mercredi 19 juin 2013

Wang 1 - Les Portes d'Occident, de Pierre Bordage


Titre : Wang 1 – Les portes de l’Occident
Série : Wang
Auteur : Pierre Bordage
Editeur : J’ai lu
Date de publication : 2011
Couverture :

Nombre de tomes sortis : 2/2
Illustrateur : Philippe Caza
Pages : 412 pages
Prix : 8,20 euros

Biographie auteur : (source : fnac.com)

Pierre Bordage, marié et père de deux enfants, est né en janvier 1955 à La Réorthe en Vendée. Passés une scolarité sans histoire, neuf ans de karaté et quelques cours de banjo, il découvre l’écriture lors d’un atelier à la faculté de Nantes en 1975…
Quelques voyages en Orient et une expérience de libraire plus tard, il vit dans le Gers, en 1985, et écrit Les Guerriers du silence.
Ce n’est qu’en 1992, revenu entre-temps à Paris et journaliste sportif, qu’il rencontre ses premiers éditeurs, aux éditions Vaugirard qui lui proposent la série des Rohel. En 1992 toujours, L’Atalante reçoit Les Guerriers du silence et le publie en mars 1993. Cet opéra de l’espace au souffle épique où des centaines de mondes s’entrec­hoquent, puissamment fondé sur nos mythes et notre imaginaire collectif, connaît un succès public immédiat qui n’a pas faibli depuis.
Auteur phare de la génération qui s’est levée dans les années 1990 pour enrichir et renouveler la science-fiction française, Pierre Bordage affronte avec L’Enjomineur un genre très peu représenté en France, la fantasy histo­rique, c’est-à-dire le roman historique sous l’éclai­rage et dans l’accompagnement du merveilleux et du fantastique.
Auteur d'une trentaine de romans, il a reçu cinq prix littéraires différents (notamment le Grand Prix de l'Imaginaire et le prix Julia Verlanger) et s'est essayé à la fiction pour la jeunesse (Kaena, la prophétie), la novélisation de jeux vidéo (Atlantis).
Actuellement, Pierre Bordage réside à Boussaye, en Loire-Atlantique.

Synopsis :

XXIIIe siècle. Un infranchissable rideau protège l'Occident des empires voisins. Wang, jeune chinois de dix-sept ans, vit avec sa grand-mère dans un quartier misérable de Grand-Wroclaw en Silésie, une des sous-provinces de Sino-Russie administrées par les néo-triades.
Parce qu'il a transgressé la loi d'Assöl le Mongol, un parrain de clan, Wang n'a d'autre choix que de prendre le chemin de l'exil. Car une porte s'ouvre parfois dans le rideau à Most, en Bohême. Mais qu'arrive-t-il aux émigrés en Occident ? On parle d'esclavage ou pire encore; on dit aussi qu'ils sont contraints de s'affronter dans des arènes comme les gladiateurs des jeux du cirque. Nul n'en est revenu pour témoigner...

Critique :

                Je me fais tout petit car j’ai une confidence à vous faire. Juré, vous ne le crierez pas sur tous les toits et que vous ne me ferez pas de mal ? Bon, ben voilà, c’est seulement maintenant que je lis mon premier Pierre Bordage.
               
                QUOI !? Qui c’est qui vient de se moquer et de me dire que c’est la honte ? C’EST PAS VRAI ! Si c’est comme ça, je boude, et je ne vous livre pas mon avis sur le bestiau, na !

               

               

               

                Ok ! Faites pas la gueule, j’ai compris. Et si je vous disais que j’ai grave kiffé ce premier volume de Wang ? Je le dis. J’ai tout de suite adhéré à l’ambiance donné par Pierre Bordage, un peu étouffante dans ce monde désormais plus que jamais scindé en deux, où le respect de l’espèce humaine est difficile à trouver, encore plus au sein des J.U, les Jeux Uchroniques qui ont remplacés les Jeux Olympiques, où se défient deux stratèges à l’ancienne, avec des humains comme petits soldats venant du mauvais côté du rideau électromagnétique, sorte de Rideau de Fer amélioré.

                C’est dans cette grosse merde qu’intervient Wang, malheureux élu parmi les émigrants pour participer à titre de soldat dans une des deux armées, a priori celle du futur perdant face au nonuple tenant du titre. Mais Wang a tout simplement reçu une éducation génial dispensé par grand-maman Li et son Lao de la survie. Il s’agit certes de SF, mais j’ai trouvé un réel air de David Gemell avec l’individu seul qui va prendre le dessus, issu du chaos. Et puis après tout, ils se battent avec des épées

                En plus de cela, il y a une vraie toile de fond, c’est-à-dire avec une vraie profondeur dans l’histoire certes très centrée sur le personnage de Wang, mais qui vit dans un monde où l’idée politique est bien présente. Donc personnellement, j’ai plus qu’apprécié cette lecture. J’essaierais de relire du Bordage rapidement, le deuxième tome est déjà lu, et mon avis arrivera je l’espère rapidement.

Note : 8,5/10
Bordage rime avec dévorage. Certes, c’est tiré par les cheveux comme conclusion, mais ça me permet de dire que c’est à dévorer.


3 commentaires:

  1. Heuuuu, j'ai le droit de dire que je n'ai encore jamais lu de Bordage ?... Hé oui, c'est comme ça...
    Ceci dit, je compte bien m'y mettre un jour !

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  2. Oui, tu as le droit de le dire, je ne te blâme pas ^^

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  3. C'est ici le cercle des ignares qui n'ont jamais lu Pierre Bordage ? :D

    Bon je note Wang, mais pour le moment je vais déjà m'occuper de Ceux qui sauront (oui je me soigne, j'en ai dans ma PàL, c'est déjà ça :P)

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