Titre : Les Montagnes hallucinées
Biographie auteur :
Synopsis :
Suivi de :
Dans l’abime du temps
Auteur : H. P. Lovecraft
Editeur : J’ai lu
Auteur : H. P. Lovecraft
Editeur : J’ai lu
Date présente édition : 1996
Couverture :
Couverture :
Illustrateur : Richard Guérineau
Pages : 156
et 98 pages
Prix : 3,80
euros
Biographie auteur :
Reclus, malade, misanthrope et
éminemment matérialiste, il transfigura sa haine de la modernité en une œuvre placée
sous le signe de la peur, dans laquelle l’homme se voit confronté à un panthéon
de dieux venus des immensités cosmiques pour asservir notre planète. Il est
aujourd’hui considéré comme le plus grand écrivain fantastique américain du
XXème siècle.
Synopsis :
Au cours d'une expédition en Antarctique, deux
scientifiques mettent au jour, derrière une chaîne de montagnes en apparence
infranchissable, les vestiges d'une ancienne cité aux proportions gigantesques.
Pendant cinq ans, un vénérable professeur
d'université devient la proie d'étranges visions. Cherchant à comprendre ce qui
l'a «possédé», il découvre en Australie des ruines plus qu'antédiluviennes
cachées au regard des hommes. En visitant les dédales et recoins de ces lieux
maudits, tous vont observer des fresques évoquant l'arrivée sur Terre d'entités
d'outre-espace. Et constater que la menace de les voir reprendre le contrôle de
la planète existe toujours...
Critique :
Il est des auteurs que l’on souhaiterait ne jamais
lire, histoire d’entretenir un tant soit peu le mythe (de Cthulu !
*joke*). La façade n’aura pas tenue très longtemps de mon côté tellement
partais-je avec quelques – euphémisme, quand tu nous tiens – a priori négatifs.
Les raisons de ceux-ci ? Une production dérivée ou inspirée de l’œuvre lovecraftienne
qui me désespérait au plus haut point pour différentes raisons plus ou moins
subjectives.
Mais je
crois que le problème le plus profond à ce rejet violent de ma part est tout
simplement une affaire de goûts personnels. L’occultisme, les monstres,
toussah-toussah, très peu pour moi (en général). Pourtant, Les Montagnes
hallucinées n’en fait pas usage excessif. Tout simplement, je n’ai pas aimé
l’histoire en elle-même, l’ambiance dégagée, les personnages, ce qui est
suggéré, etc.
Néanmoins,
je dois tenter de justifier cette non-adhésion. Il ne faudrait pas que je sois
submergé par la simple subjectivité, armure très insuffisante face aux fans.
Tout d’abord, Lovecraft ne sublime pas l’art de l’écriture, dans le sens qu’il
n’était point un grand esthète. Certes, je ne pense pas être un modèle du
genre, mais le style, entre lourdes et longues descriptions, en plus de
tournures savantes me fut assez pénible. Difficile d’apprécier un univers et
son histoire lorsqu’on relit trois fois la même phrase, ou même un chapitre
entier pour être certains de ne pas perdre le fil du récit. Le texte est court,
la lecture est longue.
Enfin, je
reprends l’argument du « savant », exprimé par des tournures
alambiquées et riches en vocabulaire inconnu pour les non-initiés. Plutôt qu’un
écrivain, il faudrait présenter Lovecraft comme un érudit qui a su se
réapproprier une mythologie avec des bonnes idées. L’aspect
archéo-anthropologique pondère trop le récit. C’est là ma plus grande
déception. J’attendais un maitre de l’angoisse, de l’ambiance suffocante, du
suspense intolérable. Rien de tout cela, aucune sensation à la lecture, le
néant. Si, le sentiment d’une incroyable corvée. J’ai réussi à achever Les
Montagnes hallucinées, je ne pousserais pas jusqu’à lire Dans l’abime du
temps.
Note : 4/10
Lovecraft, un érudit angoissé
avant d’être un romancier. Attention à la désillusion (je mets un 4 dans un
immense effort, histoire de ne pas m’attirer plus encore les foudres des fans
de l’auteur :D).
C'était ton premier Lovecraft ? Parce que dans ce cas-là je comprends tes réserves (enfin j'essaie en tant que fan absolue de l'auteur), ce n'est pas évident d'appréhender cette oeuvre toute seule. Récemment j'ai fait découvrir Lovecraft à une amie avec la nouvelle "Je suis d'ailleurs", bien écrite, peu horrifique et qui fait dix pages, et c'est bien passé.
RépondreSupprimerAlors oui, c'était mon premier Lovecraft. J'essaierais de jeter un oeil à la nouvelle dont tu me parles, merci ;)
SupprimerCela me rassure totalement dans mon idée de ne pas lire de Lovecraft. \o/
RépondreSupprimerOuep, si tu le sens pas, vaut mieux pas ^^'
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