jeudi 9 mai 2013

Un logique nommé Joe, de Murray Leinster

Titre : Un logique nommé Joe
Auteur : Murray Leinster
Editeur : Le passager clandestin

Date de publication : 2013
Couverture :
Illustrateur : Xavier Sébillote
Pages : 43 pages
Prix : 4,00 euros

Biographie auteur :

                Murray Leinster est l’un des pseudonymes (avec Will Jenkins, Murray Leinsteiner ou Robert W. Bolton) de William Fitzgerald Jenkins, né le 16 juin 1896 à Norfolk (Virginie, Etats-Unis). Il publie sa première nouvelle (The Runaway Skyscraper) en 1919 et sa production – riche de quelques 1800 nouvelles et plus de 50 romans – s’étendra jusqu’à la fin des années 1960.
                En 1956, il reçoit le prix Hugo de la meilleur novelette pour Exploration Team (« Les meilleurs amis de l’homme », in Satellite, n°43, mai 1962), tandis que Premier contact (publié en 1945 et considéré comme l’un des classiques du genre) décroche le Retro Hugo 1996.
                Leinster/Jenkins disparait le 8 juin 1975. L’Etat de Virginie déréta le 27 juin 2009, journée commémorative en l’honneur de William F. Jenkins et de son œuvre.

Synopsis :

                En 1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial.

Critique :

                Pas très grand lecteur de nouvelle, je me trouvais néanmoins dans une période un peu creuse de lecture, et avais donc besoin d’un petit revigorant pour m’y remettre. Heureusement pour moi, j’avais été convaincu d’acheter il y a quelques temps deux-trois bouquins de la collection des « dyschroniques », chez les éditions du passager clandestin. Et il s’agit d’une excellente surprise à moindre coût. Je salue ce travail de redécouverte en plus de féliciter les acteurs de cette collection pour la sobriété et la qualité du rendu.

                Bon, je ne m’attarderais pas sur le texte présent au risque de faire plus long que la nouvelle elle-même. Sachez seulement que je le trouve bien (sisi). Certes, il parait un peu désuet (il date de 1946 tout de même), mais je souligne au passage que la nouvelle est très bien recontextualisée par l’éditeur en fin d’ouvrage. Néanmoins, je le trouve publié à un moment qui a du sens à notre époque grâce à ce côté très visionnaire qu’a eu Murray Leinster sur des possibles dérives d’un réseau de communication informatique instantané mondial (internet quoi, bien que ça ressemble plus à un réseau minitel dans la nouvelle). Bref, il y a une vraie réflexion anticipative là-dedans, et c’est intéressant de lire cela a posteriori de la création d’un réseau qui n’existait pas à l’époque.

                D’un point de vue formel, je n’ai pas grand-chose à ajouter. C’est rythmé en adéquation avec la formule nouvelle. Je trouve le style assez « froid » et syncopé, ce qui colle aussi parfaitement avec la thématique choisie du réseau informatique faisant office d’interface neutre.

Note : 8/10
Une SF archaïque en avance sur son temps ma foi fort sympathique à (re)découvrir.

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1 commentaire:

  1. Premier titre de cette collection m'a tapée dans l'oeil. Une vrai réussite ! bluffant !

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