dimanche 31 mars 2013

DMZ, de Brian Wood et Riccardo Burchielli

Série : DMZ
Auteur : Brian Wood et Riccardo Burchielli
Editeur : Urban Comics
Couverture :


Nombre de tomes sorti : 12 tomes (série en cours)
Prix : entre 12,00 et 15,00 euros le volume

Biographies auteurs : (source : babelio.com)

Brian Wood (1972) débute sa carrière d'auteur avec la publication de sa première série, Channel Zero, en 1997. Ce premier récit salué par la critique place d'entrée de jeu Wood comme un auteur à part entière. Sélectionné à de nombreuses reprises par l'académie des Eisner Awards, il occupe aujourd'hui une place importante dans le paysage du comics indépendant. Les travaux les plus notables sont Northlanders, Demo, The New York Five et Local.
DMZ figure bien évidemment parmi ses travaux de références. Brian Wood reçoit à ce titre de nombreuses lettres de soldats américains attestant du réalisme des situations décrites dans les pages de la série. En 2012, Wood lance plusieurs séries originales - The Massive, Moro -, ainsi qu'une adaptation de Conan pour l'éditeur Dark Horse. Il collabore également sur les séries X-Men pour Marvel. Brian Wood vit actuellement avec sa femme et ses deux enfants à Brooklyn.

Riccardo Burchielli est le dessinateur principal de la série DMZ, scénarisée par Brian Wood. Il a fait ses débuts dans le monde de la BD, en 2003, avec la série John Doe. DMZ est le premier comic book de l'artiste italien aux États-Unis.

Synopsis : (source : coinbd.com)

Embourbé dans des guerres à travers le monde qui mobilisent son armée et sa garde nationale, le gouvernement américain a commis l'erreur fatale de négliger la menace réelle que constituaient les milices anti-gouvernementales à l'intérieur des Etats-Unis. Comme un géant endormi, l'Amérique moyenne se soulève et, par la violence, se fraie un chemin d'un bout à l'autre du pays, déclenchant une seconde guerre civile américaine qui s'arrête sur la ligne de front à Manhattan. Ou dans la DMZ, signe désignant la zone démilitarisée. Matty Roth, un photographe stagiaire un peu naïf, accompagne un correspondant de guerre endurci au cœur de la DMZ. Mais la situation tourne à la catastrophe, et Matty se retrouve seul et perdu dans un monde qu'il n'avait vu jusqu'alors qu'à la télévision. Un choix se présente à lui : essayer de trouver un moyen de fuir cette île ou assurer sa carrière avec une mission que lui envieraient la plupart des journalistes. Mais peut-il survivre dans cette zone de guerre assez longtemps pour rapporter la vérité ?

Critique :

                Dernièrement, j’ai tenté de parfaire ma culture comics qui est assez ridicule en-dehors de mes trois séries phares que je présenterais un jour ou l’autre, et donc je me suis lancé dans DMZ parce que j’ai demandé à monsieur le libraire « un truc qui envoie du pâté avec plein de souffrances humaines ». Et donc a atterri entre mes mains DMZ que j’ai trouvé sympathique d’allure générale, sans qu’un premier coup d’œil aux dessins me transcende, et répondant à mes attentes au niveau du synopsis.

                Nouvelle guerre de sécession aux USA, et New-York qui devient une sorte de zone qui forme un troisième camp censé être donc démilitarisé. Un microcosme local se forme dans cet environnement très particulier, et c’est cette faune nouvelle que l’on suit par le biais de Matty Roth, un pauvre stagiaire journaliste fils à papa qui se retrouve par un « heureux » concours de circonstance comme le seul journaliste actif dans la DMZ. Autant dire qu’il va vite apprendre le métier livré un peu avec lui-même. Chaque tome des six premiers que j’ai lu en tout cas aborde une sorte d’investigation de ce dernier.

                Globalement, c’est une bonne série dans le genre, dans une ambiance où ce n’est pas la joie tous les jours. J’avoue ne pas avoir été emballé par le dessin, en plus de quelques intermèdes flashbacks qui sont réalisés par un autre dessinateur et dont le dessin est encore pire, mais au final, c’est pas totalement dégueu non plus, et il y a une certaine richesse dans les arrière-plans qui est appréciable.

