Auteur : Murray Leinster
Editeur : Le passager clandestin
Date de publication : 2013
Couverture :
Couverture :
Pages : 43
pages
Prix : 4,00
euros
Biographie auteur :
Murray
Leinster est l’un des pseudonymes (avec Will Jenkins, Murray Leinsteiner ou
Robert W. Bolton) de William Fitzgerald Jenkins, né le 16 juin 1896 à Norfolk
(Virginie, Etats-Unis). Il publie sa première nouvelle (The Runaway Skyscraper) en 1919 et sa production – riche de
quelques 1800 nouvelles et plus de 50 romans – s’étendra jusqu’à la fin des
années 1960.
En
1956, il reçoit le prix Hugo de la meilleur novelette pour Exploration Team (« Les meilleurs amis de l’homme », in Satellite, n°43, mai 1962), tandis que Premier contact (publié en 1945 et
considéré comme l’un des classiques du genre) décroche le Retro Hugo 1996.
Leinster/Jenkins
disparait le 8 juin 1975. L’Etat de Virginie déréta le 27 juin 2009, journée
commémorative en l’honneur de William F. Jenkins et de son œuvre.
Synopsis :
En
1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial.
Critique :
Pas très grand lecteur de nouvelle, je me trouvais
néanmoins dans une période un peu creuse de lecture, et avais donc besoin d’un
petit revigorant pour m’y remettre. Heureusement pour moi, j’avais été
convaincu d’acheter il y a quelques temps deux-trois bouquins de la collection
des « dyschroniques », chez les éditions du passager clandestin.
Et il s’agit d’une excellente surprise à moindre coût. Je salue ce travail de
redécouverte en plus de féliciter les acteurs de cette collection pour la
sobriété et la qualité du rendu.
Bon, je ne m’attarderais pas sur le texte présent au
risque de faire plus long que la nouvelle elle-même. Sachez seulement que je le
trouve bien (sisi). Certes, il parait un peu désuet (il date de 1946 tout de
même), mais je souligne au passage que la nouvelle est très bien
recontextualisée par l’éditeur en fin d’ouvrage. Néanmoins, je le trouve publié
à un moment qui a du sens à notre époque grâce à ce côté très visionnaire qu’a
eu Murray Leinster sur des possibles dérives d’un réseau de communication
informatique instantané mondial (internet quoi, bien que ça ressemble plus à un
réseau minitel dans la nouvelle). Bref, il y a une vraie réflexion anticipative
là-dedans, et c’est intéressant de lire cela a posteriori de la création d’un
réseau qui n’existait pas à l’époque.
D’un point de vue formel, je n’ai pas grand-chose à
ajouter. C’est rythmé en adéquation avec la formule nouvelle. Je trouve le
style assez « froid » et syncopé, ce qui colle aussi parfaitement
avec la thématique choisie du réseau informatique faisant office d’interface
neutre.
Note : 8/10
Une SF archaïque en avance sur
son temps ma foi fort sympathique à (re)découvrir.
Premier titre de cette collection m'a tapée dans l'oeil. Une vrai réussite ! bluffant !
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