jeudi 2 janvier 2014

Mangas à dévorer #3 Spécial Vintage

BONNE ANNÉE A TOUS !  
ET SURTOUT BONNES LECTURES !
          Après une claire chute de mon activité pour différentes raisons, me voici (je l'espère) de retour. L'an dernier, je m'étais fendu d'un long billet récapitulant bilan de l'année précédente et projets de l'année à venir. Vous me pardonnerez de ne pas en faire autant cette année, ma bonne résolution étant avant tout de me remettre à écrire pour vos beaux yeux. Et je commence par quelques mangas, rares objets de détente ces deux derniers mois. Et comme nous entrons dans une nouvelle année, un petit regain de nostalgie s'empare de moi, et je m'en vais vous présenter un billet spécial vintage.

Le voyage de Ryu, de Shotaro Ishinomori
Note : 7/10
Contrairement aux deux titres qui vont suivre, Le voyage de Ryu présentait la spécificité de m'être totalement inconnu au bataillon. Il me suffit de découvrir qu'il s'agit de science-fiction japonaise pour me jeter à l'eau. Ancien assistant d'Osamu Tezuka, Ishinomori nous emmène ici sur une Terre post-apocalyptique où notre héros Ryu, revenant d'un voyage spatial où il dormait d'un sommeil artificiel, découvre une humanité retombée à un niveau primitif. Dans sa quête de la civilisation, Ryu va devoir surmonter les obstacles, mais aussi outrepasser une réflexion initiale assez obtuse. Il me fut un peu difficile d'entrer dans l'ambiance graphique, mais on se laisse porter par l'imagination débordante  de sieur Ishinomori. Une belle découverte.

Ashita no Joe, de Tetsuya Chiba et Asao Takamori
Note : 9/10
Peut-être ne connaissez-vous pas encore l'ampleur de ma passion pour tout ce qui touche à la BD de boxe. J'ai déjà chroniqué des choses comme Rainbow, Over Bleed ou encore Ken Games (dans une certaine mesure). J'ai adoré une BD tel que L'enragé, et je suis accroc à une série manga comme Ippo. Je me devais donc, un jour, de lire Ashita no Joe, série de référence sur l'univers boxe. Et à la lecture, on se rend compte de l'influence majeure de cette œuvre sur les mangas de boxe cités ci-dessus. Et il est difficile de tuer le père. Ashita no Joe est tout simplement une belle baffe pour les amateurs du genre, parvenant à mélanger une passion sans borne pour ce sport, une critique sociale forte et des émotions. Vous allez adorer détester Joe Yabuki, personnage haut en couleur qui tantôt vous fera rire, tantôt vous émouvra, tantôt vous désespérera. Un incontournable du manga à dévorer.

Capitaine Albator, Le Pirate de l'espace, de Leiji Matsumoto
Note : 8/10
A l'occasion de la sortie en salle du film, une épaisse intégrale du manga original est sortie en France, afin de surfer sur la vague. Je me suis jeté sur les deux, n'ayant pas regardé, à mon grand regret, la série lorsque je me situais à un stade de ma vie plus infantile encore. Si j'ai trouvé le film particulièrement mauvais au niveau du scénario (mais qui déchire en ce qui concerne l'animation pure), c'est bien parce que je venais de lire le manga auparavant. Non pas que le scénario du manga me fasse sauter au plafond, il s'agirait même plutôt d'un point faible, mais au moins l'histoire conserve une certaine crédibilité par rapport à l'univers créé. Albator, c'est surtout un capitaine charismatique, un équipage farfelu et fun, une ambiance graphique et un univers vraiment top, saupoudré par quelques petits encarts à tendance philosophique. Une œuvre de divertissement pur à dévorer avec délectation. Et juste pour le plaisir : J'erre parmi les étoiles. Les gens m'appellent le "capitaine Albator"... Une voix me susurre : "Parcours cette mer sans lendemain, et vis en homme libre !" et cette voix me chante : "Vis libre, sous ta bannière, celle de la liberté." Au final, peut-être aurais-je dû me contenter de cette citation pour vous inviter à lire ce monument.


4 commentaires:

  1. Mes beaux yeux sont prêts en tout cas ;)
    Albator, un monument, carrément ?

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  2. Attention à les hydrater régulièrement aussi :p
    Albator, oui, un monument, ou au moins la première brique d'un monument (c'est un vrai dictionnaire l'intégrale ^^)

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  3. J’adore la citation finale… Il y a pas à dire, Albator, c’était quand même quelque chose ! :D (soupir nostalgique)

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