                Ce que j’aime vraiment dans cette série, c’est le ton cynique de circonstance avec ce cloisonnement militaire de New-York dans des conditions difficiles. Au final, le plus intéressant ne sont pas les investigations du héros, mais plutôt le décor peint dans chacune de celles-ci. Je dirais que la toile de fond prend le pas sur l’action. Ou plutôt, chaque événement se rapporte à quelque chose de plus globale. Il y a une très grande richesse dans cette série, et les auteurs ont envie de la partager. Mais il manque un petit quelque chose pour faire de DMZ une grande série. Un objectif grandiose à atteindre, ou encore des personnages plus attachants. On reste dans la narration hyperréaliste (selon les militaires américains) d’une situation de guerre urbaine, mais rien ne transcende ce train-train un peu monotone qu’est la dure vie dans la DMZ.

Note : 7,5/10
Une série comics pleine cynisme et de violence comme on (ou moi surtout) les aime. A dévorer de façon sympathique.
    
En espérant que vous puissiez écouter la piste en entier sur Deezer, je n'ai pas trouvé via Grooveshark. Je mets la référence au cas où : Maestro - A War Zone

vendredi 29 mars 2013

Gagner la Guerre, de Jean-Philippe Jaworski

Titre : Gagner la guerre
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Editeur : Les moutons électriques
Couverture :
Illustrateur : Arnaud Cremet
Prix : 28 euros (existe en poche à 12,50 euros)
Pages : 684 pages

Biographie auteur :

Jean-Philippe Jaworski est un écrivain français né en 1969. Après des études de lettres, il est actuellement professeur de lettres modernes à Nancy. Il découvre le jeu de rôles en 1983, et devient l'auteur de deux jeux de rôles amateurs, Tiers âge et Te deum pour un massacre, dont le second aboutit à une édition professionnelle en 2005. Il a publié en 2007 un premier recueil de nouvelles de fantasy salué par la critique, Janua Vera, chez Les moutons électriques et réédité depuis en poche, puis un premier roman, Gagner la guerre, qui remporte le prix du roman francophone aux Imaginales en 2009. Ces deux livres se déroulent dans le Vieux Royaume, un univers de fantasy où la magie est assez peu présente, quoique puissante, et qui puise largement son inspiration dans le roman de cape et d'épée et le roman historique.

Synopsis :

« Je n’ai jamais aimé la mer. Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n’ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c’est plus gras, c’est plus trouble et plus limoneux que le pot d’aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c’est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l’ivresse. Je n’ai jamais aimé la mer, et ce n’était pas près de s’arranger. »
Don Benvenuto est un maître assassin désormais au service de son excellence le Podestat Leonide Ducatore, dirigeant suprême de la République de Ciudalia. Embarqué sur une galère de la flotte de guerre de son patron et suite à la défaite de l’adversaire Ressinien, Gesufal entreprend le retour vers la République pour apporter la nouvelle de la victoire accompagné du patrice Bucefale Mastiggia. Bientôt, entre les hauts-de-cœurs causés par son mal de mer, l’assassin se rend compte que leur galère est poursuivie par trois autres navires de guerre. Décidément, La guerre semble loin d’être gagnée surtout lorsque l’on sait qu’après les règlements de comptes entre royaumes viennent les règlements de comptes internes. C’est là qu’intervient notre « Gentilhomme »…

Critique :

Je crois bien que ce livre est mon coup de cœur de l'année. On me l'a fait découvrir et au premier abord, la couverture ne me plaisait pas. Et puis j'ai commencé à lire ce bouquin. Dès la première page on est absorbé par l'écriture particulièrement frappante, crue. Et il est vrai qu'arrêter la lecture après une entrée en matière aussi originale et particulière, c'est plutôt difficile. J'ai dévoré ce bouquin car j'adore le style de l'auteur et la richesse de l'intrigue. C'est le genre de tome qu'on commence sans pouvoir discerner la fin, ce qui n'est fait qu'amplifier notre imagination et notre désir.

J'ai réellement était aspiré par ce livre et je ne regrette pas, surtout pas, de l'avoir commencé et fini. On s'accroche également très vite au personnage de Benvenuto et le jeu de mots fait rapidement sourire puisque l'on comprend pourquoi il porte un tel prénom. L'humour est au rendez-vous chez cet auteur. Je vous laisse le lire pour en découvrir plus !

