mercredi 5 février 2014

Le Fléau, de Stephen King

Titre : Le Fléau (The Stand)
Auteur : Stephen King
Editeur : Le Fléau

Date de publication : 1990 (réédition)
Couverture :

Nombre de tomes sorti : 3
Illustrateur : Matthieu Blanchin
Pages : 572 pages
Prix : 8,00 euros par volume

Biographie auteur : (source : babelio.com)

Stephen Edwin King, plus connu sous le nom de Stephen King, est un écrivain américain né le 21 septembre 1947 à Portland, dans le Maine (États-Unis).
Très prolifique et souvent transposé sur le grand et le petit écran, Stephen King a écrit plus de 50 romans dans la thématique horreur et fantastique, plus de 100 nouvelles, et plus de 400 essais. Ses romans les plus connus sont Carrie, Shining ou encore Ça.
Il reçoit en 2003 la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains Mystery Writers of America lui décerne le titre de « grand master ».
Ses derniers romans en date sont 22/11/63, autour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy mais toujours mâtiné de surnaturel, Joyland autour d'un tueur en série sévissant dans les parcs d'attractions, et Docteur Sleep, suite tant attendue de Shining.

Synopsis :

On avait cru d’abord à une banale épidémie de grippe. Mais quand les cadavres se comptèrent par milliers, quand les villes se transformèrent en charniers infâmes, il fallut bien se rendre à l’évidence : le Fléau n’épargnerait personne.
Hagards, terrorisés, les rares survivants tentent de se regrouper. Tout est horrible, désorganisé. Partout le danger rode.
Un même cauchemar les obsède : un « homme sans visage » marche vers eux, un homme maudit aux pouvoirs machiavéliques. Ses intentions sont claires : imposer sa propre loi, fondée sur la malfaisance, la cruauté et la haine.
Et si cette vision angoissante devenait réalité ?

Critique :

On parle beaucoup de Stephen King et il a reçu (et reçoit encore) de nombreuses éloges, mais j’ai pour ma part été assez déçu par ce roman. Avant de rentrer plus dans le détail, je souhaite juste vous dire que l’édition proposée ici n’existe plus vraiment, j’ai en tout cas eu du mal à la retrouver. Elle regroupe les trois tomes en un, ce qui est plutôt génial, ça permet de continuer la lecture sans s’interrompre !

Alors oui, déception face à Le Fléau, mais il faut savoir prendre en compte le facteur temporel aussi. Le livre date de 1990 suite à une réédition effectuée par l’auteur afin d’ajouter des scènes auparavant supprimées par l’éditeur. Cette époque est différente de l’actuelle et les mentalités ne sont pas tout à fait les mêmes. Si l’on attendait quoique ce soit d’original de la part de Stephen King, on trouve ici un sujet déjà beaucoup travaillé, le post-apocalyptique.

Il est naturel que ce livre ait su épater les cœurs de son époque, il s’attaquait à un genre encore peu récurrent, et proposait donc des idées nouvelles. Aujourd’hui, notamment après avoir vu la série The Walking Dead, on sait dorénavant plus ou moins comment cela va se passer. Je ne dis pas que l’un est calqué sur l’autre, ce serait faux de l’affirmer.

On retrouve néanmoins quelques points communs, et ceux qui divergent nous attristent car ils ne font que ressortir  l’hégémonie américaine dans toute sa splendeur. Une happy-end assez invraisemblable, burlesque, une dose de surnaturel afin d’expliquer rapidement des phénomènes compliqués, un fond religieux important… Tout ce qui m’a déplu personnellement.

Il y a de l’action, et c’est ce qui nous entraîne dans une lecture rapide, agréable, par moment quelque peu insipide. En terme d’horreur et d’épouvante, Stephen King a fait mieux, sachez-le ! Mais son style d’écriture, assez basique et compréhensible, adopte de nouveaux points de vue intéressants qui laissent tout de même un goût d’innovation dans la bouche du lecteur. De même, une dose d’effroi est toujours appréciable, et c’est ce qui fait de cette lecture un bon divertissement ! Il ne faut pas trop en attendre, mais si vous ne savez pas quoi lire, et que vous souhaitez renouer avec quelques sensations fortes, laissez-vous tenter !
 


Note : 6,5/10
À dévorer en période de vacances !

Signé : Eäron Valil


4 commentaires:

  1. L'effet "nostalgie" me fait dire que c'est sans doute parmi ce que j'ai lu de mieux de Stephen King (avec "Misery", "Cujo", "Jessie", "Les Tommyknockers", "la superbe nouvelle "Les langoliers", etc... Ouais, plein de trucs quoi !^^).
    En étant réaliste, il faut dire qu'il y a aussi une grosse dose de longueurs, mais j'aime encore beaucoup le final, qui fait que "Le fléau" dépasse le simple état de roman d'horreur/post-apo.

    Mais l'aspect religieux qui ne me dérangeait pas quand j'étais ado risquerait de moins bien passer maintenant...

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  2. J'en garde un bon souvenir mais comme Lorhkan je l'ai lu à l'adolescence, et à une époque où on était bien moins abreuvé de post-apo. Ceci dit la fin ne m'avait pas émerveillé non plus, j'avais trouvé ça assez étrange (même si je crois que y'a des liens intéressants à faire avec la Tour Sombre).

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  3. C'est un de mes King préféré aussi. Je l'ai lu quand j'avais 13 ans la première fois, il y a peut-être 2 ans la dernière fois. J'aime toujours autant. Ce que je préfère le plus dans le livre c'est tout le début : des prémisses de la grippe (tout cela est quand même vachement bien amené et décrit) aux premiers temps à Boulder.

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  4. Comme Tigger Lilly j’ai adoré le début ;) Mais j’ai encore plus aimé « Ca » , un livre exceptionnel, ainsi que la Tour Sombre, une fantasy assez hallucinante...

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