Titre
: Kings of Shôgi, The Flowers of Hard Blood
Série : Kings of Shôgi
Auteur : Masaru Katori et Jirô Andô
Editeur : Pika
Série : Kings of Shôgi
Auteur : Masaru Katori et Jirô Andô
Editeur : Pika
Date de publication : entre 2011 et 2013
Couverture :
Couverture :
Prix : 8,05
euros
Biographie auteur : (sources : bedetheque.com et manga-news.com)
Masaru Katori,
de son vrai nom Naoko Hayashiba, joueuse professionnelle de shôgi à partir de
1980. En 1982, elle remporte la ligue féminine et conserve le titre de « reine
» pendant dix ans. Elle est aussi l’auteur de nombreux romans et a publié
jusqu’à présent plus d’une quarantaine d’œuvres. Kings of Shôgi est son premier manga en tant que scénariste. Les
diagrammes des principales parties de shôgi qui apparaissent dans la série
viennent de l’auteur elle-même.
Mangaka,
illustrateur aussi connu sous le pseudo Jirô Aruma (pour des titres adultes).
Disciple du mangaka Jirô
Taniguchi. En 2004, la publication de la série Kings of Shôgi débute dans le magazine Afternoon. Il publie
également dans la même revue Bushidô
Sixteen, un manga sur le kendô. Adaptée en anime (en 2007) et même en
jeu vidéo, Kings of Shôgi connaît
un grand succès au Japon.
Synopsis : (source : manga-news.com)
Quand Shion
n’avait que quatre ans, ses parents ont été sauvagement assassinés chez eux !
La fillette a été retrouvée au beau milieu du massacre, vivante mais
traumatisée. Depuis, elle est muette ! La seule pièce à conviction laissée par
le meurtrier est une pièce de Shôgi, le Roi.
Sept ans plus tard, Shion vit avec ses voisins qui l’ont adoptée. Son père adoptif, maître de Shôgi, a continué à lui inculquer les règles de ce jeu. Á seulement onze ans, la jeune fille souhaite devenir une professionnelle et enchaîne les parties !
Sept ans plus tard, Shion vit avec ses voisins qui l’ont adoptée. Son père adoptif, maître de Shôgi, a continué à lui inculquer les règles de ce jeu. Á seulement onze ans, la jeune fille souhaite devenir une professionnelle et enchaîne les parties !
Se
souvient-elle encore du jour funeste où ses parents sont morts ? Cherche-t-elle
inconsciemment l’assassin de sa famille dans l’univers des joueurs
professionnels de Shôgi ?
Critique :
Mi-janvier est sorti le volume conclusif d’une série
manga très sympathique que j’ai découverte à sa sortie en 2011. Ce n’est pas la
série du siècle, mais elle a le mérite de mélanger un genre et un thème,
policier et sport (oui, je range le shôgi comme un sport, à l’instar des échecs
chez nous), chose que je n’avais jamais vu dans un manga (ou dont je ne me
souviens pas.
Toujours
dans les mangas de sport, j’aime découvrir la passion d’un auteur. Ici, c’est
la scénariste qui est joueuse professionnelle. Beaucoup de monde en France connait
le shôgi de nom, mais presque aucun ne sait y jouer. Donc je suis toujours
curieux dans découvrir plus. Bon, le manga était classé dans une catégorie
seinen du fait de son intrigue policière, on ne dispose pas comme souvent dans
les shônen d’indications précises des règles à même l’histoire. Il faut suivre
un petit peu les annexes en fin de volume plutôt. Bref, à première vue, c’est
un poil plus complexe que les échecs, je trouve.
Concernant
l’intrigue policière, où l’on suit une très jeune joueuse prodige au passé
sombre, puisque ses parents ont été assassinés dans sa jeunesse et qu’à partir
de ce jour, elle est devenue muette, le dénouement est assez attendu dans ce
huitième et dernier tome, mais le mystère, et donc suspense, est très bien
maintenant pendant les sept précédents volumes. Bon, ça tient en partie du fait
que l’intrigue policière apparait comme une toile de fond du récit plutôt qu’en
premier plan. Néanmoins, c’est plutôt bien mené.
La plus
grosse faiblesse de l’œuvre que j’ai relevé se situe au niveau du dessin, avec
des arrière-plans très pauvres (et non mal fait). Je trouve dommage de ne pas
montrer quelques plans urbains plus riches que le faible nombre présent ici.
Presque tout le temps, nous sommes en intérieur, avec beaucoup de lignes
droites ou de fond vide. C’est encore plus dommage lorsque l’on voit le
contraste avec les personnages qui ont un design certes classique mais très
bien réalisé, avec une vraie maestra du dessinateur au niveau des expressions
faciale, jouant merveilleusement bien sur les ombres ou les yeux.
Note : 7/10
Une intrigue policière sympa dans
un cadre intéressant. A dévorer.
Autre référence, parce qu'il n'y a pas que les études littéraires :
RépondreSupprimerYannick Rumpala, « Ce que la science-fiction pourrait apporter à la pensée politique », Raisons politiques 4/2010 (n° 40), p. 97-113.
URL : www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2010-4-page-97.htm
Merci "Anonyme". Je t'avoue que je n'ai pas le courage de payer 5 euros un article, mais à voir le plan, ça me semble très intéressant, car souvent j'ai réfléchi dans ce sens.
RépondreSupprimerEt je ne suis pas dans une filière littéraire, je suis en sciences sociales, et je sors d'une licence d'histoire politique justement :)