Note : 10/10
La société dans laquelle plonge Benvenuto, et le lecteur avec lui, est tout simplement merveilleuse ! Des descriptions à vous en couper le souffle, des manigances politiques machiavéliques à n'en plus finir et une demoiselle bien charmante !

Signé : Eäron Valil

Seconde critique :

                Je profite de l’avis d’Eäron pour vous reparler de ce monument de la fantasy française que j’avais brièvement abordé dans un Spécial Immanquables. Ma lecture remonte bien déjà à trois ans, mais un souvenir impérissable m’en reste encore, de même que le recueil de nouvelles Janua Vera dans le même monde et qui est pour moi le meilleur recueil qui ne s’est jamais offert à mes yeux. Je n’ai plus qu’une attente, une nouvelle dose de Jaworski qui devrait arriver d’ici l’automne (j’ai bien lu une nouvelle supplémentaire dans le catalogue des Moutons, mais juste de quoi survivre).

                Si je devais faire une comparaison, très probablement abusive pour certains, je rapprocherais Gagner la Guerre du Trône de Fer. Pourquoi ? D’une part, du fait de la densité de l’histoire et de l’écriture. Oui, ce sont des gros pavés qui requièrent un sacré temps de lecture. Mais les deux sont d’immenses fresques, et les deux traitent de jeux de pouvoirs particulièrement machiavéliques, où les personnages de l’histoire en prennent plein la tronche. Autre point de convergence, c’est le fond fantasy historique teinté de très peu de magie. C’est la fantasy en vogue actuellement et sûrement celle que j’aime le plus d’ailleurs. Dans le cas de Gagner la Guerre, c’est légèrement paradoxal puisque Jaworski pêche bien plus dans l’histoire pour établir sa toile de fond gigantesque, et en même temps, c’est celui des deux qui s’accapare le plus quelques figures classiques de la fantasy, comme les elfes par exemple, bien qu’on ne les voit que très peu.

                Mais je ne voudrais absolument pas limiter ce chef-d’œuvre à cette comparaison, certes très flatteuse, mais erronée, notamment au niveau du style d’écriture à cause du filtre de la traduction. L’écriture de Jaworski est incroyablement riche et maitrisée, à un tel point que parfois, il se permet quelques longueurs, peut-être le seul reproche que je me permettrais, et encore, les longueurs collent avec cette volonté de faire quelque chose de monumental. Autre grande particularité, et malgré le fait de personnages foisonnant à tous les coins de rue, on ne suit que le héros d’un point de vue narratif avec une écriture à la première personne du singulier.

                Et c’est là que se parachève le héros, ou plutôt notre anti-héros Don Benvenuto. Car si l’on n’avait qu’une histoire avec une excellente mise en forme et un cadre vertigineux, ça ne me serait pas suffisant pour apprécier l’histoire. Don Benvenuto apporte la magie de ce spadassin qui se reconvertit en conseiller particulier, homme à tout faire en tout cas, du personnage le plus puissant de Ciudalia. Il va lui arriver tellement de crasses inimaginables, faire des choix tellement cons alors qu’il est tellement malin parfois. Je pense personnellement que c’est un des personnages majeures de la fantasy à l’heure actuelle, apportant sa personnalité extrêmement développé par l’auteur, sa gouaille, ses emmerdes, ses dépressions, ses talents très particuliers, etc.

Note : 9,5/10
Le chef-d’œuvre de la fantasy française actuellement, bien qu’un peu plus fermé au grand public dans son style à mon avis. Une fresque monumentale bourrée d’aventures et de rebondissements machiavéliques. A dévorer absolument !

Signé : Kissifrott

Lights by Archive on Grooveshark

mercredi 27 mars 2013

Un Dévoreur de Critic au SdL de Paris 2013

Il était une fois un Salon du Livre qui se déroulait dans une petite ville du nom de Paris. Beaucoup de gens s'extasiaient devant tant de richesses littéraires. Il s'agissait tout de même de l'histoire de l'humanité et de ses lubies qui défilait.

Néanmoins, ce ne fut que récemment que ce petit peuple amoureux des livres découvrit la perle des maisons d'édition...

