Titre : L’Espace d’un an
Auteur : Becky Chambers
Éditeur : L’Atalante
Auteur : Becky Chambers
Éditeur : L’Atalante
Date édition : août 2016
Illustratrice : Clémence Haller
Illustratrice : Clémence Haller
Traductrice : Marie Surgers
448 pages
23 euros
Synopsis :
Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes
escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un
vaisseau qui creuse des tunnels dans l’espace, où elle apprend à vivre et à
travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des
reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d’autres humains. La pilote,
couverte d’écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses
semblables ; le médecin et cuistot occupe ses six mains à réconforter les gens
pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort ; le capitaine
humain, pacifiste, aime une alien dont le vaisseau approvisionne les militaires
en zone de combat ; l’IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair
et de sang…
Les tribulations du Voyageur,
parti pour un trajet d’un an jusqu’à une planète lointaine, composent la
tapisserie chaleureuse d’une famille unie par des liens plus fondamentaux que
le sang ou les lois : l’amour sous toutes ses formes.
Loin de nous offrir un space opera
d’action et de batailles rangées, Becky Chambers signe un texte tout en humour
et en tendresse subtile. Elle réussit le prodige de nous faire passer en
permanence de l’exotisme à la sensation d’une familiarité saisissante.
Critique :
Il ne faut guère plus que l’espace
de deux soirées pour achever cette petite merveille de la science-fiction,
écrite sous la plume délicate et merveilleuse de Becky Chambers. L’espace d’un
an, en tout cas ses thématiques, n’offre que peu d’originalité en lui-même. Son
originalité réside dans son approche du récit, en plus de ses thématiques.
Je me contredis ?
Certes, j’ai bien parlé de
thématiques pas forcément originales dans le domaine de la science-fiction. Il
n’empêche, c’est assez magistral d’aborder autant de thèmes différents sans
pour autant que cela ne paraisse superficiel dans son traitement. En cause, des
chapitres ressemblant presque à des nouvelles à part entière. J’ai compté
vingt-trois chapitres, comptez y le nombre de récits dans le récit.
Je grossis un tantinet le trait
en parlant de chapitres-nouvelles, car il y a bien un dénominateur commun :
le Voyageur et son équipage
hétéroclite. Bien loin d’une bande de pirate de l’espace, on a affaire à un
tunnelier, appareil qui trace les routes de l’espace dans l’infrastrate. Suite
à l’arrivée d’une petite nouvelle, on va suivre ses occupants le temps d’une
mission longue d’un an ainsi que les évolutions de leur quotidien et de leurs
relations. L’espace d’un an n’aurait pas de raison d’être sans ses
protagonistes et le cadre dans lequel ils vivent.
Ne vous attendez pas à tout un
foutras d’actions et de rebondissements what
the fuck, ce n’est pas du tout l’optique du livre qui nous offre ici un
texte croisant space opera et tranche
de vie. Et si cela fonctionne si bien, il faut en remercier l’auteure qui fait
preuve d’une grande finesse à l’aide d’une écriture extrêmement agréable, d’une
empathie forte, de traits d’esprit bien dosés et de personnages passionnants et
incroyablement vrais.
Becky Chambers nous présente ainsi
une sorte de roman sauce feel good,
bien que tout ne sois pas rose. Mais au final, que la vie de soit pas
entièrement rose empêche-t-il de s’épanouir ? Un livre riche
émotionnellement, rafraichissant, ouvert à la différence. On ressort de cette
lecture touché et avec une patate d’enfer.
J'ai vu quelques critiques partagées sur ce roman, mais tu en parles bien, alors je le note quand même dans un coin, pourquoi pas... ;)
RépondreSupprimerBon retour dans la blogosphère, pourvu que ça dure. ;)
Merci !
SupprimerJ'espère aussi être un peu plus régulier, mais j'y crois moyen ^^'
M'enfin, si je lis plein d'autres livres de ce niveau, on ne sait jamais. en tout cas, je t'encourage vivement à lire L'Espace d'un an ;)
Rohhh mais encore un revenant ^^
RépondreSupprimerça fait plaisir de te revoir ici également.
Je note le titre, tu le vends très bien, et cette approche du space-op m'intéresse bien. J'étais complètement passé à coté de sa sortie.
C'est la saison puisque c'est bientôt la Toussaint ^^
SupprimerJe pense que ça va te plaire, la touche féminine de l'auteure est vraiment très agréable :)
Intriguant, je vais le noter (pour le prochain Summer Star Wars par exemple) et le guetter en bibliothèque.
RépondreSupprimerWelcome back aussi ^^
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