avec Fia Kishida pourrait bien changer la donne. À moins qu’il ne tombe sous les coups d’une lame quantique.
1732 : le père Quinn a été chargé par les jésuites de retrouver dans la forêt amazonienne Diego Gonzalvez, un prêtre dissident, et de le ramener dans la vraie foi… ou de l’éliminer.
Mais quel peut bien être le lien entre ces trois Brésil séparés par les minces voiles du temps?

Brasyl confirme tout le talent de Ian McDonald, un des auteurs de science-fiction les plus talentueux à l’heure actuelle.

Critique :

                Bon, je commence mon rallye chroniques, avec pas moins de cinq billets à rédiger qui trainent (qui a dit que j’étais oisif ? :p). Débutons par la lecture commune du mois dernier sur le Cercle d’Atuan, et à la clef mon premier Ian MacDonald.

                J’étais prévenu, Brazyl n’est pas le meilleur roman de l’auteur. Mais bon, le Mondial de football approchant, c’était une sorte de passage obligé. Et le roman n’omet pas la culture foot dans cette anticipation. Seulement, mêlé à de la physique quantique, c’est un peu dur, en plus de trop conceptuel au niveau des sciences dures pour ma p’tite caboche. J’ai trouvé l’histoire plutôt intéressante le temps d’une poignée de chapitres faisant illusion, mais l’ennui s’est vite pointé lors de ma lecture, du fait d’une sensation de lenteur dans le récit accrue par un schéma narratif triple (trois personnages de trois époques différentes : présent – futur – passé). Brazyl a tout d’un pétard mouillé.

                Mon seul point de satisfaction réside au niveau de l’écriture. J’adore la manière d’écrire de Ian MacDonald. On ressent le plaisir de l’écriture dans ses tournures de phrases, très spontanées et pourtant au niveau de langue très supérieur à la moyenne. C’est un alliage entre le naturel et le pointu. Dommage que la construction du récit n’allait pas de pair. J’ai néanmoins une certitude : je lirais d’autres romans de l’auteur (pas le choix, je les ai tous dans ma bibliothèque).

Appréciation : Un livre dispensable malgré une écriture plaisante. Une lecture aux idées trop confuses pour moi.

4 commentaires:

  1. Nan mais il est très bien Ian McDonald, apparemment faut juste pas lire Brazyl :D

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    1. Je me dis qu'en aprtant du moins bon, je ne serais pas déçu des suivants :p

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  2. Bon celui-là, je ne le lirai que quand je n'aurais plus rien d'autre de l'auteur en réserve...^^
    Certes, il n'écrit pas aussi vite que Sanderson, mais j'ai quelques autres trucs en ligne de mire avant celui-ci.

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    1. Je préfère qu'il n'écrive pas à la pelle et qu'il nous livre des trucs de qualité (parce que Sanderson, ça se satisfait de peu par rapport à son talent en ce moment).

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