Le stand Critic enfin monté le jeudi 21 mars 2013


Mais trêve de plaisanteries. J'étais donc forçat du travail sur ce joli stand pendant cinq jours, dont quatre ouverts au public. Mais ce fut une merveilleuse aventure avec de superbes rencontres, que ce soit des visiteurs avec qui j'ai pas mal discuté, des professionnels du livre et les auteurs maison avec qui j'ai fait connaissance de l'autre côté de la barrière. Mention spéciale à Justine Niogret qui s'abimait la main tous les jours à dédicacer (et avec qui j'ai bien rigolé), mais aussi à Sylvie Miller (je connais tout du tome 3 de Lasser, nananère :p), et enfin à P.-J. Hérault, un très très grand monsieur qui a même réussi à me faire rougir.

Ça ne se voit pas dans ses livres; mais Justine a beaucoup d'humour

Sylvie, compagnonne de caisse la plupart du temps, P.-J., artiste du space op, et le boss, de nom inconnu et toujours chauve

Voilà, je ne vais pas trop détailler mon Salon, pour ne pas faire de jaloux, et de peur de trop en dire sur le secret des coulisses *joke*. Ça picole pas mal, mais on travaille dur derrière. Et j'ai acheté un oreiller venant d'Australie pour mes bouquins, en plus du dernier Locke & Key.

A une prochaine édition peut-être.

P.S.: Les prochaines sorties chez Critic à avoir absolument, le thriller Point Zéro d'Antoine Tracqui et le dyptique SF, entre space op et planet op, Dominium Mundi de François Baranger

Un avant-goût de la couverture de François Baranger

samedi 23 mars 2013

Un autre Dévoreur au ciné #1 38 Témoins



Sachez que je m'interrogeais : quelle critique faire, de quel livre, de quoi en fait ? Finalement, j'ai entendu parler de ce film, sorti l'année dernière : 38 témoins.

De bouche à oreille, je me suis dit que c'était un film pour moi. Un film psychologique au premier abord, qu'on m'a présenté brièvement et qui m'a plu immédiatement.

C'est l'histoire d'une jeune femme qui se fait assassinée dans la rue dans un quartier de Paris, la nuit, observée par une foule de personnes, 38 témoins précisément. Pour autant aucun n'ose appeler la police. Quand celle-ci arrive finalement sur les lieux du crime, elle décide d'aller interroger les différents habitants des immeubles environnants. On pourrait alors logiquement se dire qu'au final, ce film n'est qu'un navet policier qui tourne autour d'une simple histoire de meurtre. Il n'en est rien. On se rend vite compte qu'aucun n'avoue les faits, personne ne veut, ne peut !

L'horreur indescriptible n'arrive pas à sortir des bouches, elle reste cloisonnée. En tant que spectateur on peut s'interroger là-dessus. Est-ce réellement possible ? Comment cela se peut-il ?

En définitive, les caméras se braquent sur quatre personnages principaux, les cinq protagonistes autour desquels tourne toute l'intrigue du film.

L'étau se resserre petit à petit, la pression monte… Et l'histoire va atteindre des échelles de gravité hallucinantes ! Vous êtes emportés de la première seconde jusqu'à la fin, avec mille et une questions dans la tête !

C'est un film que je conseille à tous et à toutes : mais attention ! Vous n'y trouverez absolument pas de scènes d'actions. J'ai regardé diverses critiques faîtes et il en ressort qu'en effet, l'impact a été mitigé puisque beaucoup ont déprécié la lenteur du film, le manque d'activité... Je ne suis pas d'accord avec ces derniers, à mon sens, un film peut très bien être bon sans cela. J'insisterai sur le fait que c'est un film qui se concentre sur la psychologie, et essaie de s'approcher encore un peu plus de la définition qu'on peut donner de l'âme humaine. Les relations entre les individus sont également mises en lumière ici, notamment entre nos deux amoureux, Louise et Pierre.

En fin de compte, à mes yeux, on est bouleversé par les tenants de ce chef d’œuvre. Et si vous étiez le 39ème… On s'imagine à la place des témoins, on s'interroge, se demande comment nous on aurait réagi face à une situation de cette ampleur.

Je vous laisse sur votre faim. D'une durée d'une heure quarante-cinq, on ne peut pas s'empêcher d'être absorbé par la complexité de l'histoire, de se plonger dans la peau des personnages, pris de malaises et de peurs... Tout semble absurde ! Et pourtant, cela est tiré de faits réels.

Merci à Lucas Belvaux pour cette magnifique œuvre !

