Titre : Sous l’ombre des étoiles
Auteur : Thomas Geha
Editeur : Rivière Blanche
Biographie auteur :
Synopsis :
Auteur : Thomas Geha
Editeur : Rivière Blanche
Date de publication : décembre 2013 (à venir)
Couverture :
Couverture :
Illustrateur : Juan
Pages : 212
pages
Prix : 17,00
euros
Biographie auteur :
Thomas
Geha collectionne les casquettes. Auteur reconnu par la critique, notamment par
son dernier recueil de nouvelles Les
Créateurs aux éditions Critic, il fait aussi son come-back en 2012 en tant
que libraire chez cette même librairie Critic à Rennes. A côté de cela, il a
monté sa propre structure éditoriale avec les éditions Ad Astra.
Avec Sous
l’ombre des étoiles, Thomas Geha poursuit l’exploration de son univers
entraperçu dans La Guerre des
Chiffonneurs.
Synopsis :
La guerre
entre Salamandres et Humains a pris fin.
À la suite
d’une dernière bataille épique, Kee Carson, tireur d'élite à bord du Templier,
s’échoue sur une planète insignifiante, Seinbeck.
Resté deux
siècles en hibernation, il s'y éveille et apprend qu’Humains et Salamandres,
descendants des naufragés, ont fini par s'allier en tribus nomades pour faire
face à une menace mutuelle : les indigènes de ce monde.
Dans le clan
qui l'adopte, Carson fait la connaissance de Sirval, un salamandre qu'il
déteste aussitôt. Difficile pour lui d'oublier ses années de guerre, celles qui
l'ont séparé de sa famille et de Valtor, sa planète natale. Mais bientôt,
contaminé par Mari-Ou, guide de la Tribu de l'Espace, et Poing de Verre, un
géant rouquin devenu son meilleur ami, il commence à changer...
Kee le sait
parfaitement, aucun retour en arrière n’est possible : il devra s’adapter à son
nouveau monde, sous l’ombre des étoiles…
Critique :
Ayez souvenance d’une ancienne chronique qui
répondait au doux nom de La Guerre des Chiffonneurs. Un bon petit livre
que j’avais apprécié pour son côté très fun, qui ne prend pas la tête et
défouraille de tous les côtés, avec sa petite touche d’humour. Mais il manquait
un petit je-ne-sais-quoi pour m’emballer complètement.
Et bien cette fois, c’est bon. Thomas Geha nous offre
une aventure humaine pas comme les
autres. L’univers est le même, mais ce n’est vraiment pas le même coin
d’univers justement. Et l’ambiance est différente. Loin du côté purement
divertissant des Chiffonneurs ou de ce que pourrait annoncer le synopsis
avec un tireur d’élite qui débarque dans la mouise, le récit se présente sous
le sceau de la réconciliation des races. Et autant vous dire que ce n’est pas
gagné…
Il y a vraiment quelque chose qui opère dans ce planet
opera. Ça passe par une écriture finement ciselée, vraiment très élégante,
avec un vocabulaire riche, mais pas que ! Les personnages sont attachants,
qu’ils soient humain, salamandre ou seinbeck (alors que lorsqu’on en visualise
certains, on n’a pas vraiment envie de les aimer).
Mais
surtout, c’est la découverte de la planète des seinbecks par le regard de notre
héros Kee Carson qui a fait en sorte que je ne lâche pas le livre. Et ces
derniers temps, c’est assez rare que je lise un livre d’une seule traite pour
être souligné. Se dévoile à notre regard un monde foisonnant, avec ses
originalités dans la faune ou la flore par exemple. Néanmoins, ce sont les
modes de vie qui ont le plus aimantés mon regard, que ce soit indigènes ou
exogènes puisqu’humains et salamandres, s’ils ne peuvent repartir parmi les
étoiles, ne sont pas issus de ce monde. C’est ce regard extérieur qui nous
permet de découvrir cet environnement si particulier. Thomas Geha a de
l’imagination à revendre, n’en doutez point.
Bien sûr,
l’étranger, même à travers des siècles d’existence, ne parvient pas à se faire
accepter des seinbecks indigènes, ce qui va déboucher sur cette aventure de Kee
Carson, le premier naufragé galactique depuis bien longtemps et qui vient
bouleverser les petites habitudes. Lui ne veut que se fondre dans la masse, recommencer
une nouvelle vie loin de la guerre. Ses congénères le veulent bien, l’intégrant
dans leur communauté, non sans quelques difficultés malgré tout. D’autres ne
sont pas de cet avis, et vont l’instrumentaliser dans tous les sens du terme.
Bref, un excellentissime
planet opera. Je suis plus mesuré au niveau de ma notation. Peut-être
aurais-je voulu un roman plus épais (quand c’est bon, on en redemande).
Peut-être peut-on reprocher une intrigue un peu prévisible à certains endroits.
Mais bon, ça aussi, tant que l’on apprécie la lecture, est-ce si
important ? Cette ambiance, où se mêle doutes et espoirs, beauté et
laideur, ou encore haine et réconciliation, l’alchimie d’un très bon roman est
là.
Note : 8,5/10
Un petit
roman par la taille, un grand roman pour amateurs de SF. A dévorer.
J’aime bien le planet opera, je note… ;)
RépondreSupprimerOn est deux à aimer le planet opera comme ça :)
SupprimerLu et approuvé de mon côté également !
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