vendredi 25 octobre 2013

BD à dévorer #8

          Pfiou ! J'avais promis plein de mini-critiques BD, encore une fois, je suis un peu à la ramasse. Je crois que je vais inaugurer prochainement un nouveau fonctionnement avec Facebook pour les BD, où je ne mettrais que rapidement mon sentiment personnel. Mais en attendant, place !

Astérix chez les Pictes, de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad
Note : 7/10
Et oui, je commence par la plus grosse sortie de cette semaine, avec ce bon vieux Astérix. Et oublié les dernières grosses bouses avec des extraterrestres et tout le tsoin-tsoin, on renoue avec quelque chose de plus en phase avec l'esprit Astérix. Il ne s'agit sûrement pas du meilleur opus de la célèbre série, mais on a le sourire aux lèvres très souvent. J'ai ressenti quelques "passages obligés" pas toujours au mieux négociés, mais jamais pénibles à lire non plus. Mon principal reproche est l'impression laissé par notre petit blondinet national, moins charismatique qu'habituellement, au profit d'un Obélix omniprésent. M'enfin bon, ça ne gâche pas le plaisir de lecture, avec quelques jeux de mots bien sentis, des références humoristiques très sympathiques, un voyage en Ecosse parfait pour nos deux héros, et un dessin parfaitement calqué sur l’œuvre originale.

Niourk, tome 2, de Olivier Vatine

Note : 8,5/10
J'avais aimé le premier volume, et j'aime tout autant le second qui prend de l'ampleur progressivement. Vraiment, les éditions Ankama ont eu une riche idée d'adapter en BD l’œuvre de Stefan Wul, extrêmement visuelle, parfaitement adaptée pour la BD. Car Stefan Wul, c'est avant tout une imagination débordante qui en met plein la vue. Et si en plus, on a la chance d'avoir cela servi par le dessin magnifique d'un Olivier Vatine, on saute dessus. Niourk, un pilier de la collection wulienne de chez Ankama à dévorer. A lire aussi La Peur Géante.

Loup de Pluie, tome 2, de Rubén Pellejero et Jean Dufaux
Note : 9/10
Waouh ! J'avais déjà grave kiffé le premier tome de Loup de Pluie, mais là, vous allez être gâtés. L'histoire prend vraiment une dimension supplémentaire, avec ce virage tragique, des plans vraiment bien choisis, de l'héroïsme là où on ne l'attend pas. Du parfait western, toujours avec ce dessin magnifique, avec ses contours noirs et épais qui jouent à merveille sur les couleurs. Et superbe coup scénaristique avec l'absence presque totale du héros éponyme de la série dans cet opus. Et pourtant, on le sens, on le sais derrière les trames de l'histoire. Il est là, son ombre plane, tout le monde l'attend. Grosse tuerie, entre codes et anti-caricature du western. A dévorer. Et attention, objet magnifique en main, encore un excellent boulot de Dargaud.

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