Titre : Wang 1 – Les portes de l’Occident
Série : Wang
Auteur : Pierre Bordage
Editeur : J’ai lu
Auteur : Pierre Bordage
Editeur : J’ai lu
Date de publication : 2011
Couverture :
Couverture :
Nombre de tomes sortis : 2/2
Illustrateur : Philippe Caza
Illustrateur : Philippe Caza
Pages : 412
pages
Prix : 8,20
euros
Biographie auteur : (source : fnac.com)
Pierre
Bordage, marié et père de deux enfants, est né en janvier 1955 à La Réorthe en
Vendée. Passés une scolarité sans histoire, neuf ans de karaté et quelques
cours de banjo, il découvre l’écriture lors d’un atelier à la faculté de Nantes
en 1975…
Quelques
voyages en Orient et une expérience de libraire plus tard, il vit dans le Gers,
en 1985, et écrit Les Guerriers du
silence.
Ce n’est qu’en
1992, revenu entre-temps à Paris et journaliste sportif, qu’il rencontre ses
premiers éditeurs, aux éditions Vaugirard qui lui proposent la série des Rohel. En 1992 toujours, L’Atalante
reçoit Les Guerriers du silence et le
publie en mars 1993. Cet opéra de l’espace au souffle épique où des centaines
de mondes s’entrechoquent, puissamment fondé sur nos mythes et notre
imaginaire collectif, connaît un succès public immédiat qui n’a pas faibli
depuis.
Auteur phare
de la génération qui s’est levée dans les années 1990 pour enrichir et
renouveler la science-fiction française, Pierre Bordage affronte avec L’Enjomineur un genre très peu
représenté en France, la fantasy historique, c’est-à-dire le roman historique
sous l’éclairage et dans l’accompagnement du merveilleux et du fantastique.
Auteur d'une
trentaine de romans, il a reçu cinq prix littéraires différents (notamment le
Grand Prix de l'Imaginaire et le prix Julia Verlanger) et s'est essayé à la
fiction pour la jeunesse (Kaena, la prophétie), la novélisation de jeux
vidéo (Atlantis).
Actuellement,
Pierre Bordage réside à Boussaye, en Loire-Atlantique.
Synopsis :
XXIIIe siècle.
Un infranchissable rideau protège l'Occident des empires voisins. Wang, jeune
chinois de dix-sept ans, vit avec sa grand-mère dans un quartier misérable de
Grand-Wroclaw en Silésie, une des sous-provinces de Sino-Russie administrées
par les néo-triades.
Parce qu'il a
transgressé la loi d'Assöl le Mongol, un parrain de clan, Wang n'a d'autre
choix que de prendre le chemin de l'exil. Car une porte s'ouvre parfois dans le
rideau à Most, en Bohême. Mais qu'arrive-t-il aux émigrés en Occident ? On
parle d'esclavage ou pire encore; on dit aussi qu'ils sont contraints de
s'affronter dans des arènes comme les gladiateurs des jeux du cirque. Nul n'en
est revenu pour témoigner...
Critique :
Je me fais tout petit car j’ai une confidence à vous
faire. Juré, vous ne le crierez pas sur tous les toits et que vous ne me ferez
pas de mal ? Bon, ben voilà, c’est seulement maintenant que je lis mon
premier Pierre Bordage.
QUOI !? Qui c’est qui vient de se moquer et de
me dire que c’est la honte ? C’EST PAS VRAI ! Si c’est comme ça, je
boude, et je ne vous livre pas mon avis sur le bestiau, na !
…
…
…
Ok ! Faites pas la gueule, j’ai compris. Et si
je vous disais que j’ai grave kiffé ce premier volume de Wang ? Je le dis.
J’ai tout de suite adhéré à l’ambiance donné par Pierre Bordage, un peu
étouffante dans ce monde désormais plus que jamais scindé en deux, où le
respect de l’espèce humaine est difficile à trouver, encore plus au sein des
J.U, les Jeux Uchroniques qui ont remplacés les Jeux Olympiques, où se défient
deux stratèges à l’ancienne, avec des humains comme petits soldats venant du
mauvais côté du rideau électromagnétique, sorte de Rideau de Fer amélioré.
C’est dans cette grosse merde qu’intervient Wang,
malheureux élu parmi les émigrants pour participer à titre de soldat dans une
des deux armées, a priori celle du futur perdant face au nonuple tenant du
titre. Mais Wang a tout simplement reçu une éducation génial dispensé par
grand-maman Li et son Lao de la survie. Il s’agit certes de SF, mais j’ai
trouvé un réel air de David Gemell avec l’individu seul qui va prendre le
dessus, issu du chaos. Et puis après tout, ils se battent avec des épées
En plus de cela, il y a une vraie toile de fond, c’est-à-dire
avec une vraie profondeur dans l’histoire certes très centrée sur le personnage
de Wang, mais qui vit dans un monde où l’idée politique est bien présente. Donc
personnellement, j’ai plus qu’apprécié cette lecture. J’essaierais de relire du
Bordage rapidement, le deuxième tome est déjà lu, et mon avis arrivera je l’espère
rapidement.
Note : 8,5/10
Bordage rime avec dévorage. Certes,
c’est tiré par les cheveux comme conclusion, mais ça me permet de dire que c’est
à dévorer.
Heuuuu, j'ai le droit de dire que je n'ai encore jamais lu de Bordage ?... Hé oui, c'est comme ça...
RépondreSupprimerCeci dit, je compte bien m'y mettre un jour !
Oui, tu as le droit de le dire, je ne te blâme pas ^^
RépondreSupprimerC'est ici le cercle des ignares qui n'ont jamais lu Pierre Bordage ? :D
RépondreSupprimerBon je note Wang, mais pour le moment je vais déjà m'occuper de Ceux qui sauront (oui je me soigne, j'en ai dans ma PàL, c'est déjà ça :P)