Titre : Lasser, Mariage à l’Egyptienne
Biographie auteur :
Synopsis :
Série : Lasser,
Détective des Dieux, tome 2
Auteur : Sylvie Miller et Philippe Ward
Editeur : Critic
Auteur : Sylvie Miller et Philippe Ward
Editeur : Critic
Date de publication : 2013
Couverture :
Couverture :
Nombre de tomes sorti : 2 sur 3
Illustrateur : Ronan Toulhoat
Illustrateur : Ronan Toulhoat
Pages : 307
pages
Prix : 18
euros
Biographie auteur :
Dans la vraie vie, Sylvie Miller et Philippe Ward sont
respectivement professeur et fonctionnaire territorial. Mais une fois terminé
leur travail, à deux ou à quatre mains, ils écrivent, traduisent et publient
tout un tas de textes, qui ont remporté les plus grands prix de l’Imaginaire.
Un privé sur le Nil est le premier volume mettant en
scène Jean-Philippe Lasser – digne successeur de Philip Marlowe – dans un
univers plein de personnages hauts en couleurs. Quand le faucon maltais rencontre
Roger Rabbit, quand la fantasy se mélange au polar, quand l’Égypte n’est pas
tout à fait l’Égypte, le voyage vaut le détour !
Synopsis :
1935, Le
Caire.
Enfin !
Jean-Philippe Lasser vient de décrocher le jackpot, l’affaire qui lui vaudra la
Une des journaux… ou la rubrique nécrologique.
Le mariage
inédit qui doit rapprocher dieux grecs et égyptiens risque de prendre une
fâcheuse tournure : la future mariée a disparu ! Fugue ?
Enlèvement ? Complot ? Si la promise ne réapparaît pas très vite, le
vin de noces pourrait bien tourner au vinaigre.
Armé de son
intuition et de son pur malt, Lasser plonge au cœur des intrigues divines, où
mensonge et trahison sont la règle. Le compte à rebours est lancé : le
détective des dieux n’a pas le droit à l’erreur, et encore moins de tomber
amoureux…
Critique :
Le grand retour de Lasser, ce détective un peu
minable qui au gré d’un incroyable concours de circonstances se retrouve
propulsé « Détective des Dieux » en Egypte, pauvre gaulois qu’il est.
Je vous rappelle que j’avais adoré cette uchronie burlesque, et j’ai beaucoup
aimé cette suite. Mais je l’ai trouvé un peu en-dessous du premier tome qui a
tout de même remporté le prix des Imaginales 2013 dans la catégorie « Nouvelle ».
C’est dire que j’avais été un peu visionnaire avec ma très belle note, mais
surtout, cela souligne le vide que bouchaient Sylvie Miller et Philippe Ward
dans le genre.
Et donc, le premier tome Un Privé sur le Nil
entre dans la catégorie « Nouvelle », et c’est là où je pense que Mariage
à l’Egyptienne y perd un peu, sur de points notamment : le rythme et le
nombre d’idées. Si l’on peut classer les Lasser dans le genre du polar, les
enquêtes de ceux-ci sont à mon sens le début de l’idée humoristique en
elle-même. Par conséquent, le fait de passer de plusieurs à une seule enquête
limite le nombre d’idées imaginables, tout simplement parce qu’il y a moins de
mises en situation différentes.
L’humour était le grand point fort du premier volume,
et c’est toujours le point fort du second. Mais le basculement d’un
simili-recueil de nouvelles à un roman, cherchant probablement à favoriser une
enquête policière plus longue casse donc le rythme entrevu jusque-là.
Néanmoins, si comme moi, vous avez aimez le premier tome,
je pense que vous aimerez ce second, qui bien que moins intense conserve les
mêmes ingrédients de sa réussite. Vous retrouverez pas mal de clins d’œil sympathiques
des premières aventures de Lasser, sans que ce soit lourd. Vous trouverez des
frictions divines bien poilantes. Vous trouverez un héros encore un peu niais
parfois. Et plein d’autres bonnes choses. Excusez-moi de livrer une critique
pas forcément jouissive, mais j’ai sincèrement aimé ce livre (moins que le
premier). Seulement, je n’aime pas trop me répéter et ai donc fait la « part
belle » au pendant un peu négatif. C’est pourquoi je vous invite à relire
ma première chronique sur le tome premier du nom.
Note : 8/10
Toujours dans le décalé d’une
façon très drôle, mais un peu plus dans le polar aussi, affaiblissant un peu le
côté très rythmé du premier volume. A dévorer.
Moi je l'ai trouvé paradoxalement plus sérieux celui-là, en tout cas c'est vraiment plaisant à lire, vivement le tome 3 !
RépondreSupprimerOui, j'ai eu ce sentiment d'un côté plus sérieux aussi, justement à cause de ce côté polar mis plus en avant (je l'ai peut-être mal dit dans ma chronique d'ailleurs, c'est dans ce sens là que je soulignais cela :)
RépondreSupprimerKissifrott en mode pas connecté