Titre : Porcelaine, Légende du Tigre et de la
Tisseuse
Auteur : Estelle Faye
Editeur : Les moutons électriques
Auteur : Estelle Faye
Editeur : Les moutons électriques
Date de publication : 2013
Couverture :
Couverture :
Pages : 274
pages
Prix : 19,90
euros
Biographie auteur :
Née le 1er mai
1978, Estelle Faye a suivi des cours de théâtre à Paris et à San Francisco.
Durant ses études, elle travaille comme comédienne, au théâtre, à la télévision
et apprend tous les métiers de la scène (accessoiriste, chanteuse, machiniste,
dramaturge...). Estelle a scénarisé plusieurs courts métrages dont un a été
récompensé par le prix France Télévision au festival de Cannes. Aujourd'hui,
Estelle Faye se consacre à la réalisation et à l'écriture. Auteur de La
Dernière lame (Pré aux clercs), Porcelaine est son deuxième roman.
Synopsis :
Chine, vers
l’an 200. Xiao Chen est un comédien errant, jeté sur les routes par un dieu
vengeur. Un masque à forme humaine dissimule son faciès de tigre, tandis que
son cœur est de porcelaine fêlée. Son voyage va durer plus de mille ans.
Au cours de
son périple, il rencontrera Li Mei, une jeune tisseuse, la Belle qui verra en
lui plus qu’une Bête. Celle qui, sans doute, saura lui rendre son cœur de
chair. Cependant Brume de Rivière, fille-fée jalouse et manipulatrice, intrigue
dans l’ombre contre leur bonheur.
Pendant
presque quinze siècles, rivalités et amour s’entrecroisent, tissant une
histoire de passion, de tendresse et de sacrifice, sur fond de magie et de
théâtre.
Critique :
Après une année 2012 tristounette en fantasy
(deux-trois titres qui m’ont marqué seulement), le millésime 2013 promet plus.
Encore faut-il confirmer. Et cela semble bien parti du côté des « Moutons
électriques » dont j’attends surtout le Jaworski nouveau en août (il me
semble). Mais nous ne sommes jamais à l’abri d’heureuses surprises (chose que j’ai
attendu tout l’année précédente). Et Porcelaine est indéniablement une excellente
surprise. Peu de monde a dû voir le coup partir. Mais ce n’est que plus appréciable
d’être surpris.
Souvent hésitant à acheter un ouvrage « Moutons
électriques » du fait d’un format assez particulier, pas désagréable mais
peu pratique dans une bibliothèque, mon œil a malgré tout été attiré par une
couverture aguicheuse, qui après lecture reflète très bien l’esprit du récit.
Mais ce n’est pas suffisant pour me convaincre. Une bonne exposition en « facing »
et un petit mot du libraire, et me voilà reparti livre en sac (remarquez que je
ne suis pas difficile à convaincre). J’ai propulsé l’ouvrage presque tout en
haut de ma pile-à-lire parce qu’il s’agit de fantasy, mon premier amour avant
la SF ou autre. Bref, en un rien de temps après son achat, le voilà entre mes
mains, tournant la première page.
Et tout de suite, me voilà happé. Car Porcelaine est
un ouvrage prenant, très prenant. On retourne aux fondamentaux de la fantasy,
entre souffle légendaire, magie, exotisme et théâtre, pour livrer une version
chinoise de La Belle et la Bête. Ne vous méprenez, dans le fond, c’est
totalement différent, mais le rapprochement est inévitable avec cette amour
entre une femme et un homme transformé par un dieu de la forêt en bête.
Porcelaine a aussi une chronologie particulière
puisque cette légende du Tigre et de la Tisseuse s’étend sur quinze siècles,
notre héros Xiao Chen survivant grâce à son cœur de porcelaine, don de son père
dans sa conception et d’une fée dans sa greffe magique, fée qui deviendra sa
pire ennemi. Je ne dirais pas qu’il y a des rebondissements sans cesse,
quoique, mais le récit n’est pas du tout monocorde, on ne s’ennuie jamais. Les
changements de point de vue sont fréquents mais pas désorientant. J’ai bien
crains un court moment après une quarantaine de pages que l’histoire allait s’empêtrer
dans de la baston systématique de démons, mais pas du tout au final, l’auteure
s’en sort avec brio.
Si vous aimez les beaux livres et les bonnes
histoires de fantasy, pas révolutionnaire mais qui ne nous donne pas ce
sentiment de déjà vu, qui arrive à nous emporter dans son monde original, vous
savez désormais quel livre choisir.
Note : 8,5/10
Un bête de roman fantasy made
in France en plus d'une bouffée d'oxygène dans cette même fantasy parfois trop stéréotypée. A dévorer absolument.
C'est sûr qu'on peut difficilement passer sur la couverture sans la remarquer. Doublement tentant donc...
RépondreSupprimerPar contre, niveau format, ça correspond à quoi ?
:)
RépondreSupprimerNiveau format, c'est du Mouton électrique, donc c'est un peu particulier, presque carré. C'est du 21*17, donc du assez grand format.
Je me tâte, je suis en train de lire La Suriedad, mais contrairement à toi, c'est la SF mon premier amour, et j'ai parfois du mal avec la Fantasy... A voir !!
RépondreSupprimerEt c'est bien pour le moment "La Suriedad" ?
RépondreSupprimerPour "Porcelaine", je conseille à fond. C'est vraiment une fantasy rafraichissante, je pense pas que ça posera trop de problème au niveau de la lecture perso.
Ouh mon commentaire n'est pas passé !
RépondreSupprimerLa Suriedad ça se lit tout seul, on est tout de suite dedans, lecture agréable !
Propulsion en haut de la PAL quand même ;) J'ai beaucoup entendu parler de ce roman avant sa sortie, j'ai lu très peu de chroniques de lecteurs. Mais c'est chouette de voir que la première que je découvre soit positive :)
RépondreSupprimer(héhé et je n'en attendais pas moins avec la musique choisie)
Etrange, je n'en avais pas du tout entendu parler ^^'
RépondreSupprimerJ'espère que tu en feras une chronique prochainement, pour convaincre d'autres lecteurs :)
Et la musique s'imposait :p
Ah ! Voici la fameuse chronique que j'ai loupée :p
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ce livre, Porcelaine, mais je me suis lassé à la seconde partie du bouquin, assez stéréotypée (la femme qui cherche à se venger de son amoureux qui l'a oublié). C'est vraiment la première partie qui m'a transportée et puis quelques pans de l'histoire (la troupe de théâtre, sa nouvelle épouse prise au piège et qui intègre la troupe). Y a de très bonnes choses et de moins bonnes, je trouve.
Oui, je me souviens aussi que la deuxième partie m'avait moins enthousiasmé. Mais j'ai toujours tendance à voir le verre à moitié plein. Ca m'avait enthousiasmé car différent de ce que je lisais, et puis parce que c'était une nouvelle auteure, donc avec une marge de progression. Après, la critique sur l'aspect stéréotypé, je la trouve non avenue dans le cadre d'un conte, puisque le conte est un genre qui a déjà à peu près tout inventé au niveau thématique.
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