mardi 18 mars 2014

Alone - L'Intégrale, de Thomas Geha

Titre : Alone – L’Intégrale
Auteur : Thomas Geha
Editeur : Critic

Date présente édition : février 2014
Couverture :
Illustrateur : François Baranger
Pages : 446 pages
Prix : 22,00 euros

Biographie auteur :

                Thomas Geha collectionne les casquettes. Auteur reconnu par la critique, notamment par son dernier recueil de nouvelles Les Créateurs aux éditions Critic, il fait aussi son come-back en 2012 en tant que libraire chez cette même librairie Critic à Rennes. A côté de cela, il a monté sa propre structure éditoriale avec les éditions Ad Astra.
                La réédition (revue et corrigée) des Alone en intégrale poursuit la belle aventure entre les éditions Rivière Blanche et Critic.

Synopsis :

« Les Alones évitent les Rassemblés, rongés par le fanatisme, parce qu’ils sont trop... nombreux. C’est que, même balèze, un Alone a du mal à affronter une vingtaine de fous furieux. »

Pépé est un Alone, un solitaire qui trace sa route dans une France dévastée. Son créneau : la survie. Son credo : le mouvement. Armé de ses couteaux, il va affronter tous les dangers pour retrouver un fantôme de son passé : Grise. Mais suffit-il de survivre ? Car un vent de renouveau souffle sur les débris de l’ancien monde, porteur de dangers autant que d’espoir.

Ce volume réunit pour la première fois A comme Alone et Alone contre Alone dans une version largement révisée par l’auteur et augmentée de deux nouvelles dans le même univers. Des récits post-apocalyptiques enlevés, bel hommages à Julia Verlanger et son roman L’Autoroute Sauvage.

Critique :

                Il est des auteurs un peu coqueluches de la blogosphère. Thomas Geha en fait partie. Récemment, Book en Stock a consacré un mois complet à celui-ci, et Un Papillon dans la Lune a classé l’intégrale Alone dans son top 10 de tous les temps (tout de même), parmi quelques autres belles chroniques sur Alone (comme celle de Cornwall) à l’occasion de cette réédition illustrée magnifiquement par François Baranger.

Mais pourquoi une telle sympathie à l’égard de l’œuvre de Thomas Geha ? Simplement parce que ce dernier a bonne bouille ? Alors certes, le personnage est (très) sympathique, mais sa qualité de romancier est à mettre principalement en avant. Alone, en plus d’être un vibrant hommage à Julia Verlanger et L’Autoroute Sauvage (si je vous saoule d'hyperliens, vous me le dites), est une intégrale qui se dévore sans interruption et sans aucun souci. Le style est propre, concis et… drôle. Ou plutôt, dirons-nous fun. Car oui, comme feu Julia Verlanger, l’intégrale Alone est un post-apo dans la veine du divertissement le plus cool, où la prise de tête n’a pas lieu d’être.

Je vais m’attarder avec cette similitude à L’Autoroute Sauvage. Si les mécanismes sont les mêmes, il ne faut pas s’offusquer de ces ressemblances. Thomas Geha apporte sa touche, plus créative, non pas que Julia Verlanger manquait d’imagination (au contraire), mais dans ce côté décalé si frais. Qui donc peut inventer des « voitortues » ? On tourne presque à la limite du fantastique parfois, par l’intermédiaire de ces mutants notamment.

Probablement Thomas Geha, grand fan de Julia Verlanger comme le souligne son pseudonyme, a voulu écrire quelque chose dans le chemin déblayé par Julia Verlanger, la voie du divertissement le plus pur (je me répète un peu, mais c'est parce que j'insiste). Ainsi, si vous cherchez de grandes réflexions sur le genre humain, passez votre chemin. Enfilez plutôt le blouson de cuir (ou plutôt le débardeur trempé de sueur avec un treillis militaire), collez-vous une clope au coin de la bouche, sortez un couteau de lancer (ou un katana), et il ne manque plus que la moto pour vous faire une idée de la chose, un truc qui en jette grave, où les alones évitent les « rasses » comme la peste, et où la loi du plus fort prime. Du feu et de l’action, fuck YEAH !

Appréciation : Un diptyque, deux nouvelles, un très bon moment de divertissement, dans la veine des meilleurs romans populaires SF français, hyper cool et fun.

2 commentaires:

  1. J'ai de plus en plus l'impression d'être le seul à n'avoir jamais lu "L'Autoroute sauvage". Est-ce que je suis obligé de le lire en premier pour moi aussi faire une chronique avec la référence ? =O

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    1. Nan, y a pas besoin de lire L'Autoroute sauvage, et heureusement. Je dirais même qu'au final, tu peux n'en lire qu'un seul des deux, ça se suffit en soit (à moins que tu raffoles vraiment à donf du genre)

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