Retour de vacances,
et donc reprise d’activité du blog. Autant dire qu’en dix jours, j’ai eu le
temps de lire, d’autant plus avec le challenge Weekend à 1000 dont je m’empresse de vous faire un petit bilan avant que vous lisiez ma première critique.
temps de lire, d’autant plus avec le challenge Weekend à 1000 dont je m’empresse de vous faire un petit bilan avant que vous lisiez ma première critique.
Tout d’abord, sachez
que votre serviteur a triomphé ! 1242 pages en un week-end. Autant vous
dire que j’ai bien dormi après ça, car j’ai eu un moment de panique après un
samedi difficile à moins de 500 pages et un état de somnolence alarmant.
Néanmoins, malgré Roland Garros, j’ai trouvé la force de me rattraper le
dimanche avec un rush conséquent.
A quoi correspondent
ces 1242 pages ? Cela comprend 639 pages pour la Fille Automate de Paolo
Bacigalupi (dont vous pouvez lire mon avis ci-dessous), 412 pages pour Wang tome
1 (oui, j’ai un peu changé mon programme, un Bordage en cache un autre)), et
une partie du second volet de Wang 2, toujours de Pierre Bordage.
Et puis, pourquoi s’arrêter
en si bon chemin ? Certes, j’ai ralenti le rythme par la suite, mais j’ai
lu tous les livres que j’avais emporté en l’espace de huit jours, soit un total
de 2117 pages (La Fille Automate, Wang 1&2, Planète à Louer et Lasser
Mariage à l’Egyptienne). C’est-à-dire presque 265 pages par jour. Le retour de
flammes fut que je n’avais plus rien à lire lors du trajet du retour, donc je
me suis un peu ennuyé.
Bref, vous aurez
tout ça de chroniqué progressivement durant le mois, et j’espère bien réitérer
l’expérience prochainement. En félicitant tous les participants.
Titre : La Fille Automate
Auteur : Paolo Bacigalupi
Editeur : J’ai Lu
Auteur : Paolo Bacigalupi
Editeur : J’ai Lu
Date de publication : 2013
Couverture :
Couverture :
Pages : 639
pages
Prix : 8,00
euros
Biographie auteur : (source : babelio.com)
Paolo
Bacigalupi est un auteur de science-fiction et fantasy. Ses nouvelles ont été
publiées dans The Magazine of Fantasy
& Science-Fiction, Asimov’s
Science Fiction, et le journal environnemental High Country News. Ses fictions ont été sélectionnées pour les prix
Nebula et Hugo et The Calorie Man a
gagné le prix Théodore Sturgeon, récompensant la meilleure nouvelle SF de
l’année, en 2006. Il écrit également des essais, publiés simultanément dans de nombreux
journaux américains.
Il est lauréat
en 2010 du prestigieux prix Locus du premier roman pour La Fille automate. Paolo Bacigalupi vit dans l’Ouest du Colorado
avec sa femme et son fils.
Synopsis :
Dans un futur
proche où le tarissement des énergies fossiles a radicalement modifié la
géopolitique mondiale, la maîtrise de la bio-ingénierie est devenue le nerf
d’une guerre industrielle sans merci. Anderson Lake travaille à Bangkok pour le
compte d’un géant américain de l’agroalimentaire. Il arpente les marchés à la
recherche de souches locales au cœur de bien des enjeux. Son chemin croise
celui d’Emiko, la fille automate, une créature étrange et belle, créée de
toutes pièces pour satisfaire les caprices décadents des puissants qui la
possèdent, mais désormais sans plus d’attaches.
Critique :
La Fille Automate laisse en moi un sentiment mitigé. Non
pas que je n’ai pas aimé cette lecture, au contraire ! Il s’agit d’un
roman assez extraordinaire qui correspond parfaitement à mes goûts SF. Néanmoins,
je crois que le bouquin lors de ma lecture à souffert des éloges qu’on lui a
fait. Les raisons de ceci sont plurielles. Une entame très longue à mon avis. J’ai
un peu traîné ma peine pendant la première moitié du bouquin, ce qui était un
poil embêtant pour le week-end à mille, j’avais l’impression de ne pas avancer.
Mon autre souci, c’est que cela ne ressemblait pas du tout à ce que je m’attendais,
dans le sens où je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus centré sur l’héroïne,
Emiko, la fille automate. Non pas que ça me déplaise d’être surpris, mais pour
dresser un tableau grossier, on avait le droit à un chapitre concernant la
Emiko pour neuf chapitres sans rapport proche. Ça m’a un tantinet perturbé.
Mais c’est là que surgit le génie de Paolo Bacigalupi
(personnage très sympathique par ailleurs, pour l’avoir rencontré à
Saint-Malo), de mon point de vue. Paolo parvient à lier une narration
tentaculaire par le personnage d’Emiko, véritable nœud d’une intrigue assez
gigantesque et où j’avoue avoir été un peu perdu au début. Est donc créé une vaste
toile géopolitique ma foi très intéressante où les enjeux économico-politiques
sont plus qu’important dans un monde dévasté où les différents centres de
gravité ce sont déplacés, comme au Vietnam par exemple.
Emiko agit réellement comme une soupape de cette
histoire de SF que je qualifierais d’intelligente, avec des personnages
crédibles et intéressants. Le rapport d’Emiko avec les humains est au final la
base du dénouement du récit. Elle apprend des humains, et cela comprend même la
souffrance qui devient intolérable. Haï des Viet, esclave sexuel de pratiques bien
hardcore (je ne vous sors pas tout le vocabulaire du porno), Emiko va se
libérer de ses chaînes après une évolution psychologique que j’en ai rarement
vu, rondement bien menée.
Bref, je ne sais pas trop où mener ma barque dans
cette critique. Pour résumé, ça a été lent au démarrage avant de prendre toute
son ampleur. L’auteur créé une société extrêmement intéressante avec une
thématique à dominante écologique qui met en exergue le manque d’humanité des
hommes et l’humanité d’Emiko, fille automate, à l’instar de ce qu’ont pu écrire
des Asimov ou P-J Hérault pour citer les premiers noms qui me viennent. Si mon
ressenti reste un peu mitigé par le démarrage, je conclus sur un « waouh »
d’admiration. A mon avis, c’est typiquement le genre de livre encore plus
plaisant à la relecture.
Note : 8/10
Un livre démarrage diesel
avant un décollage au kérosène pour fusée. A dévorer.
Je le regarde avec circonspection celui là, j'en ai lu trop d'éloges et j'ai peur d'être déçue. Je crois que je vais laisser reposer quelques mois avant de le lire ^^
RépondreSupprimerAu final, je pense que j'ai un peu surnoté parce qu'on m'en a dit beaucoup de bien. En général, avant de lire un livre, j'imagine une note avant lecture (réflexe blogueur quoi, déjà intoxiqué avec même pas une année de pratique).
RépondreSupprimerBref, pour dire que je m'attendais plus à mettre un 9 qu'un 8. Donc à mon avis, La Fille Automate est un peu en-dessous de tout ce que j'ai lu par ci par là (malgré ma très bonne note au final, mais c'est parce que je suis un gentil). Donc n'hésite pas à mettre le bouquin de côté comme tu dis, je te pousse plus à lire Point Zéro en ce moment :p
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, mais l'histoire et la crédibilité de la société imaginée par l'auteur a fait le reste. Pas forcément très accessible c'est vrai, mais j'en garde un excellent souvenir d'un excellent roman d'anticipation !
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