Signé : Eäron Valil

mercredi 20 mars 2013

Projet Harmonie, de Christophe Nicolas

Titre : Projet Harmonie
Auteur : Christophe Nicolas
Editeur : Editions du Riez

Date de publication : 2012
Couverture :
Illustrateur : Bastien Lecouffe-Deharme
Pages : 344 pages
Prix : 19,90 euros

Biographie auteur :

Né à Alès en 1974, Christophe Nicolas vit maintenant à Toulouse après un long séjour à Barcelone. Écrivain et musicien, il a publié deux romans aux éditions du Riez : Un Autre (thriller fantastique, 2010) et Projet Harmonie (thriller d’anticipation, 2012).

Synopsis :

Yannick Diaz, journaliste dissident, vient de perdre sa place au Républicain suite à l’écriture d’un essai sur les médias qui n’épargne personne. Depuis son malaise en direct sur le plateau d’un débat télévisé, d’étranges images se bousculent dans sa tête : l’épidémie de grippe qui s’étend en Amérique latine, le visage bouffi du ministre de l’Intérieur et le nom d’un laboratoire… LAMIPROH. D’où viennent ces souvenirs qui ne sont pas les siens ?
À peine évoque-t-il ses visions que son confident est assassiné. Accusé du meurtre, la police aux trousses, il doit trouver les preuves de son innocence. Mais il y a plus en jeu que son seul avenir. Peut-être celui de l’humanité tout entière…
Après Un Autre, Christophe Nicolas nous démontre une nouvelle fois sa grande maîtrise du suspense avec ce thriller frénétique.

Critique :

                Et bim ! Je n’ai pas oublié le challenge proposé par 100% SFFF afin de promouvoir la SFFF justement. Il s’agit de ma sixième lecture dans ce cadre-là et de ma quatrième chronique seulement. Et contrairement à ma précédente lecture pour ce challenge, celle-ci m’a plu.

                J’avoue avoir un peu la flemme de faire une belle critique, donc je vais faire court. Surtout que ma lecture remonte bien à deux semaines. L’écriture est très fluide, ça s’enchaine bien dans un style très direct. L’histoire va droit au but, pas de fioriture. Du coup, j’ai parfois trouvé l’histoire trop directe. L’auteur ne laisse pas la place au doute et au suspens dans notre esprit. Il s’agit certes d’un thriller d’anticipation plutôt qu’un polar. Ça ferait probablement un bon film, mais les rebondissements à l’écrit sont trop prévisibles.

                Malgré ça, j’ai bien pris mon pied parce que ça reste très divertissant. Le cadre « anticipation » est très sympathique (bon, niveau crédibilité, on fait mieux, mais ça m’a fait sourire) et c’est plutôt bien écrit. Une lecture que je conseille, durant un trajet en train par exemple (ça se lit très vite, trois petites heures si vous êtes habitué à la lecture).

Note : 7/10

Un bon thriller d’anticipation,  efficace et divertissant. A dévorer.

Truck by The Octopus Project on Grooveshark


dimanche 17 mars 2013

Le Dévoreur au di... au ciné #3 Cloud Atlas




Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas. Cloud Atlas.


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                Plus sérieusement, j’ai trouvé que ce film était une tuerie. Pas exempt de défauts, on peut y trouver quelques maquillages un peu bizarres comme le bridage des yeux, quelques longueurs, etc. Mais bon sang, qu’est-ce que c’est culotté de réalisé une telle adaptation. Impossible de nier que ce film présente une complexité démentielle qui a dû être un casse-tête pas possible pour la réalisation. A chaque instant du film, on se demande quand est-ce que les réalisateurs vont se casser la gueule. Alors je peux comprendre que l’on n’aime pas un tel film (moi j’adore), mais il est impossible de nier que ce film représente un défi énorme. Pour moi, c’est une grosse réussite. Un film « one-shot » certes long mais plus agréable qu’une longue trilogie interminable, un gros casting, un mélange de genres pour tous les goûts, des images qui envoient du pâté, un récit qui transcende l’histoire, un ficelage minutieux. Il est conseillé de s’accrocher et d’éviter de louper les détails pour la compréhension de ce film et pour l’apprécier à sa juste valeur. Probablement pour un public qui s’attend à un film compliqué.

                Un film magnifique et terrifiant. Cloud Atlas. Allez le voir.