Comme souvent
par chez moi, week-end rime souvent avec cinéma (sisi). Par contre, ça ne rime pas
systématiquement avec bon film. Mais parfois, ça rime avec excellent film comme
ce le fut ce samedi. Tout commença avec une envie subite de se rendre dans une
salle obscure. Contact rapide avec un coupaing la veille et c’est décidé dans
la foulée. Le choix s’est porté sur Lincoln, parce que les biopics, c’est sympa
souvent (ex : La Dame de Fer, Le discours d’un Roi). Sauf qu’il y a un
hic. On se pointe au ciné, et pouf, séance de 19h complète, et la séance
suivante est à 22h. Bon, on ne se décourage pas, puis direction le second cinéma de la ville. Ah ! Parfait,
une séance à 20h. On prend nos billets et allons manger un bout (de la bonne
gastronomie à base de steak et pain). Retour à la salle de ciné, et voilà qu’on
atterrit dans une salle presque comble avant de se remplir définitivement cinq
minutes après notre arrivée.
Passons. Le
film commence par une image terrible de la guerre. Puis une deuxième séquence
dérive sur notre principal protagoniste. Ce président mythique des Etats-Unis d’Amérique.
Ce chef adulé. Lincoln. Et autant dire qu’on ne voit pas défiler les 2h30 de
film, car cette adaptation par Spielberg du combat de Lincoln pour passer l’amendement
contre l’esclavage est tout simplement superbe. On adopte certes un point de
vue personnel, mais contrairement à la Dame de Fer, on entre plus à même dans
les méandres politiques de ce combat. Entre grandes déclarations et répliques
magistrales tenues par de très bons jeux d’acteurs, voici un excellentissime
film. Surprise pour moi, bien que ce soit du Spielberg. En sortant de la salle,
en plein milieu d’une discussion enthousiaste, voilà que l’on passe devant un
abribus avec l’affiche du film. Douze nominations aux Oscars. On comprend mieux
l’attente et la foule. Et désolé pour la longue digression sur ce périple, mais
allez voir le dernier-né Spielberg, ça vaut le coup.
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