vendredi 8 février 2013

BD à dévorer #4 Spécial Animaux

Hello boys & girls !
                Le « spécial animaux » dans le titre de l’article est là plus pour l’anecdote, le hasard improbable qui m’a fait lire coup sur coup trois BD avec un nom d’animal dans le titre. Il s’agit donc bien plutôt de mes dernières lectures BD. Pas de chef-d’œuvre, mais de bonnes-œuvres, agréables à lire entre quelques romans.

La peau de l’ours, de Oriol et Zidrou
Note : 7/10
Un dessin particulier dont je ne suis pas fan, très « cubique ». Néanmoins, ça passe plutôt bien à la lecture d’une histoire qui fait mouche, entre amour, gangster et horoscope. Pensez bien qu’accoler les mots « amour » et « gangster », ça fait des étincelles. Un amour tragique à dévorer.





Loup de Pluie, tome 1, de Rubén Pellejero et Jean Dufaux
Note : 8/10
Après l’ours, le loup. Je ne vais pas vous lâcher avec les animaux aujourd’hui. En tout cas, un bon western, pas spaghetti cette fois, plutôt hymne à la grande chasse, à l’amitié entre blancs et indiens, et même l’amour. Mais pas sans accroc, freiné par l’intolérance, la dureté de la vie dans le Grand Ouest, ou encore la vengeance. Une belle fresque dessiné en lignes claires, mais avec un épais très noir au niveau des contours, ce qui est assez particulier. Mais j’aime bien, ça approfondit les jeux d’ombres. A dévorer, en attendant la suite qui je pense promettra à la vue de la fin de ce volume.

Silas Corey, tome 1, Le Réseau Aquila, de Fabien Nury et Pierre Alary
Note : 7,5/10
Vous ne voyez pas l’animal ? Aquila est un mot latin qui signifie aigle. Bref, voilà la dernière BD de mon petit chouchou chez les scénaristes en la personne de Fabien Nury. Et comme chaque fois, il puise dans l’histoire, avec ici les intrigues de la Première Guerre Mondiale en toile de fond. Il y a un vrai talent au niveau des rebondissements, de la cohérence de l’histoire, de la densité de l’œuvre. Comme à chaque fois. Avec un personnage principal très fort, entre Arsène Lupin et Sherlock Holmes avec son assistant asiatique. Néanmoins, il manque un petit quelque chose par rapport à un Il était une fois en France ou Atar Gull, mais je ne saurais dire quoi. Il manque peut-être une thématique forte comme l’esclavage ou la collaboration. C’est plus porté sur de l’aventure pur-jus, à l’aide d’un dessin taillé pour cet emploi. Mais ça reste très bon, à dévorer.


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