samedi 22 juin 2013

Wang 2 - Les Aigles d'Orient, de Pierre Bordage

Titre : Wang 2 – Les aigles d’Orient
Série : Wang
Auteur : Pierre Bordage
Editeur : J’ai lu
Date de publication : 2011
Couverture :
Nombre de tomes sortis : 2/2
Illustrateur : Philippe Caza
Pages : 446 pages
Prix : 8,20 euros

Biographie auteur : (source : fnac.com)

Pierre Bordage, marié et père de deux enfants, est né en janvier 1955 à La Réorthe en Vendée. Passés une scolarité sans histoire, neuf ans de karaté et quelques cours de banjo, il découvre l’écriture lors d’un atelier à la faculté de Nantes en 1975…
Quelques voyages en Orient et une expérience de libraire plus tard, il vit dans le Gers, en 1985, et écrit Les Guerriers du silence.
Ce n’est qu’en 1992, revenu entre-temps à Paris et journaliste sportif, qu’il rencontre ses premiers éditeurs, aux éditions Vaugirard qui lui proposent la série des Rohel. En 1992 toujours, L’Atalante reçoit Les Guerriers du silence et le publie en mars 1993. Cet opéra de l’espace au souffle épique où des centaines de mondes s’entrec­hoquent, puissamment fondé sur nos mythes et notre imaginaire collectif, connaît un succès public immédiat qui n’a pas faibli depuis.
Auteur phare de la génération qui s’est levée dans les années 1990 pour enrichir et renouveler la science-fiction française, Pierre Bordage affronte avec L’Enjomineur un genre très peu représenté en France, la fantasy histo­rique, c’est-à-dire le roman historique sous l’éclai­rage et dans l’accompagnement du merveilleux et du fantastique.
Auteur d'une trentaine de romans, il a reçu cinq prix littéraires différents (notamment le Grand Prix de l'Imaginaire et le prix Julia Verlanger) et s'est essayé à la fiction pour la jeunesse (Kaena, la prophétie), la novélisation de jeux vidéo (Atlantis).
Actuellement, Pierre Bordage réside à Boussaye, en Loire-Atlantique.

Synopsis :

2214. Le monde est divise par le rem, un rideau électromagnétique infranchissable à l'ouest, des nantis qui ont fait de leur espace un havre de paix et de prospérité. De l'autre côté des peuples bafoués, des esclaves que l'on importe pour satisfaire les aspirations ludiques des occidentaux en mal de sensations.
Car les immigrés, en devenant les soldats des jeux uchroniques - les guerres fictives qui reconstituent les conflits du passe - ne sont plus que des morts en sursis. Et leur seul espoir repose sur Wang, leur capitaine de champ, qui veut profiter des jeux pour être le germe du chaos et réaliser son impossible pari faire tomber le rem. Mais n'est-il pas lui-même un pion manipule par le réseau clandestin des ruches ?

Critique :

                Les chroniques se suivent et se ressemblent. Encore du Pierre bordage. Encore du Wang, épisode 2 cette fois-ci néanmoins. Bon, je ne vais pas vous cacher qu’il y a un petit aspect redite dans cet opus un peu trop important au niveau du combat uchronique en arène et autour de la figure de Wang. Si la plume est toujours aussi efficace, avec un plaisir de lecture toujours présent, il n’y a plus la surprise du début. Et comme je l’ai dit, les Jeux Uchroniques prennent une place trop importante à mon goût dans ce deuxième volet (bien que c’est peut-être ce que j’avais le plus apprécié dans le premier, mais on m’appelle parfois « Girouette »).

                Cela dit, Les aigles d’Orient n’est pas que cela. J’avais souligné pour le premier tome qu’il y avait une toile de fond intéressante d’un point de vue politique d’installée. Pierre Bordage essaie de jouer sur cela pour donner un nouvel élan à l’intrigue. Sans brio, mais de façon assez satisfaisante ma foi. On prend plaisir à suivre cette bataille secrète entre deux entités idéologiques dans laquelle Wang va trouver son intérêt pour son propre camp.

                Une histoire donc accrochante, plaisante, mais moins que Les portes d’Occident. Un petit effet de revu un peu gênant dans le sens que ça m’a donné le sentiment d’une petite panne d’imagination de la part de l’auteur, bien qu’il s’en sort pas trop mal avec le revers de l’histoire et ses « ruches ».

Note : 7/10
Un opus un peu en-dessous du premier, mais loin d’être mauvais (et même plutôt bon).
 
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